Censure artistique ou simple bavure administrative ? Le petit monde de la bande dessinée est en émoi en raison de la non-tenue d’une exposition qui aurait dû – ou pu, toute la nuance est là – être organisée à Toulouse, mardi 25 novembre, dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Tirées de l’album Les Crocodiles (Le Lombard) de l’auteur belge Thomas Mathieu, quinze planches traitant du harcèlement et du sexisme ordinaire – réalisées à partir de témoignages réels – auraient en tout cas choqué des représentants de la ville en raison de leur "vulgarité" et de leur "immoralité".
Débattue la semaine dernière au sein de la Communauté urbaine de Toulouse Métropole, l’affaire est, depuis, l’objet d’une vive polémique entre les élus locaux de l’UMP et ceux du PS. Un rassemblement est, par ailleurs, organisé ce mardi en fin d’après-midi dans le centre-ville à l’initiative d’Europe Ecologie Les Verts.
L’histoire commence il y a deux mois quand la mission Egalité de la mairie de Toulouse décide de monter un important « carrefour » sur la thématique des violences faites aux femmes devant se dérouler en plein air, square Charles-de-Gaulle, à deux pas de la place du Capitole. Une vingtaine de projets d’expositions arrive sur le bureau de l’élue en charge du projet, Julie Escudier (UMP), dont celui de Thomas Mathieu.
Débattue la semaine dernière au sein de la Communauté urbaine de Toulouse Métropole, l’affaire est, depuis, l’objet d’une vive polémique entre les élus locaux de l’UMP et ceux du PS. Un rassemblement est, par ailleurs, organisé ce mardi en fin d’après-midi dans le centre-ville à l’initiative d’Europe Ecologie Les Verts.
L’histoire commence il y a deux mois quand la mission Egalité de la mairie de Toulouse décide de monter un important « carrefour » sur la thématique des violences faites aux femmes devant se dérouler en plein air, square Charles-de-Gaulle, à deux pas de la place du Capitole. Une vingtaine de projets d’expositions arrive sur le bureau de l’élue en charge du projet, Julie Escudier (UMP), dont celui de Thomas Mathieu.