EDUCATION - C'est certainement la hantise de tous les parents: que leurs enfants se droguent. Si vous êtes prêts à user de tous les moyens, et surtout de votre autorité, vous faites sûrement fausse route. Selon une étude publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependence, avoir une forte autorité sur ses enfants ne fait qu'accroître le risque qu'ils se droguent.
L'étude était menée par des chercheurs de l'European Institute of Studies on Prevention (IREFREA). Elle a été réalisée dans 6 pays européens: la Suède, le Royaume-Uni, l'Espagne, le portugal, la Slovénie et la République Tchèque, dans lesquels 7718 adolescents de 11 à 19 ans ont été interrogés. L'objectif de l'étude était de connaître le rôle de l'éducation parentale sur les comportements à risque (consommation de drogue, de tabac, d'alcool) des enfants en fonction de leur type de relation.
Les résultats montrent que l'autorité n'est pas efficace, contrairement à l'idée qu'on pourrait avoir. A l'inverse, l'absence totale de contrôle n'est pas non plus souhaitable.
"Nos résultats soutiennent l'idée que les extrêmes ne sont pas efficaces: pas plus l'autoritarisme que l'absence de contrôle et d'affection. Une bonne relation avec ses enfants fonctionnent bien", affirme Amador Calafat, principal auteur de l'étude.
Ils ont classé les relations entre parents et enfants selon deux variables: le contrôle et l'affection. 4 types de modèle éducatif ont été distingués:
Les résultats de l'étude coïncident dans les six pays: les deux modèles parentaux qui sont les plus efficaces sont les modèles autoritaire et indulgent. Dans ces deux cas, les enfants consomment moins de drogue et d'alcool, mais également, ont moins de risque de développer des troubles de la personnalité.
Une récente enquête Ipsos Santé soulignait que 19% des jeunes reconnaissent avoir déjà bu jusqu'à l'ivresse, et 13% avoir déjà consommé des drogues.
Dans les douze derniers mois, 19 % des jeunes interrogés reconnaissent avoir bu jusqu'à l'ivresse, dont 17 % chez les filles et 20 % chez les garçons. 13 % déclarent avoir pris des drogues et 11 % avoir eu des rapports sexuels non protégés.
L'étude était menée par des chercheurs de l'European Institute of Studies on Prevention (IREFREA). Elle a été réalisée dans 6 pays européens: la Suède, le Royaume-Uni, l'Espagne, le portugal, la Slovénie et la République Tchèque, dans lesquels 7718 adolescents de 11 à 19 ans ont été interrogés. L'objectif de l'étude était de connaître le rôle de l'éducation parentale sur les comportements à risque (consommation de drogue, de tabac, d'alcool) des enfants en fonction de leur type de relation.
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Les résultats montrent que l'autorité n'est pas efficace, contrairement à l'idée qu'on pourrait avoir. A l'inverse, l'absence totale de contrôle n'est pas non plus souhaitable.
"Nos résultats soutiennent l'idée que les extrêmes ne sont pas efficaces: pas plus l'autoritarisme que l'absence de contrôle et d'affection. Une bonne relation avec ses enfants fonctionnent bien", affirme Amador Calafat, principal auteur de l'étude.
Ils ont classé les relations entre parents et enfants selon deux variables: le contrôle et l'affection. 4 types de modèle éducatif ont été distingués:
- modèle autoritaire (de l'anglais authoritative): les parents qui "donnent des règles claires" tout en leur exposant des arguments en fonction des situations, et jamais sans affection
- modèle totalitaire (de l'anglais authoritarian ): ici aussi les parents donnent des règles claires, mais témoignent de bien moins d'affection. Les ordres sont des ordres. La distinction entre ces deux formes d'autorité avait déjà été établie dans d'autres articles.
- modèle négligent: peu de contrôle et très peu d'affection
- modèle indulgent: peu de contrôle, mais beaucoup d'affection
Les résultats de l'étude coïncident dans les six pays: les deux modèles parentaux qui sont les plus efficaces sont les modèles autoritaire et indulgent. Dans ces deux cas, les enfants consomment moins de drogue et d'alcool, mais également, ont moins de risque de développer des troubles de la personnalité.
Une récente enquête Ipsos Santé soulignait que 19% des jeunes reconnaissent avoir déjà bu jusqu'à l'ivresse, et 13% avoir déjà consommé des drogues.
Dans les douze derniers mois, 19 % des jeunes interrogés reconnaissent avoir bu jusqu'à l'ivresse, dont 17 % chez les filles et 20 % chez les garçons. 13 % déclarent avoir pris des drogues et 11 % avoir eu des rapports sexuels non protégés.
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