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Une semaine de haute couture en dessins

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Ce que j'ai retenu des podiums de haute couture en 7 points (et un peu plus même ):

Un brin de surréalisme... version baroque chez Schiapparelli, "Bowiesque" chez Maison Margiela;

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Les manches ballons des tailleurs Chanel;

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Les muses eighties du Palace: Eva, Farida mais surtout Edwige, s'invitent chez Gaultier. Lame de rasoir à l'oreille et boots de strass aux pieds inspirées de la princesse punk Belmore qui nous a quitté récemment. Tiens, ça me donne envie de lire du Simon Liberati!

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De l'insecte qui se promène sur une oreille chez Chanel, et se décline en broderie chez Dior;

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Des épaules dénudées qui permettent de revisiter les classiques de Mr Dior, comme si les vêtements glissaient de la silhouette. La femme dior s'épure, mise en beauté "less is more »;

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Le blanc décroissant chez Margiela, croissant chez Viktor & Rolf et leur collection de masques (un peu Picasso) qui viennent recouvrir les corps jusqu'à les faire disparaître;

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Les chaussures: du pointu chez Dior, de la dr Martens chez V&R, un peu de plate forme chez Chanel, de la boots chez Margiela et Gaultier. Bref fini les échasses qui tordent les chevilles. Le maquillage aussi se fait naturel, discret et, parfois, un peu vintage (JPG), ou Cléopatre (Chanel).

Ce qui laisse plus perplexe: le retour du cheveu gaufré et la déco "assiettes de mamie"...?!

Lire aussi:

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Certaines vaccinations sont-elles optionnelles pour des raisons médicales ou économiques?

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SANTÉ - Aujourd'hui, en France, il ne reste que trois vaccinations obligatoires et remboursées pour l'ensemble de la population: le vaccin antidiphtérique, le vaccin antitétanique et le vaccin antipoliomyélitique. Si la plupart des autres sont recommandés et remboursés, certains autres, curieusement, ont reçu une autorisation de mise sur le marché avec un service médical rendu jugé insuffisant pour qu'ils soient inscrits sur la liste des produits remboursés. Ces différences de statut rendent difficile la compréhension des controverses actuelles autour du maintien du caractère obligatoire des trois vaccinations qui le sont encore.

Certes, la polémique relancée sur la vaccination ne vise pas à remettre en cause son bien-fondé. On sait qu'elle a largement contribué à éradiquer des maladies auxquelles les peuples de tous pays, durant les siècles, payaient de très lourds tributs en termes de vies humaines. Jusqu'à l'apparition du vaccin anti-typhoïde et la vaccination de tous les soldats rendue obligatoire par la loi Labbé du 28 mars 1914, la typhoïde a sans doute tué dans les tranchées de 14-18 autant d'hommes que les balles...

En revanche, cette polémique remet en cause le principe de la vaccination obligatoire, ce qui est plus dérangeant. Il faut dire que les arguments avancés par les tenants de cette libéralisation sont assez convaincants. La France et l'Italie sont les seuls pays à maintenir une obligation vaccinale pour les enfants et malgré cela, le taux d'immunisation dans la population générale n'est pas meilleur que dans les autres pays. Tous les patients ne respectent pas cette obligation, ni tous les médecins, et globalement il n'y a guère de sanction.

Ceux qui voudraient vacciner leurs enfants contre les seules maladies obligatoires ne le peuvent pas car tous les vaccins disponibles contre ces trois maladies comportent aussi des vaccinations facultatives contre d'autres maladies. Sans parler des ruptures de stock de certains produits alors que la vaccination était obligatoire... De plus, la notion de vaccins obligatoires et facultatifs perturbe les personnes en suscitant des questions sur les raisons de cette classification: s'il est facultatif, ce vaccin est-il vraiment efficace?

Les dangers du tout facultatif

Mais rendre tous les vaccins facultatifs, ou du moins faire que la décision de la vaccination se fasse sur la base d'une démarche personnelle et volontaire, pose aussi des problèmes. Quel niveau d'information guidera le choix, chacun devant se faire son opinion auprès de médecins peu enclins à pouvoir discuter bien longtemps sur ce sujet?

Cette situation n'introduira-t-elle pas une inégalité sanitaire, les personnes vaccinées servant de remparts à celles non vaccinées en contribuant à bloquer les chaînes de contamination en cas de survenue d'une épidémie majeure? Cette situation ne contribuera-t-elle pas aussi à diminuer le taux des vaccinations facultatives qui sont pourtant indispensables : vaccination contre l'hépatite B, les cancers de l'utérus ou simplement la coqueluche ou la rougeole dont une épidémie est réapparue en France?

Et puis il y a aussi une autre crainte. Les vaccins devenant facultatifs, l'assurance maladie aura-t-elle encore vocation à les rembourser ? Certes on pourra argumenter que nombre de vaccins dits facultatifs sont aujourd'hui pris en charge par l'assurance maladie, mais la tentation pourrait être forte de prendre prétexte du caractère facultatif pour juger insuffisant le service médical rendu, ou réduire le taux de remboursement.

Il faut espérer que la polémique ne vise pas simplement à faire des économies à terme. Ce serait d'autant plus dommage que la vaccination est l'un des rares domaines où la France occupe encore une place très forte en étant parmi les pays les plus innovants et les plus exportateurs dans le monde. La réponse nous sera sans doute donnée par l'attitude de l'assurance maladie face à l'éventuelle libéralisation des vaccinations jusqu'à présent obligatoires.

Soit elle communiquera très fort sur leur intérêt pour maintenir une couverture vaccinale la plus importante possible et supportera le coût de la vaccination en plus du coût de sa promotion ; soit elle laissera faire, quitte à payer un jour ou l'autre le coût induit par la réapparition des maladies tandis que les personnes connaîtront à nouveau ce que signifie le mot "épidémie". A une époque où les épidémies infectieuses sont en pleine réapparition (virus Zika, Ebola, Chikungunya, Influenza A H1N1, etc.), il est peut-être imprudent d'écorner l'image d'efficacité de la vaccination.


Lire aussi :

» Virus Zika: l'OMS décrète "une urgence de santé publique de portée mondiale"

» Risques, propagation, localisation... Tout ce qu'il faut savoir sur le virus Zika

» L'OMS s'attend à 3 à 4 millions de cas de virus Zika sur le continent américain

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L'émission des HuffPlayers: "Je mange de la viande et je ne culpabilise pas, suis-je normal?"

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ALIMENTATION - Les HuffPlayers c'est quoi ? Le principe de ce nouveau rendez-vous est de poser une question à deux blogueurs du HuffPost, deux "HuffPlayers" qui participeront ainsi à un débat par visioconférence, animé par l'un de nos journalistes.

Pour cette deuxième émission des HuffPlayers, le thème est le végétarisme avec cette question:

"Je mange de la viande et je ne culpabilise pas du tout, suis-je normal?"


