Noël, symbole de la famille et de l'amour.
Je suis toujours en admiration devant mon amie Patricia, qui parvient à préparer ces moments comme une vraie fête. Elle se réjouit tellement de réunir tous ses proches.
Dans la cuisine l'odeur des gâteaux qu'elle a préparée avec ses enfants enchante déjà nos papilles, la décoration de sa maison est un vrai plaisir visuel, l'arrangement du sapin prend également une après-midi entière avec pour bruit de fond, les fous rires et la joie des petits et des grands. Les relations avec les différents membres de sa famille semblent aussi se passer pour le mieux. En bref, c'est vraiment l'image de " la famille idéale", un peu comme le sketch "du blond" de Gad Elmaleh, où tout est toujours parfait, c'est en tout cas ce que je perçois de l'extérieur.
Pour ma part, je ne vis pas vraiment cette période de la même façon.
Maxime Le Forestier le disait dans sa chanson, "on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille". Cela fait des années maintenant que j'appréhende l'idée de retrouver mes beaux-parents, mes tantes, oncles, beaux-frères, belles-sœurs.
Faire semblant de dire que tout va bien, ou au contraire se retrouver face à des reproches, des remarques totalement inattendues et déplacées, des réflexions sur mes enfants qui se tiennent mal à table, n'auraient pas dit merci pour les cadeaux, sans parler des comparaisons entre cousins/cousines.
Au secours, je n'en peux plus, mais qu'est-ce qui fait pourtant que chaque année je recommence? Suis-je masochiste? Pourquoi je n'arrive pas à prendre la décision de me dire: " Cette année, c'est sûr, c'est la dernière fois ".
Peut-être une éducation basée sur des valeurs fortes autour de la famille, une peur des conflits, des croyances limitantes qui me diraient: "que vont penser... si on est pas là?"
"Ils vont sûrement dire que... ".
STOP, j'arrête de me plaindre et j'agis!
Avant de prendre la décision de ne plus participer à ces retrouvailles familiales, je me suis dit qu'il y avait sûrement moyen de vivre cette situation différemment. J'ai donc pris mon courage à deux mains et suis allée voir une coach, c'est très à la mode en ce moment! .
Cette rencontre m'a permis de faire de belles prises de conscience. D'une part, je pense pouvoir réussir à prendre du recul par rapport à la situation, lâcher-prise , et envisager de passer pour la première fois un Noël en famille dans le calme et la sérénité, ou presque.
J'ai appris que tant que je reste bloquée dans mes croyances, mes idées, tant que je suis dans mes certitudes, rien ne bougera. Pour être plus explicite, tant que je persiste avec l'idée que mon beau-frère est pénible, ma belle-mère insupportable avec toujours ces mêmes remarques, ou que ma belle-sœur m'énerve, j'entretiens un cercle vicieux.
Il y a en effet deux façons de voir les choses:
Ecouter de la musique relaxante avant le diner va me permettre d'être plus zen, créer autour de moi une bulle de protection imaginaire me préservera des agressions verbales extérieures, et si je sens de la colère monter, rien ne m'empêche de sortir de table, aller voir les enfants, faire un tour dehors... Avec tout ça, j'ai une boîte à outils bien remplie!
J'adopte ce que mon coach a appelé la "préfrontale attitude", c'est à dire que je fais appel à mon cerveau le plus intelligent et ne reste pas bloquée dans "mon cerveau limbique".
Après tout, j'ai bien compris que j'étais prisonnière de mes pensées. Si je ne les change pas, ce ne sont pas les autres qui vont changer. Alors je décide de voir cette soirée sous un autre angle, un autre regard. Je suis curieuse de découvrir des choses que je n'avais pas encore vue , et pourquoi pas m'imaginer avec un peu d'humour être un petit martien qui débarque dans cette famille !! que dirait-il ce petit martien?
Je fais en sorte que mes besoins soient satisfaits, et finalement je vais certainement m'apercevoir que je n'ai pas passé une aussi mauvaise soirée, ou un aussi mauvais séjour que j'appréhendai, même si les autres ne changent pas d'attitude.
Comme le disait très justement Gandhi: "vous êtes le changement que vous souhaitez voir dans le monde".
Alors, joyeux Noël, ou pas!
Je suis toujours en admiration devant mon amie Patricia, qui parvient à préparer ces moments comme une vraie fête. Elle se réjouit tellement de réunir tous ses proches.
Dans la cuisine l'odeur des gâteaux qu'elle a préparée avec ses enfants enchante déjà nos papilles, la décoration de sa maison est un vrai plaisir visuel, l'arrangement du sapin prend également une après-midi entière avec pour bruit de fond, les fous rires et la joie des petits et des grands. Les relations avec les différents membres de sa famille semblent aussi se passer pour le mieux. En bref, c'est vraiment l'image de " la famille idéale", un peu comme le sketch "du blond" de Gad Elmaleh, où tout est toujours parfait, c'est en tout cas ce que je perçois de l'extérieur.
