Faire une course automobile 100% électrique dans l'une des métropoles les plus polluées du monde, cela semble sortir tout droit d'une BD futuriste. L'idée pouvait faire sourire, mais ce fut bien le cas samedi dernier dans les rues de Pékin, où se déroulait le premier grand prix de Formule E, nouvelle catégorie de course automobile avec des monoplaces électriques. Une grande nouveauté qui détonne dans le monde très polluant de l'automobile. La compétition, organisée par la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile), se veut audacieuse et tournée vers l'énergie électrique et l'innovation. En effet, fonctionnant entièrement à l'énergie électrique, les monoplaces pourront être améliorées par leurs écuries au fil du championnat, les poussant ainsi à investir dans la recherche. Tout en faisant un joli coup de promo à la voiture électrique et en "écologisant" l'image de la FIA.
Bien loin des pétrodollars et des tonnes de CO2 de la Formule 1, la Formule E ne se veut pas concurrente de la catégorie reine du sport auto, mais se présente plutôt comme une nouvelle discipline en plein essor. Pour s'attirer un succès loin d'être certain, la FE a carrément décidé d'organiser ses grands prix -ou plutôt e-prix- dans les rues de grandes métropoles, bien loin des grands circuits excentrés de la F1. La nouvelle discipline pourra également compter sur le prestige de ses participants: entre anciens pilotes F1 (Trulli, Heidfeld, Buemi) et descendance de grands noms (Nicolas Prost, Nelson Piquet Jr, Bruno Senna), la Formule E offre un plateau de qualité porté par quelques grands mécènes (diCaprio, Branson, Prost).
Et puis, tant qu'à être moderne, autant l'être jusqu'au bout... La Formule E va en effet s'appuyer sur les réseaux sociaux pour mobiliser les fans. Le concept, très "Secret Story", vise à faire voter les internautes pour leur pilote préféré et lui permettre ainsi d'avoir 90 chevaux de plus pendant 5 secondes. Le concept étonne mais contribuera peut-être à populariser cette discipline.
La course en elle-même est elle aussi étonnante. En raison de la durée de vie des batteries, les pilotes utiliseront deux monoplaces par course. Ils sortiront ainsi littéralement de leur voiture au milieu du grand prix pour monter dans une autre avec laquelle ils finiront la course. Une nécessité à cause des batteries, mais qui disparaitra peut-être une fois cette question essentielle réglée. Car la Formule E va également servir de laboratoire grandeur nature pour écuries et constructeurs, qui vont devoir innover pour se montrer sur le devant de la grille de départ. Bref, une discipline qui casse les codes, à l'image de ses deux femmes pilotes, bien loin du monde encore trop masculin de la F1...
Suffisant pour assurer une bonne exposition médiatique à la Formule E ? Rien n'est certain, sauf une chose : la Formule E aura été pionnière dans un domaine encore trop peu exploité et semble véhiculer des valeurs d'avenir, pour le sport auto mais aussi pour l'automobile en général. Avec des vitesses de pointe à 250 km/h, la Formule E va se révéler aussi exigeante que peuvent l'être la F1 ou l'Indycar. Mais avec la pollution en moins.
Bien loin des pétrodollars et des tonnes de CO2 de la Formule 1, la Formule E ne se veut pas concurrente de la catégorie reine du sport auto, mais se présente plutôt comme une nouvelle discipline en plein essor. Pour s'attirer un succès loin d'être certain, la FE a carrément décidé d'organiser ses grands prix -ou plutôt e-prix- dans les rues de grandes métropoles, bien loin des grands circuits excentrés de la F1. La nouvelle discipline pourra également compter sur le prestige de ses participants: entre anciens pilotes F1 (Trulli, Heidfeld, Buemi) et descendance de grands noms (Nicolas Prost, Nelson Piquet Jr, Bruno Senna), la Formule E offre un plateau de qualité porté par quelques grands mécènes (diCaprio, Branson, Prost).
Et puis, tant qu'à être moderne, autant l'être jusqu'au bout... La Formule E va en effet s'appuyer sur les réseaux sociaux pour mobiliser les fans. Le concept, très "Secret Story", vise à faire voter les internautes pour leur pilote préféré et lui permettre ainsi d'avoir 90 chevaux de plus pendant 5 secondes. Le concept étonne mais contribuera peut-être à populariser cette discipline.
La course en elle-même est elle aussi étonnante. En raison de la durée de vie des batteries, les pilotes utiliseront deux monoplaces par course. Ils sortiront ainsi littéralement de leur voiture au milieu du grand prix pour monter dans une autre avec laquelle ils finiront la course. Une nécessité à cause des batteries, mais qui disparaitra peut-être une fois cette question essentielle réglée. Car la Formule E va également servir de laboratoire grandeur nature pour écuries et constructeurs, qui vont devoir innover pour se montrer sur le devant de la grille de départ. Bref, une discipline qui casse les codes, à l'image de ses deux femmes pilotes, bien loin du monde encore trop masculin de la F1...
Suffisant pour assurer une bonne exposition médiatique à la Formule E ? Rien n'est certain, sauf une chose : la Formule E aura été pionnière dans un domaine encore trop peu exploité et semble véhiculer des valeurs d'avenir, pour le sport auto mais aussi pour l'automobile en général. Avec des vitesses de pointe à 250 km/h, la Formule E va se révéler aussi exigeante que peuvent l'être la F1 ou l'Indycar. Mais avec la pollution en moins.
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