Les deux HuffPlayers du jour sont: Muriel Douru, illustratrice, végétarienne et grande défenseure de la cause animale et Stanislas Kraland, journaliste, ancien végétarien et de nouveau mangeur de viande.

huff


Pour revoir la première émission des HuffPlayers "Peut-on défendre la laïcité sans insulter les religions?" :


Peut-on défendre la Laïcité sans insulter les... par LeHuffPost

Lire aussi :

• Toutes les vidéos de nos HuffPlayers

• Les blogs de Muriel Douru

• Les blogs et articles de Stanislas Kraland

• Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Merah huée à cause de son foulard

• BLOG. Néorésister, faire gagner le parti de la société civile

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Une barbie Mattel à l'effigie de la joueuse de football américaine Abby Wambach

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BEAUTÉ - Décidément, plus rien n'arrête Barbie. Le 28 janvier dernier Mattel présentait les trois nouvelles silhouettes de Barbie, visant à briser les diktats beauté de notre société actuelle. Mercredi 3 février, la compagnie de jouets a dévoilé une nouvelle poupée et elle est à l'effigie de la célèbre joueuse de football Abby Wambach.

L'américaine à la retraite, élue meilleure footballeuse de l'année en 2013 par FIFA, est donc devenue le modèle de la dernière poupée Mattel. Lors de la conférence MAKERS en Californie le public a pu découvrir la Barbie blonde aux côtés rasés.

À cette occasion, la jeune femme a pu prendre la parole et confier qu'elle adorait jouer avec cette poupée étant petite, même si elle n'avait pas toujours su s'identifier à travers elle. Pour Abby Wambach, cette création est un réel pas en avant pour l'égalité des sexes.

L'Organisation des Nations unies était également présente et a publié une photo de l'heureuse élue sur Twitter, assurant au passage "la diversité est capitale":





La poupée porte donc le maillot blanc et le numéro 20 de l'attaquante américaine. Elle dispose d'articulations aux bras et aux genoux, ce qui lui permet de courir autour d'un terrain de football -ou de façon plus réaliste, sur la moquette d'une chambre d'enfant.

Honorée et très fière de posséder une Barbie à son effigie, la star du football féminin à poster une photo de la poupée sur son compte Instagram. Précisant que cette dernière aurait peut-être besoin d'une combinaison pour "aller surfer":





Contacté par Le HuffPost, Mattel France a assuré qu'il ne commercialisera pas pour le moment cette Barbie joueuse de foot.

Lors de la coupe du monde, en 2015, une vidéo d'Abby Wambach avait fait le tour du monde. Après un match victorieux contre le Japon, la joueuse s'était précipitée vers les gradins pour embrasser sa compagne:



Lire aussi :

• Les nouvelles Barbie séduisent mais vont être difficiles à vendre

• Petite, grande ou ronde... les nouvelles Barbie vont vous surprendre

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Pourquoi allaiter mon bébé a été un choix très naturel

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Le 3 février dernier le journal Libération publiait une tribune intitulée : Allaitement : cessons de culpabiliser les femmes. Dans ce texte (beaucoup plus court que je ne l'aurais cru vu l'ampleur de l'indignation...) plusieurs femmes, des personnalités publiques, s'insurgent sur ce qu'elles considèrent comme une atteinte au droit de chaque femme à disposer librement de son corps. En cause : une série d'articles de presse et d'études publiées dans des revues médicales, vantant les bienfaits de l'allaitement maternel.

Selon les signataires de cette tribune et les internautes qui ont souscrit à la pétition qui l'accompagne, cette promotion qui est faite de l'allaitement maternel conduit les femmes qui ont choisi de nourrir leurs bébés au biberon à "affronter une culpabilisation permanente".

Je ne vous cache pas que j'ai bondi en lisant cela. Je me suis demandée de qui on se moquait au juste ?

A qui est-ce que l'on demande de quitter un magasin ou un restaurant au motif qu'il est indécent d'allaiter son enfant dans un lieu public ? Et cela peu importe l'âge du bébé ou le soin qu'a pris la maman pour cacher son sein. Qui est-ce qui balise avant chaque voyage en train en se demandant comment va se passer la tétée et combien de regards de dégout et d'indignation il va falloir ignorer. Quelles sont celles qui se font insulter ou mater avec concupiscence dans les parcs ? Certainement pas celles qui donnent le biberon. Est-ce qu'elles devraient elles aussi être importunées et envoyées aux chiottes pour nourrir leur bébé ? Bien sûr que non. Aucune femme ne devrait être inquiétée pour avoir choisi de nourrir son enfant au biberon ou au sein.

Mais lorsque l'on en vient à lancer une pétition évoquant les droits des femmes et l'histoire de leurs luttes, je m'attends à une atteinte réelle et grave.

Le web permet la vulgarisation et une diffusion à plus grande échelle des informations (de l'intox aussi soyons clairs). Tout est là, gratuitement et accessible en quelques clics. Et cela m'a souvent été d'une grande aide durant mes 16 mois d'allaitement. Pourquoi ? Parce que dans la sphère publique, celle-là même que ces femmes accusent d'oppression, il y a non seulement (mine de rien...) pas mal de personnes hostiles à l'allaitement, mais les sympathisants ne sont pas toujours bien informés sur le sujet. Au final rien de surprenant lorsque l'on réalise que le biberon est le pictogramme consacré pour représenter le nourrisson...Vous avez dit "pression" ? Celles qui ont allaité leur enfant au-delà de 6 mois pourront vous en raconter de belles sur le sujet.

Alors oui, les mamans allaitantes sont heureuses de lire de temps à autre des articles qui font la promotion de ce "choix". Parce que lorsque l'on regarde autour de nous on se sent parfois marginale ( une fois j'ai été qualifiée de "hippie"), avec toutes ces belles images de bébés au biberon. Pour moi ces articles ne sont rien d'autre qu'une contribution à la normalisation d'un geste tout ce qu'il y a de plus naturel.

Prenons le côté pratique des choses. Si l'on admet que le choix d'allaiter ou non son enfant est un droit fondamental qui appartient à toutes les femmes et qu'il doit être respecté par tous, pourquoi est-ce que je dois commander un tire-lait à la pharmacie ? Pourquoi ce dernier n'est-il pas tout simplement à ma disposition dans les rayonnages de toutes les pharmacies, à côtés des boîtes de lait infantiles ? Pourquoi est-ce que je peine à faire respecter ce droit par mon employeur lorsque je lui demande un minuscule espace pour pouvoir tirer mon lait ?

Pourquoi est-ce que lorsque je n'ai pas de montée de lait ou que mon bébé n'arrive pas téter pour une raison que j'ignore, je dois contacter une organisation spéciale via internet pour avoir une réponse fiable et un peu de soutien (on ne remerciera jamais assez la Leche League car elle elle reçoit aussi paradoxalement des attaques). Pourquoi la pédiatre ou même le pharmacien au coin de ma rue ne pourrait tout simplement pas me renseigner ? Pourquoi est-ce que je dois mener une enquête approfondie pour savoir si je peux ingérer sans risque pour mon bébé tel ou tel médicament lorsque j'allaite ?