Pour ma part, je ne vis pas vraiment cette période de la même façon.
Maxime Le Forestier le disait dans sa chanson, "on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille". Cela fait des années maintenant que j'appréhende l'idée de retrouver mes beaux-parents, mes tantes, oncles, beaux-frères, belles-sœurs.
Faire semblant de dire que tout va bien, ou au contraire se retrouver face à des reproches, des remarques totalement inattendues et déplacées, des réflexions sur mes enfants qui se tiennent mal à table, n'auraient pas dit merci pour les cadeaux, sans parler des comparaisons entre cousins/cousines.
Au secours, je n'en peux plus, mais qu'est-ce qui fait pourtant que chaque année je recommence? Suis-je masochiste? Pourquoi je n'arrive pas à prendre la décision de me dire: " Cette année, c'est sûr, c'est la dernière fois ".
Peut-être une éducation basée sur des valeurs fortes autour de la famille, une peur des conflits, des croyances limitantes qui me diraient: "que vont penser... si on est pas là?"
"Ils vont sûrement dire que... ".
STOP, j'arrête de me plaindre et j'agis!
Avant de prendre la décision de ne plus participer à ces retrouvailles familiales, je me suis dit qu'il y avait sûrement moyen de vivre cette situation différemment. J'ai donc pris mon courage à deux mains et suis allée voir une coach, c'est très à la mode en ce moment! .
Cette rencontre m'a permis de faire de belles prises de conscience. D'une part, je pense pouvoir réussir à prendre du recul par rapport à la situation, lâcher-prise , et envisager de passer pour la première fois un Noël en famille dans le calme et la sérénité, ou presque.
J'ai appris que tant que je reste bloquée dans mes croyances, mes idées, tant que je suis dans mes certitudes, rien ne bougera. Pour être plus explicite, tant que je persiste avec l'idée que mon beau-frère est pénible, ma belle-mère insupportable avec toujours ces mêmes remarques, ou que ma belle-sœur m'énerve, j'entretiens un cercle vicieux.
Il y a en effet deux façons de voir les choses:
- Soit je suis dans la routine et je me dis: "de toute façon c'est Noël, je n'ai pas le choix, je dois assumer ma famille ou celle de mon mari.
Je suis rigide, buté, borné: "C'est sûr, rien ne changera".
Je suis dans la certitude: "C'est moi qui ai raison, les autres ont tord".
J'ai peur de l'image sociale: "Je me dis, qu'est ce qu'ils vont dire si je ne suis pas là." - Soit, je peux alors adopter un autre regard, prendre d'autres lunettes sur la vie, et là en l'occurrence sur ma famille, et me dire:
Je deviens curieux: tolérant, sans préjugés et je peux explorer positivement ce qui me dérange.
Je relativise en me disant que chacun a "sa propre vision du monde" et alors je m'amuse à explorer celle de l'autre qui me paraît à la base si différente de la mienne.
J'ai la capacité de faire suffisamment confiance à mon opinion personnelle et me dire: "ce qu'ils pensent de moi m'est bien égal".
Ecouter de la musique relaxante avant le diner va me permettre d'être plus zen, créer autour de moi une bulle de protection imaginaire me préservera des agressions verbales extérieures, et si je sens de la colère monter, rien ne m'empêche de sortir de table, aller voir les enfants, faire un tour dehors... Avec tout ça, j'ai une boîte à outils bien remplie!
J'adopte ce que mon coach a appelé la "préfrontale attitude", c'est à dire que je fais appel à mon cerveau le plus intelligent et ne reste pas bloquée dans "mon cerveau limbique".
Après tout, j'ai bien compris que j'étais prisonnière de mes pensées. Si je ne les change pas, ce ne sont pas les autres qui vont changer. Alors je décide de voir cette soirée sous un autre angle, un autre regard. Je suis curieuse de découvrir des choses que je n'avais pas encore vue , et pourquoi pas m'imaginer avec un peu d'humour être un petit martien qui débarque dans cette famille !! que dirait-il ce petit martien?
Je fais en sorte que mes besoins soient satisfaits, et finalement je vais certainement m'apercevoir que je n'ai pas passé une aussi mauvaise soirée, ou un aussi mauvais séjour que j'appréhendai, même si les autres ne changent pas d'attitude.
Comme le disait très justement Gandhi: "vous êtes le changement que vous souhaitez voir dans le monde".
Alors, joyeux Noël, ou pas!
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