Tandis qu'il agonise, on refuse encore une fois à Vincent le droit de mourir !
Dans Recherches physiologiques sur la vie et la mort, Bichat a écrit : "La vie est un ensemble de fonctions qui résistent à la mort"
Et c'est là tout le problème. Car ces fonctions qui résistent à la mort ne sont pas en elles-mêmes dispensatrices de dignité, mais uniquement de résistances mécaniques dépourvues de toute valeur morale.
Or, l'Homme a le devoir de privilégier la dignité aux simples mécanismes de résistance, et c'est de son ressort que de s'autoriser à protéger la dignité du genre humain.
Le cas de Vincent Lambert va ainsi au-delà de la simple personne de Vincent, il soulève une question morale de prise de responsabilité de la société des hommes à laquelle chacun accepte d'appartenir du moment qu'il ne la quitte pas... donnant ainsi "de facto" à cette société le droit et le devoir de faire respecter cette dignité qui est le propre de l'humain. Et ce, indépendamment des convictions religieuses,spirituelles ou philosophiques.
D'aucuns prétendront que notre vie nous appartient et que nul ne devrait pouvoir en disposer... Mais l'hypocrisie sonne creux. Que font en effet les gouvernements de toutes les nations du monde sinon disposer, au nom de je ne sais quelle démocratie inexistante en fait, de notre opinion et de notre volonté... hypothéquant ainsi notre accession à ce que certains appellent le "bonheur" ?
Pourquoi alors cette fausse pudeur qui consiste à faire comme si on voulait considérer "la vie à tout prix" comme n"étant pas du ressort de la Sociéte des Hommes ? Pourquoi ne pas considérer "la mort heureuse" comme une décision appartenant à ceux qui aiment et qui respectent ceux qui s'en vont ?
Pourquoi ne pas inclure dans la Loi,le droit de s'en prévaloir.. .et de la faire appliquer ?
"Il y a des crimes qui deviennent respectables à force de durer" a écrit Nietzsche. Il avait malheureusement raison.
Dans Recherches physiologiques sur la vie et la mort, Bichat a écrit : "La vie est un ensemble de fonctions qui résistent à la mort"
Et c'est là tout le problème. Car ces fonctions qui résistent à la mort ne sont pas en elles-mêmes dispensatrices de dignité, mais uniquement de résistances mécaniques dépourvues de toute valeur morale.
Or, l'Homme a le devoir de privilégier la dignité aux simples mécanismes de résistance, et c'est de son ressort que de s'autoriser à protéger la dignité du genre humain.
Lire aussi:
Le cas de Vincent Lambert va ainsi au-delà de la simple personne de Vincent, il soulève une question morale de prise de responsabilité de la société des hommes à laquelle chacun accepte d'appartenir du moment qu'il ne la quitte pas... donnant ainsi "de facto" à cette société le droit et le devoir de faire respecter cette dignité qui est le propre de l'humain. Et ce, indépendamment des convictions religieuses,spirituelles ou philosophiques.
D'aucuns prétendront que notre vie nous appartient et que nul ne devrait pouvoir en disposer... Mais l'hypocrisie sonne creux. Que font en effet les gouvernements de toutes les nations du monde sinon disposer, au nom de je ne sais quelle démocratie inexistante en fait, de notre opinion et de notre volonté... hypothéquant ainsi notre accession à ce que certains appellent le "bonheur" ?
Pourquoi alors cette fausse pudeur qui consiste à faire comme si on voulait considérer "la vie à tout prix" comme n"étant pas du ressort de la Sociéte des Hommes ? Pourquoi ne pas considérer "la mort heureuse" comme une décision appartenant à ceux qui aiment et qui respectent ceux qui s'en vont ?
Pourquoi ne pas inclure dans la Loi,le droit de s'en prévaloir.. .et de la faire appliquer ?
"Il y a des crimes qui deviennent respectables à force de durer" a écrit Nietzsche. Il avait malheureusement raison.
Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.
Pour suivre les dernières actualités en direct, cliquez ici.