Parce que j'ai fait le choix de l'archaïsme, j'allaite mon bébé au-delà de 6 mois, je ne veux pas couper le cordon, j'exagère, je régresse et je mets en danger des droits durement acquis (dixit Madame Badinter) et j'en passe. Il est temps de passer à autre chose ma bonne dame, votre bébé risque d'avoir des carences !

Pourquoi lorsque j'ouvre un magazine ou lorsque je vais sur un site de parents je ne vois que de minuscules encarts traitant de l'allaitement maternel de manière superficielle (dans le meilleur des cas, sinon c'est carrément de la désinformation), lorsqu'il y a des pages entières (souvent des publi-reportages... ) sur le lait maternisé.

Il a fallu attendre que des célébrités comme Alyssa Milano ou Elle Macpherson s'affichent bébé au sein pour que les femmes allaitantes sortent un peu de derrière le buisson. Et encore, je vous épargne les commentaires des journalistes ou des internautes qui accompagnent les (magnifiques) photos de ces femmes. Certains ont même été jusqu'à parler d'inceste pour des allaitements longue durée. Même ce qualificatif a quelque chose de stigmatisant. Comprenez : vous l'allaitez encoooore ??? !

Il a donc fallu une poignée d'articles aux titres -racoleurs pour certains, je vous l'accorde- pour que vous tapiez du point sur la table et décidiez de vous lancer dans une tribune accompagnée d'une pétition pour crier votre indignation. Culpabilisation vous dites ?

Je n'ai jamais autant lu ou entendu ce mot que depuis que je suis maman. Dès qu'un article vante les bienfaits- réels- de l'allaitement maternel comme d'autres vantent les vertus de la lecture ou du yoga, on assiste à une véritable levée de boucliers portant le slogan halte à culpabilisation. J'ai même pu lire une fois "Fuck l'OMS". Quand on en arrive là il faut quand même se poser des questions.

Nous sommes tous d'accord pour dire que fumer tue, que les pesticides tuent nos enfants dans l'œuf, mais touche pas au biberon ! Je vous vois venir avec vos gros sabots de spécialistes de l'exégèse. Non bien sûr le biberon ne tue pas, MAIS dans de nombreux pays du monde (hé oui le "M" dans OMS c'est pour Mondial et non pour MOI je) il est dangereux pour les femmes d'opter pour du lait maternisé en lieu et place de l'allaitement. Au-delà des questions de salubrité, c'est un choix économiquement risqué. Et l'on parle de nourrissons, de personnes hautement vulnérables donc. La majorité des parents crie hourra lorsque bébé arrête de prendre le biberon parce que l'achat du lait maternisé représente un budget non négligeable. Alors je ne vous dis pas pour les parents de zones du monde défavorisées (et elles sont nombreuses !) où le lait maternisé (de moins bonne qualité) n'est pas beaucoup moins cher.

Mais ça on s'en fiche n'est-ce pas ? On balaie cette réalité qui ne nous concerne pas d'un revers de la main ou d'une petite phrase démagogique : "Comment peut-on mettre sur un pied d'égalité une femme qui accouche dans un pays pauvre avec un environnement insalubre et une femme d'un pays industrialisé avec un accès facile non seulement à l'eau potable mais aux soins médicaux en général ? Non, la situation des mères n'est pas la même dans tous les pays."

Oui bien sûr.

Lorsque vous lisez :

"L'allaitement maternel pourrait sauver 823.000 bébés dans le monde." (Voir l'article dans la rubrique Planète du Monde ici.)

Il faut comprendre :

"seul un enfant sur trois est allaité exclusivement les six premiers mois de son existence dans les pays à revenus faibles ou moyens", (rapport de la revue médicale britannique The Lancet).

Par conséquent, il est très juste d'affirmer que "des millions d'enfants ne bénéficient pas pleinement des bienfaits du lait maternel", au risque de froisser des femmes privilégiées qui ont réellement le choix.

Dans les années 80 en France, les géants du lait en poudre faisaient du lobbying dans les maternités à grand renfort de séminaires pour les personnels soignants, au cours desquels le lait maternisé était présenté comme un complément idéal du lait maternel (Ses séminaires existent toujours et sont toujours sponsorisés par ces mêmes géants...). Pour "motiver" les mamans on leur offrait des la naissances boîtes de lait, biberon et autres goodies. Fort heureusement cela est désormais interdit. Mais les esprits sont restés formatés et dans les pays où les femmes n'ont pas accès de manière libre et éclairée aux informations de santé les choses n'ont jamais évolué.

Choisir oui, mais de manière libre et éclairée. Le choix ne doit pas être alimenté par la désinformation et en matière d'allaitement la coupe est pleine.

Peu importe que les seins se vident à cause des tétés insuffisantes. Que les parents se retrouvent à cours d'argent pour acheter du lait en poudre et passent à une diversification précoce, déséquilibrée et donc dangereuse. Un industriel est là pour vendre son produit pas pour sauver des vies. Les journalistes, les intellectuelles et les femmes privilégiées de manière générale elles ont la possibilité de faire la part des choses. Mais au fond qui se soucie de ces femmes-là et de leurs bébés, tant que nous avons le choix ?

Billet original publié sur bestofd.com

Lire aussi :

• Les mères allaitent moins longtemps leurs bébés en France

• Kim Kardashian se positionne (à sa façon) sur l'allaitement

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Être femme, est-ce un drame?

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De nombreuses discussions avec mes patientes m'ont donné à réfléchir sur la position de la Femme dans notre société puis ces dernières semaines, l'actualité de violences faites aux femmes (crimes sexuels de masse en Allemagne et en Suède dénigrés puis étiquetés incidents en premier lieu, violences conjugales...).

D'abord, la jolie Natalia, 42 ans, souriante et épanouie. Elle était venue me saluer en juillet avant son départ à l'étranger avec son mari Pierre-Edouard et leurs 3 fils. Il avait accepté un très bon poste. L'interrogeant sur ses futures activités (professionnelles ou non) à elle, Natalia m'avait alors scandé: "je n'ai jamais eu besoin de travailler, Pierre-Edouard a toujours bien gagné sa vie". Je n'ai rien contre les femmes au foyer, ni même contre les hommes au foyer. Mais là, cette phrase m'avait atterrée.

Sommes-nous uniquement faites pour combler les vides des Hommes? Prenons-nous encore et toujours la forme du récipient dans lequel on nous place?

Puis, Ariane, 38 ans, tout aussi fraîche et heureuse, qui m'avait déclaré avec fierté: « je ne travaille pas, je m'occupe de mes enfants », et effectivement on la retrouve sur son profil face book avec de multiples photos entourée de ses enfants, au ski, à un mariage, ...Une vraie publicité pour la famille (mais de quelle époque?)

L'éducation des enfants de femmes au foyer est-elle forcément de meilleure qualité?

Tant sur le plan personnel que professionnel, je ne me suis jamais sentie inquiète en tant que femme. En Médecine, j'ai connu un milieu sans doute privilégié avec une certaine mixité et parité, dans ma promotion de ma Faculté parisienne, comme à l'hôpital. Mêmes fonctions, mêmes salaires (de misère) tant pour les aides-soignantes que pour les Professeur(e)s.

