SANTÉ - Aujourd'hui, 3,2 millions de personnes en France sont au bord du "burn-out". Seules 200 à 300 personnes ont réussi à faire reconnaître le caractère professionnel de ce mal.
L'arrivée de cette "nouvelle" pathologie attachée au monde du travail suscite des peurs et des réactions de défense de toutes les parties prenantes dont:
1- l'Etat, qui s'inquiète des frais occasionnés par son traitement;
2- l'employeur, qui s'alarme d'une nouvelle entrave à son activité.
L'un comme l'autre redoutent la mise en cause de leurs activités voire de leurs responsabilités dans cette "singulière pathologie" du "trop de travail".
On en oublierait de chercher la définition auprès de spécialistes et les traitements qu'ils supposent. C'est bien dommage car les solutions adaptées seraient propres à les rassurer mais surtout à faire de considérables économies dans ces systèmes censés prendre en charge notre bonheur et notre santé.
Jusqu'à récemment, le "burn-out", faute d'être reconnu, a été considéré comme une dépression et traité comme tel dans le cadre d'un arrêt de travail. Les antidépresseurs sont inefficaces mais surtout viennent ajouter leurs effets secondaires aux signes premiers de la maladie qui se caractérisent par des troubles cognitifs, une perte de mémoire, un manque d'attention, une absence des facultés de synthèse.
Cette "incurie" a un prix, le burn-out s'est traduit par des arrêts de plusieurs mois à plusieurs années. L'arrêt de travail est un aveu d'échec de la prévention et devrait être réservé aux cas les plus graves, c'est-à-dire a ceux qui, faute d'être traités, ont sombré dans la dépression.
Cette "mise en vacance forcée" est vécue comme un arrêt de mort de la part des personnes qui en souffrent, voire un sentiment de culpabilité, d'indignité et de perte d'intégrité sur fond d'aggravation des symptômes.
La solution passe par les découvertes récentes des neurosciences et les capacités du cerveau à régénérer à l'infini les connexions neuronales qui l'habitent. Selon ces chercheurs, au lieu de mettre les circuits au repos, il faut, tout au contraire, solliciter cet organe pour qu'il en fabrique d'autres. De la même façon, si vous perdez un bras, vous recréez de nouveaux circuits pour rendre le bras restant tout aussi efficace que l'était l'ancien.
A partir de cette analyse, il est possible de mettre en place différentes actions de prévention dans le cadre du travail, tout arrêt restant un échec de la prévention. Ainsi, ce traitement ne pourra trouver sa juste place que dans la compréhension du trouble par toutes les parties prenantes.
Cela suppose d'écarter tout esprit polémique pour le bien du patient et du travail lui-même. La prévention de la maladie par les traitements déjà existants permet de s'adresser à quelqu'un de soucieux de préserver son activité mentale voire de l'améliorer au fil du temps.
L'arrivée de cette "nouvelle" pathologie attachée au monde du travail suscite des peurs et des réactions de défense de toutes les parties prenantes dont:
1- l'Etat, qui s'inquiète des frais occasionnés par son traitement;
2- l'employeur, qui s'alarme d'une nouvelle entrave à son activité.
L'un comme l'autre redoutent la mise en cause de leurs activités voire de leurs responsabilités dans cette "singulière pathologie" du "trop de travail".
On en oublierait de chercher la définition auprès de spécialistes et les traitements qu'ils supposent. C'est bien dommage car les solutions adaptées seraient propres à les rassurer mais surtout à faire de considérables économies dans ces systèmes censés prendre en charge notre bonheur et notre santé.
Jusqu'à récemment, le "burn-out", faute d'être reconnu, a été considéré comme une dépression et traité comme tel dans le cadre d'un arrêt de travail. Les antidépresseurs sont inefficaces mais surtout viennent ajouter leurs effets secondaires aux signes premiers de la maladie qui se caractérisent par des troubles cognitifs, une perte de mémoire, un manque d'attention, une absence des facultés de synthèse.
Cette "incurie" a un prix, le burn-out s'est traduit par des arrêts de plusieurs mois à plusieurs années. L'arrêt de travail est un aveu d'échec de la prévention et devrait être réservé aux cas les plus graves, c'est-à-dire a ceux qui, faute d'être traités, ont sombré dans la dépression.
Cette "mise en vacance forcée" est vécue comme un arrêt de mort de la part des personnes qui en souffrent, voire un sentiment de culpabilité, d'indignité et de perte d'intégrité sur fond d'aggravation des symptômes.
La solution passe par les découvertes récentes des neurosciences et les capacités du cerveau à régénérer à l'infini les connexions neuronales qui l'habitent. Selon ces chercheurs, au lieu de mettre les circuits au repos, il faut, tout au contraire, solliciter cet organe pour qu'il en fabrique d'autres. De la même façon, si vous perdez un bras, vous recréez de nouveaux circuits pour rendre le bras restant tout aussi efficace que l'était l'ancien.
A partir de cette analyse, il est possible de mettre en place différentes actions de prévention dans le cadre du travail, tout arrêt restant un échec de la prévention. Ainsi, ce traitement ne pourra trouver sa juste place que dans la compréhension du trouble par toutes les parties prenantes.
Cela suppose d'écarter tout esprit polémique pour le bien du patient et du travail lui-même. La prévention de la maladie par les traitements déjà existants permet de s'adresser à quelqu'un de soucieux de préserver son activité mentale voire de l'améliorer au fil du temps.
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