eMag SUEZ ENVIRONNEMENT Chaque année, la Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne. Cette journée est l’occasion pour tous de prendre conscience de l’importance de préserver ces zones naturelles représentant des écosystèmes uniques car composés d’espèces animales et végétales que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.
LES ZONES HUMIDES, QU’EST-CE QUE C’EST ?
La convention de Ramsar – traité international adopté en 1971 et entré en vigueur en 1975 – a adopté la définition suivante : « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres». D’après le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année». (Art. L.211-1). Si les définitions sont nombreuses et souvent sujet à controverse, tous sont unanimes sur le rôle primordial de ces zones. Saviez-vous qu’elles constituent d’importants réservoirs de biodiversité ayant un pouvoir d’épuration important car filtrant les polluants ? Et ce n’est pas tout ! Elles contribuent aussi au renouvellement des nappes phréatiques et stockent naturellement le carbone, contribuant à limiter l’impact des activités humaines émettrices de CO2. Et pour finir, elles réduisent l’érosion, en particulier sur le littoral, et protègent des crues comme des sécheresses par leur capacité à accumuler l’eau et à la restituer en période sèche.
SENSIBILISER LE PLUS GRAND NOMBRE
Malgré cela, le grand public n’a que peu conscience de ces avantages vitaux. Souvent considérées comme des espaces à l’abandon, 64% des zones humides de la planète ont disparu depuis 1900. Cette journée mondiale est donc une occasion unique de mener des actions de sensibilisation à travers le monde. SUEZ ENVIRONNEMENT, en tant qu’acteur mondial de la gestion de l’eau et des déchets, est conscient des impacts environnementaux potentiels de ses activités. Voilà pourquoi le Groupe mène, toute l’année, de nombreuses actions pour réduire les impacts sur les milieux et développer des solutions de restauration, de renforcement et de valorisation de ces écosystèmes.
![economie circulaire]()
DES EXEMPLES ?
En France, SUEZ ENVIRONNEMENT à travers sa filiale Lyonnaise des Eaux, a développé le programme GIREL. Avec ses partenaires, elle utilise le port de Marseille comme lieu de bio-amplification. Le principe? Enrichir la biodiversité marine en protégeant les postlarves de la prédation par capture puis en les élevant en « nurserie de poissons » ; fournir aux postlarves pré-grossies des abris spécifiques in situ dans le port pour augmenter leur taux de survie (habitats d’émancipation et revêtements protecteurs). Dans le cadre de ce même projet, sa filiale SAFEGE a développé le projet novateur CYSTORE. Son action ? Ramener la faune marine le long des digues et des quais et rétablir l’écosystème constitué de plus de 50 espèces. L’idée ? Transplanter des algues afin qu’elles essaiment et colonisent la digue pour recréer l’habitat marin du littoral détruit par le port. Et ça marche ! Ces algues poussent, offrant un refuge et une nursery pour la faune.
Aux Etats-Unis, sa filiale United Water mène de nombreux plans d’action de préservation de ces écosystèmes notamment dans le New Jersey où 18 hectares de zones humides sont ainsi protégés : traitement des plantes invasives, restauration de la flore, installation de clôtures autour des arbrisseaux…
Un seul mot d’ordre : l’action !
a
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LES ZONES HUMIDES, QU’EST-CE QUE C’EST ?
La convention de Ramsar – traité international adopté en 1971 et entré en vigueur en 1975 – a adopté la définition suivante : « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres». D’après le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année». (Art. L.211-1). Si les définitions sont nombreuses et souvent sujet à controverse, tous sont unanimes sur le rôle primordial de ces zones. Saviez-vous qu’elles constituent d’importants réservoirs de biodiversité ayant un pouvoir d’épuration important car filtrant les polluants ? Et ce n’est pas tout ! Elles contribuent aussi au renouvellement des nappes phréatiques et stockent naturellement le carbone, contribuant à limiter l’impact des activités humaines émettrices de CO2. Et pour finir, elles réduisent l’érosion, en particulier sur le littoral, et protègent des crues comme des sécheresses par leur capacité à accumuler l’eau et à la restituer en période sèche.
SENSIBILISER LE PLUS GRAND NOMBRE
Malgré cela, le grand public n’a que peu conscience de ces avantages vitaux. Souvent considérées comme des espaces à l’abandon, 64% des zones humides de la planète ont disparu depuis 1900. Cette journée mondiale est donc une occasion unique de mener des actions de sensibilisation à travers le monde. SUEZ ENVIRONNEMENT, en tant qu’acteur mondial de la gestion de l’eau et des déchets, est conscient des impacts environnementaux potentiels de ses activités. Voilà pourquoi le Groupe mène, toute l’année, de nombreuses actions pour réduire les impacts sur les milieux et développer des solutions de restauration, de renforcement et de valorisation de ces écosystèmes.

DES EXEMPLES ?
En France, SUEZ ENVIRONNEMENT à travers sa filiale Lyonnaise des Eaux, a développé le programme GIREL. Avec ses partenaires, elle utilise le port de Marseille comme lieu de bio-amplification. Le principe? Enrichir la biodiversité marine en protégeant les postlarves de la prédation par capture puis en les élevant en « nurserie de poissons » ; fournir aux postlarves pré-grossies des abris spécifiques in situ dans le port pour augmenter leur taux de survie (habitats d’émancipation et revêtements protecteurs). Dans le cadre de ce même projet, sa filiale SAFEGE a développé le projet novateur CYSTORE. Son action ? Ramener la faune marine le long des digues et des quais et rétablir l’écosystème constitué de plus de 50 espèces. L’idée ? Transplanter des algues afin qu’elles essaiment et colonisent la digue pour recréer l’habitat marin du littoral détruit par le port. Et ça marche ! Ces algues poussent, offrant un refuge et une nursery pour la faune.
Aux Etats-Unis, sa filiale United Water mène de nombreux plans d’action de préservation de ces écosystèmes notamment dans le New Jersey où 18 hectares de zones humides sont ainsi protégés : traitement des plantes invasives, restauration de la flore, installation de clôtures autour des arbrisseaux…
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