ASOS - Vous avez craqué sur la robe rouge et blanche de Michelle Obama ou la robe de maternité de Kate Middleton? Il ne vous en coûtera pas plus d’une quarantaine d’euros. Leur secret, c’est Asos, un site anglais de vente en ligne de vêtements, lancé en 2000 et qui a su convaincre stars et anonymes de faire leur shopping derrière leur ordinateur.
En mars 2014, à l'heure où H&M s’est enfin décidé à lancer son eshop français, cela fait quatre ans qu'Asos a fait son nid dans l'hexagone. À tel point que la France est aujourd’hui devenu le premier marché européen juste derrière la Grande-Bretagne.
Asos s’installe à Lille pour étudier les Français
Asos (l’abréviation de “As seen on screen”) a bien compris ce que représentait le marché français. En mars 2013, le site installe un pôle marketing et communication à Lille. “Il fallait absolument être plus proches de nos clients français, qui ont entre 16 et 34 ans. Cela n’impliquait pas qu’une traduction de l’anglais au français, mais aussi un investissement des lieux”, explique Gaële Wuilmet, directrice générale d’ASOS France interrogée par Le HuffPost.
Il s’agit par exemple de se tenir au courant de festivals français, développer des partenariats avec des institutions typiquement françaises, comme le concept store parisien Colette, mais aussi et surtout avec des blogueuses mode, Eleonore Bridge par exemple.
“Nous voulons savoir où les jeunes Français sortent, à quels événements ils se rendent, ce qu’ils regardent à la télévision, ce qui les inspirent. L’intérêt est de pouvoir communiquer avec eux au quotidien dans leur langue et sur leur territoire”, poursuit la directrice.
Des petites robes noires mises en avant
Un catalogue mondial de 75 000 produits, 2 000 nouveautés par semaine, plus de 900 marques distribuées, même les grands magasins ne font pas mieux. Asos a réussi en quatorze ans à rendre le shopping en ligne plus confortable, instaurant pour chaque produit des défilés à la demande, un programme de fidélité payant, des codes de réductions échangés sur les réseaux sociaux et cabine virtuelle.
Parmi les milliers de produits, sur la page d’accueil du site français, l’accent est mis sur la sobriété. “ASOS France privilégie la ‘petite robe noire’, ou des thèmes monochromes” acquiesce Gaële Wuilmet. En Angleterre, les vêtements sont plus “déjantés”, fidèles au style british influencé par 30 ans de culture punk.
Comme pour d’autres sites en ligne, quelques voix mécontentes se font entendre ici et là sur les réseaux sociaux et les forums et certains blogs dénonçant le retard de commandes ou une qualité jugée décevante. Mais il en faudrait plus pour faire trembler le géant anglais. Comme par exemple, un essoufflement de sa stratégie d’expansion. En mars 2014, la valeur des actions d’Asos a perdu 1 milliard de livres. En cause, des mauvais résultats en Australie et en Russie, des pays où, contrairement à la France, Asos peine à s’implanter. Une mise en garde de la bourse de Londres que le site ferait bien de prendre au sérieux.
En mars 2014, à l'heure où H&M s’est enfin décidé à lancer son eshop français, cela fait quatre ans qu'Asos a fait son nid dans l'hexagone. À tel point que la France est aujourd’hui devenu le premier marché européen juste derrière la Grande-Bretagne.
Asos s’installe à Lille pour étudier les Français
Asos (l’abréviation de “As seen on screen”) a bien compris ce que représentait le marché français. En mars 2013, le site installe un pôle marketing et communication à Lille. “Il fallait absolument être plus proches de nos clients français, qui ont entre 16 et 34 ans. Cela n’impliquait pas qu’une traduction de l’anglais au français, mais aussi un investissement des lieux”, explique Gaële Wuilmet, directrice générale d’ASOS France interrogée par Le HuffPost.
Il s’agit par exemple de se tenir au courant de festivals français, développer des partenariats avec des institutions typiquement françaises, comme le concept store parisien Colette, mais aussi et surtout avec des blogueuses mode, Eleonore Bridge par exemple.
“Nous voulons savoir où les jeunes Français sortent, à quels événements ils se rendent, ce qu’ils regardent à la télévision, ce qui les inspirent. L’intérêt est de pouvoir communiquer avec eux au quotidien dans leur langue et sur leur territoire”, poursuit la directrice.
Des petites robes noires mises en avant
Un catalogue mondial de 75 000 produits, 2 000 nouveautés par semaine, plus de 900 marques distribuées, même les grands magasins ne font pas mieux. Asos a réussi en quatorze ans à rendre le shopping en ligne plus confortable, instaurant pour chaque produit des défilés à la demande, un programme de fidélité payant, des codes de réductions échangés sur les réseaux sociaux et cabine virtuelle.
Parmi les milliers de produits, sur la page d’accueil du site français, l’accent est mis sur la sobriété. “ASOS France privilégie la ‘petite robe noire’, ou des thèmes monochromes” acquiesce Gaële Wuilmet. En Angleterre, les vêtements sont plus “déjantés”, fidèles au style british influencé par 30 ans de culture punk.
Comme pour d’autres sites en ligne, quelques voix mécontentes se font entendre ici et là sur les réseaux sociaux et les forums et certains blogs dénonçant le retard de commandes ou une qualité jugée décevante. Mais il en faudrait plus pour faire trembler le géant anglais. Comme par exemple, un essoufflement de sa stratégie d’expansion. En mars 2014, la valeur des actions d’Asos a perdu 1 milliard de livres. En cause, des mauvais résultats en Australie et en Russie, des pays où, contrairement à la France, Asos peine à s’implanter. Une mise en garde de la bourse de Londres que le site ferait bien de prendre au sérieux.
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