SCIENCE - Ce titre peut vous sembler contradictoire. Il n'en est rien. Le wasabi, qui vous enflamme le palais et le nez quand vous mangez vos sushis, pourrait bien permettre le développement de nouveaux médicaments anti-douleurs.
Enfin, plus exactement les récepteurs de notre corps destinés à recevoir le wasabi. Appelées TRPA1, ces protéines nous font pleurer quand on mange du wasabi (parfois) ou quand on se prend une giclée de gaz lacrymogène. Ces mêmes récepteurs sont également activés quand notre corps subit une douleur interne, telle une inflammation, rappellent nos confrères du Huffington Post américain.
Si l'on connaît ce récepteur depuis quelque temps, l'équipe de chercheurs du professeur David Julius, de l'université de Californie, a réussi un tour de force: modéliser en 3D la structure du TRPA1. "La douleur est là pour nous avertir que certaines choses peuvent nous blesser, mais aussi pour renforcer les mécanismes de protection", précise-t-il dans une étude publiée par Nature le 8 avril, tout en rajoutant que cette modélisation "peut évidemment aider à créer de nouveaux analgésiques".
Si plusieurs drogues expérimentales utilisent déjà ce fameux "récepteur wasabi", comme le rappelle le Smithsonian magazine, cette représentation 3D pourrait aider à en créer de nouvelles. Car actuellement, les médicaments développés sont réalisés un peu au "hasard", via des erreurs et des essais. Mais cette modélisation permet de voir exactement où sur cette structure le composé chimique du wasabi se "colle". Et donc faciliter la compréhension du mécanisme.
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Enfin, plus exactement les récepteurs de notre corps destinés à recevoir le wasabi. Appelées TRPA1, ces protéines nous font pleurer quand on mange du wasabi (parfois) ou quand on se prend une giclée de gaz lacrymogène. Ces mêmes récepteurs sont également activés quand notre corps subit une douleur interne, telle une inflammation, rappellent nos confrères du Huffington Post américain.
Si l'on connaît ce récepteur depuis quelque temps, l'équipe de chercheurs du professeur David Julius, de l'université de Californie, a réussi un tour de force: modéliser en 3D la structure du TRPA1. "La douleur est là pour nous avertir que certaines choses peuvent nous blesser, mais aussi pour renforcer les mécanismes de protection", précise-t-il dans une étude publiée par Nature le 8 avril, tout en rajoutant que cette modélisation "peut évidemment aider à créer de nouveaux analgésiques".
Si plusieurs drogues expérimentales utilisent déjà ce fameux "récepteur wasabi", comme le rappelle le Smithsonian magazine, cette représentation 3D pourrait aider à en créer de nouvelles. Car actuellement, les médicaments développés sont réalisés un peu au "hasard", via des erreurs et des essais. Mais cette modélisation permet de voir exactement où sur cette structure le composé chimique du wasabi se "colle". Et donc faciliter la compréhension du mécanisme.

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