VINS - Denis Dalibot a eu plusieurs vies. En 1987, il est embauché comme directeur financier de la holding Agache (Bernard Arnault) dont il deviendra la directeur général dix ans plus tard. Administrateur de Christian Dior en 2000, il va s'occuper d'un nombre considérable de sociétés du groupe, jusqu'à devenir le directeur financier du groupe Arnault, structure faîtière de la galaxie de l'homme d'affaire. En 1997, c'est l'année qui nous intéresse : Denis Dalibot rachète le château de Brande Bergère, un peu au nord de Saint-Emilion.
Comprendre le produit
"À l'époque j'avais de très beaux vins, j'ai d'ailleurs encore de très bons vins dans ma cave. Mon idée au départ était de faire du vin pour mieux comprendre le produit. Vu le terroir, j'ai senti assez vite le potentiel et j'ai augmenté les exigences". Depuis, Brande Bergère truste les récompenses. L'année dernière, la revue Gault & Millau a classé le rosé de Brande-Bergère premier de tous les rosés produits dans le Bordelais et la Revue du vin de France a classé le primeur rouge 2013 premier vin de tous les bordeaux et bordeaux supérieurs.
Comment expliquer un tel succès? "J'aime la fraicheur dans le vin, le cabernet franc apporte cette touche élégante. Nous réussissons à les amener à maturité parce que nous avons de très beaux terroirs". En effet, le millésime 2009 dégusté est incroyable sur la tension et la minéralité. Aucune extraction malheureuse, un boisé fondu et totalement intégré, pour peu on l'aurait confondu avec le plus élégant et distingué 2010.
Être le meilleure des bordeaux supérieurs
Situé au nord de la zone d'appellation des bordeaux et bordeaux supérieurs, le terroir de Brande Bergère est un plateau argileux qui continue jusque Pomerol. Ce sont ces derniers vins qui font rêver M. Dalibot. Il se rappelle qu'en 2003, année caniculaire, "le millésime fut magique, je me suis dit que le terroir n'était pas banal. C'est là que j'ai réellement verbalisé mon intention, celle d'être le meilleur des bordeaux supérieur, dans la finesse et la distinction". Rassuré par son pédologue qui a confirmé que le plateau drainé et la croupe en pente étaient aussi bons qu'à Pomerol, il poursuit son objectif avec détermination. Dix ans après, le pari est en passe d'être réussi.
Sous la houlette du directeur Cyril Tessier, les œnologues Gilles Poquet (Cheval Blanc) et Thomas Duclos ont réalisé deux vins sur les huit hectares du domaine: le grand vin la cuvée O'Byrne (11 euros) avec une majorité de cabernets (35% franc et 25% sauvignon) suivi d'un élevage de douze mois sur un tiers de barriques neuves et le second vin, le château Brande Bergère (7 euros) avec une majorité de merlot. Déjà présents à la Grande Epicerie et dans des restaurants étoilés comme l'Arpège d'Alain Passard (trois macarons), Denis Dalibot, qui connaît bien le succès, sait que le plus difficile n'est pas tant de réussir que « de rester en haut de l'affiche ».
Comprendre le produit
"À l'époque j'avais de très beaux vins, j'ai d'ailleurs encore de très bons vins dans ma cave. Mon idée au départ était de faire du vin pour mieux comprendre le produit. Vu le terroir, j'ai senti assez vite le potentiel et j'ai augmenté les exigences". Depuis, Brande Bergère truste les récompenses. L'année dernière, la revue Gault & Millau a classé le rosé de Brande-Bergère premier de tous les rosés produits dans le Bordelais et la Revue du vin de France a classé le primeur rouge 2013 premier vin de tous les bordeaux et bordeaux supérieurs.
Avec la recette proposée faite de filets de rougets à la niçoise, on pense naturellement à un vin blanc ou à un rouge plutôt léger à base de gamay ou de cabernet franc. Le château de Brande Bergère est une très belle option qui ouvre des perspectives intéressantes.
Comment expliquer un tel succès? "J'aime la fraicheur dans le vin, le cabernet franc apporte cette touche élégante. Nous réussissons à les amener à maturité parce que nous avons de très beaux terroirs". En effet, le millésime 2009 dégusté est incroyable sur la tension et la minéralité. Aucune extraction malheureuse, un boisé fondu et totalement intégré, pour peu on l'aurait confondu avec le plus élégant et distingué 2010.
Être le meilleure des bordeaux supérieurs
Situé au nord de la zone d'appellation des bordeaux et bordeaux supérieurs, le terroir de Brande Bergère est un plateau argileux qui continue jusque Pomerol. Ce sont ces derniers vins qui font rêver M. Dalibot. Il se rappelle qu'en 2003, année caniculaire, "le millésime fut magique, je me suis dit que le terroir n'était pas banal. C'est là que j'ai réellement verbalisé mon intention, celle d'être le meilleur des bordeaux supérieur, dans la finesse et la distinction". Rassuré par son pédologue qui a confirmé que le plateau drainé et la croupe en pente étaient aussi bons qu'à Pomerol, il poursuit son objectif avec détermination. Dix ans après, le pari est en passe d'être réussi.
Sous la houlette du directeur Cyril Tessier, les œnologues Gilles Poquet (Cheval Blanc) et Thomas Duclos ont réalisé deux vins sur les huit hectares du domaine: le grand vin la cuvée O'Byrne (11 euros) avec une majorité de cabernets (35% franc et 25% sauvignon) suivi d'un élevage de douze mois sur un tiers de barriques neuves et le second vin, le château Brande Bergère (7 euros) avec une majorité de merlot. Déjà présents à la Grande Epicerie et dans des restaurants étoilés comme l'Arpège d'Alain Passard (trois macarons), Denis Dalibot, qui connaît bien le succès, sait que le plus difficile n'est pas tant de réussir que « de rester en haut de l'affiche ».
Retrouvez Fabrizio Bucella dans la Revue du Vin de France et dans l'école de dégustation de vin Inter Wine & Dine (IWD):
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