Sans être une féministe vociférante ou une jolie féministe aux seins nus et graffités, et (trop rapidement) couverte d'hématomes, j'ignorais qu'un jour le regard posé sur les femmes me soucierait. Je sais malgré tout que j'ai beaucoup de chance de pouvoir m'interroger sur le rôle des Femmes car cela signifie déjà qu'elles en ont vraiment un...

Avant même de regarder la progression de la soumission totale et couvrante des femmes en Orient et en Extrême Orient, assiste-t-on actuellement dans nos pays dits industrialisés à une stagnation, à un recul sur la question des droits de la Femme (considération, sécurité, vie sociale...)?

Les femmes souffrent de nombreuses dominations, et naviguent en eaux troubles, parfois dans des courants contraires. Dans un monde qui fait parfois la part belle à des modèles féminins vides et médiocres, tantôt stars de télé réalité, tantôt anciennes prostituées dont l'existence est aussi éphémère que mammaire.

Elles subissent la domination du genre car malheureusement la suprématie masculine semble toujours ancrée dans les inconscients. La société, même dans les pays industrialisés, se répète des stéréotypes, et maintient les femmes à un rang différent. L'éducation donnée à un garçon ou à une fille est proche mais n'est jamais vraiment identique.

Dès les petites classes et on pardonne plus facilement à un garçon, un cahier sale et mal tenu, ou plus tard sa première cuite... Autre stéréotype: la passivité présumée des femmes (sauf dans leur rôle de mère) dans de multiples univers (dont la sexualité).

En plus, elles ont à subir les luttes entre les classes. Et pour finir, elles s'infligent des rivalités entre elles sur fond de quête absolue de perfection. Ainsi, naissent des sentiments de culpabilité suite à toutes ces pressions.

Travailler les met parfois mal à l'aise car elles voient moins leurs enfants, mais être femmes au foyer aussi parce qu'elles subissent le regard des autres, parfois méprisant, et elles mettent "travaille à son compte" sur leur profil Facebook pour éviter de laisser cette case vide. Je n'ai rien contre ce mode de fonctionnement dans un couple, surtout si ce choix est réalisé dans une totale harmonie. Je serais plutôt gênée, non pas par mon avenir en cas de séparation, mais par un manque d'autonomie proche de celui de l'enfance ou de l'adolescence, une pseudo régression donc. J'aurais aussi l'impression de ne plus poser ma pierre à l'édifice de l'égalité et de la parité.

Les femmes sont trop tiraillées, elles deviennent leurs propres ennemies. Certaines collègues de notre actuelle Ministre de la Santé, lorsqu'elle était chahutée par les professions médicales et paramédicales, l'ont alors jugée attaquée parce que femme, alors même que Françoise Giroud disait jadis:

La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour, où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.


Elles entravent leur propre parité dans certaines circonstances. Comme récemment après Cologne, lorsque des femmes politiques ou des féministes se sont exprimées en proférant les plus grosses inepties. Et la remise en cause du droit à l'avortement en France, avancée féministe d'entre toutes, par une jeune femme, lors de la campagne pour les Régionales, dont le Parti politique est censé incarner le Renouveau.

Allons les femmes, ceci est un cri d'alarme, éduquons nos fils, parlons à nos filles, réagissons pour que ne puisse pas être vécu comme un drame, de naître Femme.

Ce billet est également publié sur le blog Les billets d'humeur du dr.

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Lire aussi:

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PHOTOS. 15 odeurs qui vont vous replonger illico dans les années 90

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INSOLITE - Si certains objets ont le pouvoir de nous projeter directement dans le passé, les odeurs ne sont pas en reste. Du gloss Debbie à la colle Cléopâtre, redécouvrez 15 produits et odeurs cultes de notre enfance.

1/Le gloss Debby

Nos premiers pas dans le monde du maquillage commençaient généralement avec les gloss Debby. Goûts fraise, fruits rouges ou encore pêche... Ces gloss étaient littéralement savoureux.

annes 90

2/La pâte à modeler Play-Doh

La pâte à modeler Play-Doh n'était pas seulement ultra-malléable, elle était aussi très appétissante. Mais si son odeur était plutôt enivrante, mieux valait se retenir de la goûter.

...


3/Les eaux de toilette Eau Jeune

Souvenez-vous, il n'y avait qu'à faire un pas dans la cour du collège ou du lycée pour se prendre une vague d'Eau Jeune en plein dans les narines. Destinées aux adolescentes, ces eaux de toilette étaient ultra-abordables et se déclinaient dans des tonnes de senteurs. Garçonne, Bohême, Possession, Double Je, Eau Future... Qui n'a jamais glissé une bouteille d'Eau Jeune dans le caddie familial juste avant de passer à la caisse ?

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4/Les eaux de toilette Clin d’œil

Pendant que les adolescentes se vidaient des bouteilles entières d'Eau Jeune sur la tête, leurs petites soeurs elles, avaient droit aux eaux de toilette Clin d'oeil. Créées par Bourjois, ces eaux étaient notamment proposées en version Passionnée, Lovely Girl, Silver Dream, ou encore Cosmic Girl. La bonne nouvelle ? Bourjois commercialise encore certains produits de la gamme.

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5/Les poupées Charlotte aux fraises

Les poupées Charlotte aux fraises n'étaient pas seulement très mignonnes, elles sentaient aussi délicieusement bons. Framboise, abricot, marmelade à l'orange, cannelle, il y en avait littéralement pour tous les goûts.

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6/La colle Cléopâtre

Ah, l'école primaire ! Ces cartables Chipie, ces concours de billes... et sa colle Cléopâtre. Symbole olfactif de notre enfance, cette colle en pot se retrouvait aussi bien sur nos découpages que dans notre bouche. Peu à peu détrônée par les sticks (souvenez-vous du tube UHU violet), la colle Cléopâtre reste néanmoins notre madeleine de Proust à nous.

annees 90

7/Les VHS neuves

Ouvrir le boîtier d'une cassette vidéo toute neuve, c'était se prendre une bonne odeur de plastique en pleine tête. Et c'était bon, si bon.

Une photo publiée par Erin Walsh (@lilgooba) le




8/Le shampooing Mixa Bébé

Le shampooing Mixa Bébé n'est pas forcément un produit culte des années 90 puisqu'il semble avoir traversé toutes les générations. Reste que son odeur ultra douce et réconfortante est indubitablement liée à l'enfance.

annees 90

Lire la suite sur

terrafemina


Lire aussi :

» When We Were Young, le groupe qui illustre un certain retour aux années 90

» Les séries télé des années 90 reviennent (et ce serait bien qu'elles aient changé quelques détails)

» Je découvre "X-Files" avec 22 ans de retard

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La vérité sort toujours de la couche des enfants

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J'avoue, à l'occasion de cette année de constats et de grosses mises au point (ben oui cette année, je vais avoir 40 ans)... j'ai tendance à me retourner un peu beaucoup sur le passé pour faire l'état des lieux de ce que j'ai fait et que je ne referai plus!

aïe !

attention ça va faire mal...

