Aujourd'hui, comme tous les 17 mai depuis bientôt dix ans, nous célébrons la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie. Très souvent les personnes lesbiennes, gays, bi-sexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) sont discriminées, victimes de violences et persécutées en raison de ce qu'elles sont, ou de ceux qu'elles aiment.
Dans 76 pays, l'homosexualité est considérée comme illégale. Elle est parfois pénalement sanctionnée, et même punie de la peine de mort comme c'est encore le cas dans 5 pays. Ces persécutions sont intolérables.
Face aux crimes de haine, face à l'adoption récente de législations répressives à l'encontre des personnes LGBTI, il importe de rappeler que rien, jamais, ne peut venir expliquer, légitimer ou justifier des violations des droits de l'Homme qui sont universels et attachés à toute personne humaine, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre.
La diplomatie française est fermement engagée en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité et pour le respect des droits fondamentaux des personnes LGBTI. Elle entend ainsi rester un moteur de ce combat qu'elle mène dans les enceintes multilatérales mais aussi dans le cadre des dialogues sur les droits de l'Homme qu'elle a engagés avec de nombreux pays.
Les violences dont sont victimes les personnes LGBTI entraînent souvent des discriminations dans la prévention et dans l'accès aux soins, contraires au droit international des droits de l'Homme. De telles situations contrarient l'efficacité de notre action collective au service de la santé mondiale.
Alors que le thème retenu pour cette journée est la liberté d'expression et d'information, il faut aussi saluer l'action des défenseurs des droits de l'Homme qui luttent quotidiennement, parfois au péril de leur vie, pour que les droits fondamentaux des personnes LGBT soient reconnus et respectés. La France continuera à les soutenir grâce notamment au Fonds international créé il y a cinq ans avec les Pays-Bas et la Norvège. Ce fonds vise à encourager des projets tournés vers la réalisation des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des personnes LGBTI.
Enfin, n'oublions pas que la lutte contre les discours et les pratiques homophobes et transphobes se joue aussi en France où la dépénalisation de l'homosexualité n'a été acquise qu'en 1982. Cette lutte doit être portée de manière transversale. Elle passe, en France comme ailleurs, par l'éducation, le respect de l'autre et des différences, la tolérance et la sensibilisation à l'égalité et à la diversité des sexualités et des identités de genre.
Comme le rappelait le Secrétaire général des Nations Unies en décembre 2012 dans le cadre d'une manifestation au soutien de la lutte contre l'homophobie, l'article 1 de la Déclaration universelle stipule que "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits." "Tous les êtres humains, pas certains, pas la majorité, mais tous".
Ce combat-là est bien notre combat. Il faut le rappeler sans cesse à ceux qui nous accusent de promouvoir l'adoption de droits spécifiques au bénéfice d'un groupe particulier. La lutte contre l'homophobie et la transphobie vise à l'application des droits de l'Homme dans leur universalité, sans distinction de race, de sexe, de religion, d'orientation sexuelle, d'identité de genre ou de toute autre situation. Elle est l'affaire de tous.
Dans 76 pays, l'homosexualité est considérée comme illégale. Elle est parfois pénalement sanctionnée, et même punie de la peine de mort comme c'est encore le cas dans 5 pays. Ces persécutions sont intolérables.
Face aux crimes de haine, face à l'adoption récente de législations répressives à l'encontre des personnes LGBTI, il importe de rappeler que rien, jamais, ne peut venir expliquer, légitimer ou justifier des violations des droits de l'Homme qui sont universels et attachés à toute personne humaine, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre.
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Les violences dont sont victimes les personnes LGBTI entraînent souvent des discriminations dans la prévention et dans l'accès aux soins, contraires au droit international des droits de l'Homme. De telles situations contrarient l'efficacité de notre action collective au service de la santé mondiale.
Alors que le thème retenu pour cette journée est la liberté d'expression et d'information, il faut aussi saluer l'action des défenseurs des droits de l'Homme qui luttent quotidiennement, parfois au péril de leur vie, pour que les droits fondamentaux des personnes LGBT soient reconnus et respectés. La France continuera à les soutenir grâce notamment au Fonds international créé il y a cinq ans avec les Pays-Bas et la Norvège. Ce fonds vise à encourager des projets tournés vers la réalisation des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des personnes LGBTI.
Enfin, n'oublions pas que la lutte contre les discours et les pratiques homophobes et transphobes se joue aussi en France où la dépénalisation de l'homosexualité n'a été acquise qu'en 1982. Cette lutte doit être portée de manière transversale. Elle passe, en France comme ailleurs, par l'éducation, le respect de l'autre et des différences, la tolérance et la sensibilisation à l'égalité et à la diversité des sexualités et des identités de genre.
Comme le rappelait le Secrétaire général des Nations Unies en décembre 2012 dans le cadre d'une manifestation au soutien de la lutte contre l'homophobie, l'article 1 de la Déclaration universelle stipule que "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits." "Tous les êtres humains, pas certains, pas la majorité, mais tous".
Ce combat-là est bien notre combat. Il faut le rappeler sans cesse à ceux qui nous accusent de promouvoir l'adoption de droits spécifiques au bénéfice d'un groupe particulier. La lutte contre l'homophobie et la transphobie vise à l'application des droits de l'Homme dans leur universalité, sans distinction de race, de sexe, de religion, d'orientation sexuelle, d'identité de genre ou de toute autre situation. Elle est l'affaire de tous.
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