ALIMENTATION - L'annonce avait été faite en juillet 2014. La viande vendue en libre service dans les supermarchés serait désormais accompagnée d'une étiquette simplifiée et d'une note d'une à trois étoiles en fonction de sa qualité. Ce mercredi 3 décembre, l'interprofession du bétail et des viandes (Interbev) a présenté ces nouvelles étiquettes qui seront en rayon progressivement dès le mois de décembre.
Pour une information au consommateur "plus simple et plus compréhensible", les grandes et moyennes surfaces pourront ainsi utiliser des termes génériques comme "steak" ou "rôti" sur les morceaux vendus en libre-service et n'auront plus besoin de détailler le nom précis du muscle (tende de tranche, jumeau...), "peu connu" des clients.
Par ailleurs, cette dénomination s'accompagnera d'un classement par étoile selon la qualité, un peu comme pour les hôtels, trois étoiles correspondant à la qualité maximale et une étoile "pour le potentiel de qualité le moins élevé". Ainsi un steak ou un rôti issu d'un rond de tranche affranchi, une entame de tende de tranche seront classés trois étoiles; tandis qu'un steak ou un rôti découpés dans un talon du tende de tranche, un rond de gîte-noix affranchi bénéficiera seulement d'une étoile.
Une étiquette qui "va dans le bon sens"
Pour Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que Choisir interrogé par l'AFP, "ce système d'étoiles pour apprécier la qualité va dans le bon sens car, dans un contexte de baisse générale de la consommation de produits bruts en faveur des plats préparés, l'expertise des consommateurs pour les produits bruts n'est plus la même".
Mais "il y a encore beaucoup à faire pour les produits préparés où l'étiquetage se limite au type de viande utilisée" (viande de bœuf...), sans mention du morceau ni de l'origine. Car, rappelle-t-il, la Commission européenne bloque sur ce sujet alors que des pays comme la France poussent pour que l'étiquetage des plats préparés soit renforcé depuis le scandale des lasagnes au cheval qui a jeté la suspicion sur les pratiques de l'industrie agroalimentaire. En février dernier, les professionnels des filières d'élevage désireux de restaurer la confiance des consommateurs ont présenté le nouveau logo "Viandes de France", une certification bleu blanc rouge volontaire, associant transformateurs et distributeurs en faveur de la qualité et de la transparence.
La viande fraîche a, elle, des règles d'étiquetage beaucoup plus précises, puisque l'indication de l'origine est obligatoire en boucherie, comme sur les viandes emballées vendues en rayon.
Pour une information au consommateur "plus simple et plus compréhensible", les grandes et moyennes surfaces pourront ainsi utiliser des termes génériques comme "steak" ou "rôti" sur les morceaux vendus en libre-service et n'auront plus besoin de détailler le nom précis du muscle (tende de tranche, jumeau...), "peu connu" des clients.
Voici un exemple d'une nouvelle étiquette (passez votre souris sur l'image pour en savoir plus):
Par ailleurs, cette dénomination s'accompagnera d'un classement par étoile selon la qualité, un peu comme pour les hôtels, trois étoiles correspondant à la qualité maximale et une étoile "pour le potentiel de qualité le moins élevé". Ainsi un steak ou un rôti issu d'un rond de tranche affranchi, une entame de tende de tranche seront classés trois étoiles; tandis qu'un steak ou un rôti découpés dans un talon du tende de tranche, un rond de gîte-noix affranchi bénéficiera seulement d'une étoile.
Une étiquette qui "va dans le bon sens"
Pour Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que Choisir interrogé par l'AFP, "ce système d'étoiles pour apprécier la qualité va dans le bon sens car, dans un contexte de baisse générale de la consommation de produits bruts en faveur des plats préparés, l'expertise des consommateurs pour les produits bruts n'est plus la même".
Mais "il y a encore beaucoup à faire pour les produits préparés où l'étiquetage se limite au type de viande utilisée" (viande de bœuf...), sans mention du morceau ni de l'origine. Car, rappelle-t-il, la Commission européenne bloque sur ce sujet alors que des pays comme la France poussent pour que l'étiquetage des plats préparés soit renforcé depuis le scandale des lasagnes au cheval qui a jeté la suspicion sur les pratiques de l'industrie agroalimentaire. En février dernier, les professionnels des filières d'élevage désireux de restaurer la confiance des consommateurs ont présenté le nouveau logo "Viandes de France", une certification bleu blanc rouge volontaire, associant transformateurs et distributeurs en faveur de la qualité et de la transparence.
La viande fraîche a, elle, des règles d'étiquetage beaucoup plus précises, puisque l'indication de l'origine est obligatoire en boucherie, comme sur les viandes emballées vendues en rayon.
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