Par exemple, j'avoue qu'aujourd'hui, si l'idée de ne plus avoir d'autres enfants me convient (j'en ai quand même fait 3), et même si en tant que femme cela ressemble toujours à un décès un peu trop prématuré... je suis heureuse, oh oui, plus qu'heureuse, voire même en pleine réjouissance à l'idée de penser que...

PLUS JAMAIS JE N'AURAI A CHANGER DE COUCHES!

Hi ahhhhhhh

Mais enfin, quelle couche t'a piqué la mère coupable?

Ben justement...

J'ai enfin dit adieu aux couches! Dit-elle la couche en coeur.

Parce que vous comprenez en 13 ans, 3 enfants, j'en ai changé des couches sales! J'ai connu, moi aussi la mère coupable, la couche qui fouette par +25°C dans une salle d'attente bondée chez le médecin de campagne, mais aussi la couche suspecte qui laisse présager une gastro-entérite de malheur dans la queue du supermarché... J'ai connu aussi les couches changées sur une aire d'autoroute en plein mois de juillet, avec tout un tas de bonnes femmes l'air agaçé autour de toi, limite en train de gerber vu l'odeur et évitant de regarder dans ta direction pendant qu'elles font la queue pour aller au petit coin...

(Mmm ça te donne l'eau à la couche...hein?)

Mouais, j'ai connu aussi la couche qui fuit, la couche qui fouette, la couche qui part en eau de boudin, la couche qui provoque des allergies, la couche qui découche à cause d'autocollants mal collés, la couche lourde, la couche que tu ne sais pas où mettre parce qu'elle pue et que tu es chez des amis, la couche propre que tu as décollé en pensant que ton enfant avait fait dedans et que finalement ben, elle était propre... une couche propre de jetée, une, parce que ça coûte un bras, ces trucs-là ! La couche changée sur une banquette arrière ou dans un coffre de voiture, la couche blindée quand le docteur est prêt à ausculter ton enfant... oui j'ai connu aussi tout ça...

(tu en restes couche-bée?)

Oui, je me souviens aussi des couches à changer à 23h, puis 2h et 5h du matin...

Les couches qu'on oublie aussi de changer et qui donne le feu aux fesses comme c'est pas permis...

Les couches que l'enfant décolle lui-même quand il commence à être un peu trop grand pour en porter et qui finissent dans son lit...

(Je me passerai de commentaires sur le sujet)

Les couches trop grandes et les couches trop petites, les couches envahissantes qui prennent un peu trop de place chez toi (et des cartons, des cartons, des cartons de couches...)

J'avoue, j'ai cru que je n'en viendrai jamais à bout!

Loin de moi l'idée de laver mes couches sales en public...

Mais croyez-moi, après toutes ces années, cette vie de couches, je suis ravie d'en avoir fini avec tout ça!

On ne se prépare jamais assez à cette idée... Faire des enfants, c'est changer des couches à tour de bras, n'importe où, n'importe quand, au milieu de n'importe qui, et certaines fois, avec n'importe quoi!

Faut-il en remettre une couche?

Alors je vous le dis et vous le répète... la vérité, cet agacement, sort toujours de la couche de vos enfants!

Motus et couche cousue.

Ce billet est également publié sur le blog La Mère Coupable.
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En février, c'est le moment de semer sous abri

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Au potager, au jardin d'ornement ou au verger, c'est le moment de planter, semer, récolter ou encore de tailler. Voici quelques conseils à mettre dans votre panier pour le mois de février.

Au potager


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  • Semez sous abri: radis (variétés hâtives), carotte hâtive, chou de printemps, persil, laitue

  • Semez en pleine terre bien exposée: fève, épinard, oignon, pois

  • Plantez: échalote, ail, oignon, rhubarbe (espacez de 1,50 mètre)

  • Travaillez votre sol à la bêche ou à la grelinette lorsque la terre n'est pas collante: le gel brisera les mottes.


Si vous ne l'avez déjà fait, c'est le moment d'apporter du compost après avoir terminé les bêchages. Le compost maison, mélange de déchets frais (de cuisine ou du jardin) et de végétaux secs (feuilles, broyat...), en tas ou en silo, permet d'obtenir le plus équilibré et le plus économique des amendements de fond. Avec un compost réussi, vous aurez moins de problèmes de maladies et de ravageurs qu'avec des engrais organiques du commerce. Apportez entre une demie et une brouette de 30 kg pour 10 m² selon les cultures.

Au jardin d'ornement


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  • Semez sous abri: muflier, pétunia, calcéolaire, balsamine, giroflée, œillet d'Inde, verveine

  • Dès que fleurit le cornouiller mâle, commencez à tailler les rosiers

  • Taillez la glycine (à 15-20 centimètres) et les arbustes

  • Scarifiez la pelouse pour supprimer les mousses, si le temps le permet

  • Commencez les apports de compost.


Pensez aux auxiliaires: de nombreux animaux tirent parti des ressources du jardin (feuilles mortes, brindilles desséchées, tas de bois...) pour passer l'hiver à l'abri. C'est le cas du hérisson, des batraciens ou des nombreux insectes utiles au jardin, comme la coccinelle ou le carabe. Avant de procéder au nettoyage du jardin, patientez un peu jusqu'à ce que les beaux jours reviennent et que tout ce petit monde sorte de sa torpeur pour migrer.

Au verger


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  • Vous pouvez encore planter des arbres fruitiers à racines nues

  • Taillez les arbustes à petits fruits

  • Eliminez le gui des arbres fruitiers

  • Traitez vos pêchers contre la cloque au moment du gonflement des bourgeons avec de la bouillie bordelaise (12 g/l) ou de l'oxychlorure de cuivre (7 g/l). Renouvelez 15 jours après. Taillez-les avant floraison

  • Pruniers: supprimez les momies des fruits desséchés qui restent collés sur les rameaux.


Pour aller plus loin


Se lancer en apiculture

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Photo: O. Mahdi


Et si vous installiez une ruche? Il n'y a jamais eu autant de gens qui ont eu envie de se lancer dans l'apiculture: les stages organisés un peu partout en France sont pleins ! Installer une ruche est important pour soutenir l'effort en faveur de la biodiversité. On perd de plus en plus d'abeilles en France: on est passé de 1,3 million d'abeilles en 2004 à un million en 2010. La France produit de moins en moins de miel et nous sommes obligés d'en importer du monde entier : Europe de l'Est, Chine... Pourquoi? Parce que les abeilles sont victimes du varroa -un acarien-, des frelons asiatiques, mais surtout des pesticides, notamment ceux qu'on appelle les néonicotinoïdes, des pesticides nouvelle génération qui ont, d'après de nouvelles études, des impacts dévastateurs sur leurs populations.

Or les abeilles, comme tous les insectes pollinisateurs (guêpes, syrphes, bourdons...), sont fondamentales pour la pollinisation : elles butinent, transportent du pollen de fleur en fleur et ainsi, elles fécondent les fleurs. C'est ce qui va donner les fruits par la suite. S'il n'y a pas de pollinisation, la fructification ne se fait pas. Et la fructification, c'est la production de la plupart de nos fruits, mais aussi de nombreux légumes!

