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"God Help The Girl" : 7 films musicaux où les femmes occupent le devant de la scène

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CULTURE - Pour la sortie en salles du film God Help The Girl, on a passé en revue sept films musicaux où les femmes occupent le devant de la scène.

Quand il s’agit de montrer la musique au cinéma, rares sont les personnages féminins qui occupent le devant de la scène. Qu’elles soient “épouse de” (Reese Witherspoon en June Carter dans Walk The Line) ou groupie (Kate Hudson dans Presque célèbre), les femmes restent le plus souvent à l’ombre des projecteurs (qui pourraient leur brûler les ailes), et aussi loin que possible des instruments (qui leur brûlent les doigts?). En cette fin d’année, pourtant, sort un film ovni qui fait la part belle aux filles musiciennes: God Help The Girl.

Cette première réalisation de l’Écossais Stuart Murdoch, connu des mélomanes pour être le leader du groupe indie pop Belle and Sebastian, met en scène deux actrices, l’Australienne Emily Browning (Sucker Punch) et l’Anglaise Hannah Murray (Skins, Game of Thrones). La première incarne Eve, une jeune compositrice qui espère se faire connaître et rêvasse en écoutant la radio. Alors qu’elle s’échappe de l’hôpital psychiatrique où elle soigne sa dépression, Eve rencontre James (Olly Alexander) à un concert. Ce dernier lui présente Cassie (Hannah Murray, donc) et ensemble, ils forment un groupe.

Si God Help The Girl fascine, c’est avant tout par sa forme -mention spéciale aux costumes, conçus avec une sévère obsession du détail, qui répondent à des décors naturellement graphiques (la ville de Glasgow est magnifiquement filmée). L’amour de Stuart Murdoch pour la nouvelle vague hante l’écran et trouve son plus bel écho dans les traits d’Emily Browning, son Anna Karina à lui. Les amoureux de Belle and Sebastian reconnaîtront quant à eux les chansons du groupe, qui servent idéalement de bande originale à cette promenade visuelle et sonore hors du temps.




Dans des genres radicalement différents, voici sept autres films qui mettent des musiciennes en avant.

Le plus hard rock: Les Runaways (2010)



Le pitch: Dans les années 70, l’histoire vraie du premier groupe de hard rock féminin, les Runaways. On y trouvait notamment Joan Jett -auteure, plus tard, de la massue I Love Rock’n’roll-, interprétée par une Kristen Stewart en mode mullet. Mais aussi la chanteuse Cherie Currie (Dakota Fanning), vue par la suite au cinéma (Foxes) et qui, désormais, est devenue sculptrice à la tronçonneuse.

La bande originale: Un condensé de rock 60′s et 70′s avec du “qui tâche” (Stooges, MC5) ou du glam (David Bowie). Et des morceaux des Runaways dans leur version originelle ou réinterprétés par les actrices elles-mêmes.

Le plus girly: New York Melody (2014)



Le pitch: Greta (Keira Knightley), une auteure-compositrice fraîchement plaquée par son mec, rencontre Dan, un producteur alcoolique (Mark Ruffalo). Au lieu de passer des soirées à se cuiter ensemble, ils ont une idée: faire enregistrer à Greta un album dans les rues de New York. Nous, on n’y a pas vraiment cru, mais peut-être qu’un dimanche pluvieux, avec des grosses chaussettes en laine, une couverture polaire et une infusion aux pissenlits, ça passe.

La bande originale: Au milieu de chansons interprétées par le canard de l’enfer Adam Levine de Maroon 5, Keira Knightley prête sa voix à des pop songs assez inoffensives. On doit pourtant la composition de ces morceaux à Gregg Alexander, signataire du tube Murder On The Dancefloor de Sophie Ellis-Bextor et ancien chanteur des New Radicals, que vous connaissez forcément pour ce morceau.

Le plus culte: Ladies and Gentlemen, The Fabulous Stains (1981)



Le pitch: L’ascension et la chute des Stains, un groupe de punk féminin originaire de Pennsylvanie et doté de la virtuosité d’une scie sauteuse. Cette satire du music business, qui n’est jamais vraiment sortie en salles, compte pourtant un casting qui vaut son pesant de cacahuètes: on y trouve notamment Laura Dern adolescente (13 ans à l’époque), mais aussi deux membres des Sex Pistols et un des Clash. Il paraît que Courtney Love est fan.

La bande originale: Signée par les deux Sex Pistols Paul Cook et Steve Jones, la bande originale verse dans le rock brut de décoffrage, et alterne entre titres des Looters (l’autre groupe du film, celui-ci constitué d’hommes) et des Stains.

Le plus teen-punk: We Are The Best! (2013)



Le pitch: Dans les années 80 à Stockholm, en pleine invasion new wave, trois ados énervées décident de monter un groupe de punk. Avec toute l’énergie qui caractérise leur jeune âge (13 ans), elles prennent les instruments sans savoir jouer une seule note (sauf pour l’une d’entre elles, formée à la guitare classique).

La bande originale: Si la bande-annonce est rythmée par l’increvable Don’t You Want Me de The Human League, le film laisse aussi à entendre le talent de la jeune Liv Le Moyne (alias Hedvig, celle qui sait jouer), qui y interprète une chanson en suédois à la guitare sèche. Les autres morceaux, joués par la bande de filles ou leur équivalent masculin -un groupe de jeunes mecs dont elles croisent la route- , valent surtout pour leurs titres improbables, comme Brejnev, Reagan, Fuck Off!.

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