FUTUR - Le CHRU de Montpellier a présenté lundi un système permettant d'observer et d'imprimer en 3D l'embryon humain préimplantatoire, ce qui pourrait permettre à terme de doubler le taux de réussite de la fécondation in vitro (FIV).
"Jusqu'à présent dans le cas d'une AMP (assistance médicale à la procréation), on observait les embryons au microscope sur un seul plan. Avec cette avancée médicale, nous prenons plusieurs plans de l'embryon que nous plaçons dans un logiciel, ce qui permet de le reconstituer et de l'imprimer également en 3D", a expliqué le Pr Samir Hamamah, chef du département de reproduction in vitro du CHRU de Montpellier.
"Avec cette approche non invasive, nous améliorons de façon significative le choix de l'embryon à replacer dans la cavité utérine et nous espérons doubler la réussite de la FIV qui est actuellement de 20%", a ajouté le Pr Hamamah, soulignant qu'il y a "un respect total de l'éthique".
L'évaluation morphologique réalisée de manière conventionnelle au microscope optique a montré ses limites sur le meilleur choix des embryons, a rappelé ce médecin, soulignant que, malgré l'amélioration des techniques, 85% des embryons conçus in vitro et sélectionnés sur leurs critères morphologiques ne s'implantent pas.
Cette innovation, fruit de la collaboration entre l'Inserm, l'Université de Montpellier 1, le CHRU et la société Tridology est l'œuvre du Pr Hamamah, du Dr Élodie Scalici et du Dr Samuel Mérigeaud. Elle a fait l'objet le 1er juillet d'un dépôt de brevet pour l'Europe et les États-Unis, a précisé le Pr Hamamah.
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"Jusqu'à présent dans le cas d'une AMP (assistance médicale à la procréation), on observait les embryons au microscope sur un seul plan. Avec cette avancée médicale, nous prenons plusieurs plans de l'embryon que nous plaçons dans un logiciel, ce qui permet de le reconstituer et de l'imprimer également en 3D", a expliqué le Pr Samir Hamamah, chef du département de reproduction in vitro du CHRU de Montpellier.
1ère mondiale au CHU de Montpellier : l'impression en 3D d'un embryon humain pic.twitter.com/9JVpnZIV6l
— Sébastien Hoebrechts (@SHoebrechts) 22 Septembre 2014
Le CHU #Montpellier imprime un embryon en 3D pour mieux évaluer la fécondation in vitro. 1ère mondiale. #Impression3D pic.twitter.com/zMtDeeWNQL
— Nicolas Bonzom (@nicolasbonzom) 22 Septembre 2014
"Avec cette approche non invasive, nous améliorons de façon significative le choix de l'embryon à replacer dans la cavité utérine et nous espérons doubler la réussite de la FIV qui est actuellement de 20%", a ajouté le Pr Hamamah, soulignant qu'il y a "un respect total de l'éthique".
L'évaluation morphologique réalisée de manière conventionnelle au microscope optique a montré ses limites sur le meilleur choix des embryons, a rappelé ce médecin, soulignant que, malgré l'amélioration des techniques, 85% des embryons conçus in vitro et sélectionnés sur leurs critères morphologiques ne s'implantent pas.
Cette innovation, fruit de la collaboration entre l'Inserm, l'Université de Montpellier 1, le CHRU et la société Tridology est l'œuvre du Pr Hamamah, du Dr Élodie Scalici et du Dr Samuel Mérigeaud. Elle a fait l'objet le 1er juillet d'un dépôt de brevet pour l'Europe et les États-Unis, a précisé le Pr Hamamah.
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