Les jardiniers peuvent tout à fait installer une ruche chez eux. Il y a des précautions à respecter vis-à-vis des voisins bien sûr. Ainsi, si votre jardin est petit, il faut mettre une barrière de 2 mètres de haut autour de la ruche afin que les abeilles s'envolent très haut et ne risquent pas de gêner vos voisins. En pratique, on s'aperçoit que les populations d'abeilles résistent bien en ville : la production d'une ruche y est supérieure à celle d'une ruche dans une zone de monoculture intensive ! Car en ville ou dans les zones périurbaines, il y a moins de pesticides, et les floraisons sont plus diversifiées. Avant de vous lancer, lisez des livres sur le sujet, faites un stage, et faites vos comptes : l'investissement sera non négligeable, entre la ruche, le petit matériel et l'essaim (quelques centaines d'euros). Mais vous récolterez chaque année entre 10 et 20 kg de miel et la nature vous en sera reconnaissante!

Vous pouvez retrouver toute l'actualité des 4 Saisons du jardin bio sur le site Terre Vivante.

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Lire aussi:

• En novembre, c'est le moment de planter les arbres fruitiers

• En décembre, c'est le moment de protéger les plantes sensibles

• En janvier, c'est le moment de se soigner avec son jardin

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Ces phrases que les parents de bébés prématurés auraient aimé ne pas entendre

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Les parents de bébés "prémas" disent souvent que pour comprendre le choc d'une naissance prématurée et ce qui en découle, il faut l'avoir vécu. Les proches (et moins proches) ont parfois des petites phrases lâchées comme de rien, qui partent d'un bon sentiment, mais qui font mal... Toutes ces phrases ont réellement été entendues. Sur le coup, on sert les dents, on fait un sourire de façade, mais il m'est déjà arrivé de pleurer de rage une fois dans ma voiture... Florilège des phrases que nous, parents de prémas, aurions aimé ne pas entendre:

Tu devais être contente d'accoucher, moi je supportais plus d'être enceinte...


L'accouchement prématuré est un traumatisme au même titre qu'un accident de voiture. Madame Krtolitza, psychologue au secteur mère-enfants de Lons-le-Saunier, a décrit l'importance du sentiment d'achèvement de grossesse que n'ont pas le temps de ressentir les mamans de prématurés: "Le corps a besoin de toute la grossesse pour former le bébé, mais le mental en a besoin aussi pour se préparer à devenir maman. Il est bon d'arriver au moment où "on en a marre", où on se dit qu'on est prête à accoucher". Imaginez-vous devoir passer fin novembre un examen très important, un mariage, un concours, et on vous dit un matin de septembre "c'est maintenant!". Vous ne seriez pas prête.

Au moins, elle ne vous réveille pas la nuit, ce sont les infirmières qui gèrent...


Quand son bébé est en néonat', on ne dort pas bien la nuit. Même si le corps médical nous dit "profitez-en pour vous reposez cette nuit", on ne peut pas se relâcher. Déjà, parce que ce n'est pas dans la norme de ne pas passer les premières nuits de son enfant à ses côtés. La contrariété, les angoisses, le trop plein de stress et d'émotions nous empêchent de dormir. Parfois on téléphone même en pleine nuit, pour prendre des nouvelles de son bébé. Enfin, si on souhaite pouvoir allaiter, on doit tirer son lait toutes les 3 heures. Et il n'y a rien de plus triste que d'être réveillée par son lait qui coule sans avoir de bébé à ses côtés à nourrir.

T'as de la chance, t'as pas pris les 7 kilos du dernier trimestre...


Des kilos, on en aurait bien pris 10 ou 15 de plus pour éviter la néonat' et tout le package qui va avec. On aurait bien voulu ne plus pouvoir enfiler nos chaussures, être grosse comme un ballon et garder notre petit bébé au chaud jusqu'au bout. S'il vous plait, au 8ème mois de grossesse, ne vous plaigniez pas devant nous de vos varices et de votre gros ventre.

Vous êtes sûrs qu'elle saura marcher un jour?


Non, on n'est pas sur. Comme on ne sait pas si elle tiendra assise ou si elle aura un retard de langage. Les parents disent souvent "chacun à son rythme", mais c'est du politiquement correct, c'est faux. Chaque parent veut que son enfant "sache faire" le plus vite possible. Et nous, parents de prémas, encore plus. Tant qu'une compétence n'est pas acquise, on ne sait pas s'il sera capable de le faire un jour, et seul le temps pourra nous le dire. Alors ne nous stressez pas encore plus, et contentez-vous de nous dire "chacun à son rythme"!

Ils sont nés prémas parce que tu as fait une FIV/tu as fumé/tu as fait du vélo?


Pour moi, cette question est ultra personnelle et délicate. Une des principales angoisses des mamans de prémas est "est-ce ma faute?". On se repasse les dernières semaines, qu'est ce que j'ai fait qui aurait pu déclencher l'accouchement, pourquoi je n'ai pas pu le faire grandir plus, était-il si mal en moi au point de vouloir sortir avant, ne suis-je pas capable de mener une grossesse à terme... Si vous vous lancez sur ce sujet, sortez les rames et les mouchoirs.

On dirait pas qu'elle a 2 mois, elle est hyper petite pour son âge...


Age réel, âge corrigé, on s'y perd un peu parfois. Alors un petit mémo technique: l'âge réel est l'âge de l'état civil, alors que l'âge corrigé est l'âge théorique des enfants s'ils étaient nés à terme. Un bébé né avec deux mois et demi d'avance a 8 mois et demi d'âge réel et 6 mois d'âge corrigé, il est donc sur les courbes de taille et de poids à 6 mois. Et vous, on ne vous dit pas que vous êtes grosse et que vous avez du poil au menton, alors ne dites pas que ma fille est petite pour son âge.

Le neveu de la voisine qui est né la même semaine tient déjà assis


Désolé, mais les enfants des autres, on s'en fout. Son neveu n'a pas dû être réanimé, son neveu n'a pas eu une dizaine de prises de sang en un mois, son neveu n'a pas été intubé, son neveu n'a pas été nourri par sonde naso-gastrique. Il tient peut-être sa tête, mais nous notre fille, elle est en vie, et pour nous c'est ça qui compte.

Je préfère attendre qu'il sorte de l'hôpital pour lui offrir un cadeau


Si vous avez une naissance de bébé préma dans votre entourage, n'attendez pas qu'il sorte de l'hôpital pour faire un cadeau. On a besoin de voir que pour les autres, notre bébé existe réellement, que c'est un bébé comme les autres. Il existe maintenant plusieurs boutiques spécialisées. Mon idée préférée: le badge personnalisé pour la couveuse!

Je préfère pas aller la voir, j'aime pas les hôpitaux...


