GASTRONOMIE - Il n'y a pas si longtemps de cela, lorsque nous allions diner dans un gastro, c'était un peu la messe. Un vieux serveur au frac noir repassé des centaines de fois, nous servait cérémonieusement ou avec désinvolture, c'était selon les jours. Dans tous les cas, pas une mouche ne volait dans la salle, les plats sous cloche se succédaient avec leur intitulé ampoulé.
On était presque soulagé lorsque le diner s'achevait.
C'était avant Masterchef et Top chef, c'était avant que les chefs deviennent des hommes d'affaires rivalisant d'imagination pour imprimer durablement l'univers de la gastronomie, c'était avant que la nouvelle génération de cuisiniers deviennent des rock stars, jolis garçons et jolies filles, c'était avant que tous les foodistas de la planète trouvent normal de réserver 6 mois à l'avance une table chez Noma à Copenhague, au Fat duck dans le Berkshire anglais ou chez Utraviolet à Shanghai, c'était avant que dans les diners, la conversation la plus pointue tourne sur nos dernières expériences culinaires, c'était avant que les stages de cuisine remplacent les stages de kart pour les cadres méritants.
Il y a déjà 25 ans, sous l'impulsion de Jack Lang alors ministre, deux hommes visionnaires, associant leur talent, ont imaginé l'institut Bocuse à Ecully près de Lyon.
Le chef Paul Bocuse, monument et référence de la gastronomie rêvait avec Gérard Pelisson co-fondateur du groupe Accor de créer une école d'excellence en matière d'hôtellerie, cuisine et arts culinaires.
Depuis 2000 élèves sont sortis de l'école et travaillent dans 22 pays du monde.
Pouvaient-ils imaginaient à ce moment là, l'engouement incroyable que la cuisine allait susciter, pouvaient-ils penser que l'on se distinguerait plus par nos expériences de voyages que par une nouvelle voiture, ou une nouvelle robe.
Aujourd'hui, les jeunes se rêvent aux commandes d'un restaurant, en salle ou en cuisine, ils se sentent citoyens du monde et aspirent à partir travailler dans un hôtel lodge dans le désert du Kalahari ou de l'Utah.
Avant, on faisait un C.A.P cuisinier lorsqu'il n'y avait plus de place ailleurs, lorsqu'on ne savait pas trop bien quoi faire.
Désormais, 100 % des élèves sortant d'Ecully trouvent un travail dans les trois mois.
Aujourd'hui, l'institut Paul Bocuse joue à guichet fermé, et même si le campus déjà immense, doté de multiples structures encourageant l'apprentissage va s'agrandir et accueillir plus d élèves, inutile de s'énerver, la rentrée de septembre est déjà complète.
Cuisine et hôtellerie made in France et faites d'excellence : on dit Cocorico !
Institut Paul Bocuse
Ecole internationale de Management Hôtellerie, Restauration & arts culinaires
www.institutpaulbocuse.com
On était presque soulagé lorsque le diner s'achevait.
C'était avant Masterchef et Top chef, c'était avant que les chefs deviennent des hommes d'affaires rivalisant d'imagination pour imprimer durablement l'univers de la gastronomie, c'était avant que la nouvelle génération de cuisiniers deviennent des rock stars, jolis garçons et jolies filles, c'était avant que tous les foodistas de la planète trouvent normal de réserver 6 mois à l'avance une table chez Noma à Copenhague, au Fat duck dans le Berkshire anglais ou chez Utraviolet à Shanghai, c'était avant que dans les diners, la conversation la plus pointue tourne sur nos dernières expériences culinaires, c'était avant que les stages de cuisine remplacent les stages de kart pour les cadres méritants.
Il y a déjà 25 ans, sous l'impulsion de Jack Lang alors ministre, deux hommes visionnaires, associant leur talent, ont imaginé l'institut Bocuse à Ecully près de Lyon.
Le chef Paul Bocuse, monument et référence de la gastronomie rêvait avec Gérard Pelisson co-fondateur du groupe Accor de créer une école d'excellence en matière d'hôtellerie, cuisine et arts culinaires.
Depuis 2000 élèves sont sortis de l'école et travaillent dans 22 pays du monde.
Pouvaient-ils imaginaient à ce moment là, l'engouement incroyable que la cuisine allait susciter, pouvaient-ils penser que l'on se distinguerait plus par nos expériences de voyages que par une nouvelle voiture, ou une nouvelle robe.
Aujourd'hui, les jeunes se rêvent aux commandes d'un restaurant, en salle ou en cuisine, ils se sentent citoyens du monde et aspirent à partir travailler dans un hôtel lodge dans le désert du Kalahari ou de l'Utah.
Avant, on faisait un C.A.P cuisinier lorsqu'il n'y avait plus de place ailleurs, lorsqu'on ne savait pas trop bien quoi faire.
Désormais, 100 % des élèves sortant d'Ecully trouvent un travail dans les trois mois.
Aujourd'hui, l'institut Paul Bocuse joue à guichet fermé, et même si le campus déjà immense, doté de multiples structures encourageant l'apprentissage va s'agrandir et accueillir plus d élèves, inutile de s'énerver, la rentrée de septembre est déjà complète.
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Institut Paul Bocuse
Ecole internationale de Management Hôtellerie, Restauration & arts culinaires
www.institutpaulbocuse.com
Retrouvez Sophie Menut, ses recettes et bien plus encore sur son site www.sophie-menut.fr
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