Nous non plus, on n'aime pas les hôpitaux, en général personne n'aime les hôpitaux. C'est vrai qu'un bébé grand prématuré peut choquer à première vue: l'ambiance de l'hôpital, la peau très fine, la taille minuscule, tous les fils et perfusions... Les visites sont réservées à un cercle restreint, mais si les parents vous le proposent, faites un effort pour eux, ils ont peut-être besoin de soutien aussi.

C'est mignon vous aurez un bébé tout petit pendant longtemps


Vu de l'extérieur, ça peut paraître "mignon" d'habiller son bébé en taille 000 pendant longtemps. Sauf que nous, on scrute les courbes de croissance à la loupe, car la prise de poids est un des critères pour rentrer à la maison, et signe de bonne santé. Si la courbe dégringole, c'est retour à la case départ et hospitalisation possible. Nous, on a hâte de la voir dans l'ensemble 6 mois qu'on avait acheté à l'avance et qu'elle ne mettra surement pas car plus dans la bonne saison...

Moi aussi il est prématuré, il est né deux semaines avant le terme


Petit rappel: une grossesse dure 41SA mais est considérée à terme quand on atteint les 37 SA (semaines d'aménorrhées) : un mois avant la date prévue d'accouchement, vous pouvez accoucher. Les bébés sont prématurés avant 36-37SA. Selon le stade, on parle de prématurité, grande prématurité, extrême prématurité.

C'est bon, maintenant qu'elle est rentrée à la maison, c'est fini...


Non, c'est la phase 2 du combat. Durant l'hospitalisation, on est sur le qui-vive (c'est le cas de le dire), on tient sur les nerfs, on se laisse guider par le personnel médical parfois. Arrivés à la maison, on est seuls, sans machine, et l'entourage pense qu'on va bien puisque le bébé est rentré. Comme un choc post-traumatique, c'est là qu'on se rend compte de ce qu'on a traversé, et de ce qui nous attend encore...

Lire aussi:

• Comment nous avons fait face à la grande prématurité

• Ce que savent les parents de prématurés

• Ces jumeaux prématurés fascinent les internautes

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PHOTOS. Le petit-déjeuner dans le monde en 14 délicieuses étapes

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CUISINE - Qu’avez-vous pris au petit-déjeuner ce matin? Nos rédacteurs grecs, dont le régime alimentaire comporte du fromage et de la charcuterie (y compris au petit-déjeuner), se sont interrogés sur les habitudes matinales des populations à travers le monde.

Ils ont décidé de demander à leurs homologues, répartis aux quatre coins de la planète, de leur indiquer ce qu’ils mettaient dans leur assiette pour commencer la journée. Pour un aperçu de 14 petits-déjeuners exotiques, parcourez les photos ci-dessous.

Australie

petit dejeuner




Leigh Cambell, du Huffington Post australien, nous dit: “Les toasts à l’avocat sont très courants ici. Nous sommes accros à l’avocat, qu’on trouve dans la plupart des cafés et des foyers. Les Australiens aiment le déguster avec du pain multigrain et un zeste de citron. Servi avec de la tomate et de la feta, ou du fromage halloumi, il figure sur la plupart des menus. En plus d’être savoureux et nourrissant, il est idéal pour les végétariens.”

Brésil

petit dejeuner




“Au Brésil, le premier repas de la journée n’est pas considéré comme le plus important. Il est donc assez léger", indique Luciana Sarmento. "Il n’en est pas moins savoureux et se compose habituellement de pain, de beurre, éventuellement de confiture, de fromage et de café, ou de café latte. Sans oublier le jus d’orange (de supermarché ou fraîchement pressé) et les fruits: papaye, banane ou melon, parfois avec des céréales et du miel."

“Comme le Brésil est un pays très vaste, le petit-déjeuner varie selon les régions. Ainsi, dans le nord-est, on mange du manioc, une racine locale qui ressemble beaucoup à la patate douce. Il peut être cuisiné et servi de différentes manières et se consomme dans tout le pays sous forme de farine (tapioca).”

Canada

petit dejeuner




“En raison du caractère saisonnier du Canada, le petit-déjeuner a tendance à se diviser en deux groupes: sain ou solide", explique Rebecca Zamon. "La première catégorie est essentiellement constituée de smoothies, dans la composition desquels entrent aussi bien du yaourt et des fruits congelés que des graines de chia et des épinards.”

“Le petit-déjeuner solide, quant à lui, contient plutôt du pain et des viennoiseries, déclinées sous leurs formes: les croissants, muffins et bagels sont incontournables tandis que les pancakes et le pain perdu sont réservés aux week-ends. Notons que les bols de céréales ne sont jamais bien loin et peuvent faire office de dîner quand il n’y a rien d’autre dans la maison!”

Allemagne

petit dejeuner




Lea Kosch, du Huffington Post allemand, explique: “Les Allemands mangent en général du pain complet, du fromage, de la charcuterie et un œuf à la coque, l’élément indispensable restant une grande tasse du café le plus épouvantable que vous pouvez imaginer. Bien que mes compatriotes aient découvert les charmes du capuccino et du latte, beaucoup s’obstinent à boire leur café noir. Ceux qui privilégient une alimentation saine opteront pour la version plus sucrée, faite de pain, de confiture, de jus d’orange et de céréales."

“Le petit-déjeuner façon bavaroise est très différent: il se compose de deux saucisses de bœuf accompagnées de moutarde douce et d’un bretzel. Les Bavarois les plus coriaces font descendre le tout à l’aide d’une bière! Une vieille règle bavaroise proscrit l’ingestion de saucisses de bœuf passé midi.”

Grèce

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“Peu enclins à faire honneur au petit-déjeuner, les Grecs préfèrent avaler un café et un sandwich au fromage ou une sorte de bretzel au sésame (koulouri) au bureau", affirme Katerina Nanopoulou.

“Toutefois, certains se régalent d’un petit-déjeuner classique, le plus souvent constitué d’un café grec, d’un œuf dur, d’un yaourt avec du miel et des noix et d’une tartine garnie de feta et de tomates, arrosée d’huile d’olive.”

Inde

petit dejeuner




“Sur la photo, on peut voir un kulhar (une tasse en terre cuite utilisée pour le thé, le yaourt ou le dessert) de chaï et quelques épices pour le chaï masala – cardamome, clous de girofle et cannelle –, des idlis (gâteaux de riz délicieux) couronnés de capsicum, deux sortes de chutneys et de Gunpowder, et une branche de feuilles de curry", nous précise Ashamita, du Huffington Post indien.

“Les Indiens aiment manger très chaud et fortement épicé. Nous souffrons également de ce que j’appellerai un problème de choix, la diversité des cultures nous offrant un large éventail de possibilités. Au nord du pays, à côté des œufs, toasts et céréales habituels, les parathas farcis aux légumes rivalisent avec les cheelas, tandis que dans le Maharashtra on préfère le misal pav et le poha. Entre autres aliments traditionnels, on trouve l’upma au sud, le poha, le luchi et l’aloo au Bengale et le jalebi fafda dans le Gujarat. Le petit-déjeuner indien est principalement végétarien."

“Dans le sud de l’Inde, on boit du café mais, personnellement, je ne peux démarrer ma journée sans une tasse de chaï masala bien fort avec des clous de girofle, de la cardamome, de la cannelle et du gingembre. C’est une boisson très répandue que l’on boit à toute heure de la journée!”

Italie

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“Les Italiens aiment les douceurs", indique Chiara Piotto. "Notre petit-déjeuner se compose généralement de lait et de biscuits, auxquels les adultes ajoutent une tasse de café. Certains aiment leur expresso nature tandis que d’autres le préfèrent avec du lait. Quand on est à l’extérieur, on en profite pour commander un capuccino, plus difficile à préparer à la maison."

“Les biscuits n’étant pas tous de bonne qualité, il faut les choisir soigneusement. Avec ou sans pépites de chocolat, avec ou sans trou au milieu, au blé entier ou à faible teneur en gras, nous les dévorons à une telle rapidité que les supermarchés les vendent par lots. Certains Italiens tartinent leur pain de beurre et de confiture, d’autres y étalent du Nutella.”

“D’autres encore préfèrent une alimentation saine et équilibrée, composée de céréales, de fruits, de muesli ou de yaourt. Ils culpabilisent peut-être d’avoir forcé sur le Nutella…”

Japon


“Il est difficile de définir un petit-déjeuner japonais typique dans la mesure où celui-ci varie selon les générations", indique Kosuke Takahashi. "Le petit-déjeuner traditionnel, consommé par les plus âgés, est constitué de riz blanc, d’une soupe miso, de poisson bouilli, de légumes marinés et d’algues. Il est très bon pour la santé et faible en calories."

Une photo publiée par Nhan (@nhaaaaan) le





“Les adultes dans la force de l’âge sont plus friands de petits-déjeuners à l’occidentale, avec du pain, du beurre et de la confiture, des œufs frits, des fruits frais, du café, du thé et du jus d’orange. Certains remplacent le pain par des croissants, relativement chers au Japon.”

Une photo publiée par Misaki (@k_misaki) le





Corée du Sud

petit dejeuner




“Les familles coréennes mangent un bol de riz et de soupe servi avec deux à six plats d’accompagnement, essentiellement composés des restes de la veille, et où l’on trouve davantage de légumes et de poisson que de viande. Le repas est à peu près identique au déjeuner et au dîner, mais en quantité moindre”, indique Sujean Park.

“La photo nous présente le kimchi traditionnel, garni de poisson. Les plus jeunes et les célibataires préfèrent un petit-déjeuner plus occidental, à base de pain et de céréales accompagnés de jus ou de lait.”

Maroc

petit dejeuner




Hanan Al Yosoufi nous donne un exemple du petit-déjeuner marocain par excellence: du thé à la menthe et des pâtisseries marocaines: harcha, msemen et baghrir.

Espagne






“Le petit-déjeuner le plus répandu en Espagne consiste en un verre de jus d’orange, une tasse de café au lait et du pain", nous informe Margarita Lazaro du Huffington Post espagnol. Si certains agrémentent leur pain de beurre, la tradition veut qu’on l’arrose d’huile d’olive avant d’y étaler du coulis de tomates. On accompagne parfois ce pain de jambon. Dans certains cas, le pain est remplacé par des biscuits, des céréales ou un muffin, que les enfants avalent avec un chocolat chaud.”

Royaume-Uni

petit dejeuner




Brogan Driscoll nous livre un aperçu des habitudes anglaises en matière de petit-déjeuner: “En hiver, nous avons tendance à privilégier un petit-déjeuner chaud pour combattre le froid, tel qu’un porridge avec du lait chaud. On peut l’enrichir de différentes garnitures. Il est bon marché et nourrissant. Les céréales et les toasts figurent également en bonne place, notamment le pain de seigle à l’avocat, maintenant que la tendance est à l’alimentation saine."

“Si la plupart des Britanniques apprécient une bonne tasse de thé avec leur petit-déjeuner, ils sont de plus en plus nombreux à entamer leur journée avec un café pour se réveiller.”

“Le week-end, on s’accorde des œufs brouillés sur un toast, un sandwich au bacon, voire, quand on n’a pas beaucoup dormi, un petit-déjeuner anglais complet avec saucisses, bacon, haricots, œufs, champignons, tomates et toasts.”

États-Unis






“Vu l’immensité des États-Unis, je me suis dit qu’il valait mieux s’en tenir à une ville (la meilleure de toutes): New York", nous annonce Zoe Triska. "Le toast à l’avocat figure aujourd’hui parmi les incontournables du brunch du week-end. De quoi est-il fait? D’un avocat écrasé, arrosé d’huile d’olive et parsemé de flocons de piment. On peut aussi l’agrémenter d’un œuf. Le tout accompagné d’un café, cela va sans dire. Tous les Américains carburent au café!”

France


Ça vous connaissez, on ne rentre pas dans les détails... Des tartines de beurre et de confiture, un bon café et un jus d'orange. Et le week-end, un bon croissant et une orange pressée. Cela ressemble à votre petit-déjeuner?

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Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post grec, a été traduit de l’anglais par Catherine Biros pour Fast for Word.

Lire aussi :

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» Les déclinaisons de petit-déjeuners dans le monde

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La régénération de Deadpool n'existe pas encore, mais la science y travaille, la preuve

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SCIENCE - L'immortalité est certainement l'un de nos plus grands fantasmes. Si on pense à l'espérance de vie, l'auto-régénération serait aussi plutôt pratique et a souvent été explorée dans la science-fiction. Un pouvoir que possède justement Deadpool, un super-héros à l'humour noir, dont le film sort en salle ce mercredi 10 février.

À l'instar de Wolverine, Deadpool peut donc se faire tabasser sans pour autant mourir (il a d'ailleurs été plusieurs fois décapité dans le comic). Un pouvoir qui fait rêver et offre de nombreuses possibilités scénaristiques, mais qu'en dit la science? Si la régénération imaginée par Rob Liefeld et Fabian Nicieza, les auteurs, reste totalement fictionnelle, les progrès réalisés ces dernières années sont impressionnants et donnent bon espoir pour l'avenir, avec notamment deux grandes pistes à explorer.


Copier la nature

Une première option consiste à s'inspirer du plus grand laboratoire existant: l'évolution. Ainsi, si nos ancêtres ont développé pouce opposable et bipédie, d'autres espèces ont elles évolué dans un sens différent. Ce qui passionne les chercheurs, surtout quand les capacités de ces espèces sont envieuses, à l'instar du lézard qui peut sacrifier sa queue en cas de danger et la faire repousser.

En 2014, des chercheurs américains ont ainsi réussi à identifier les différents gènes qui facilitent cette régénération. Un an plutôt, une autre étude s'intéressait à la capacité des salamandres, qui peuvent même réparer des organes importants (coeur, épine dorsale, cerveau). Elle montrait notamment que des cellules spécifiques, les macrophages, étaient nécessaires pour que cette régénération fonctionne.

Evidemment, ces cas ne sont pas transposables à l'être humain directement, mais les chercheurs espèrent qu'en comprenant mieux ces animaux, ils arriveront à terme à trouver un moyen d'adapter ces mécanismes à l'homme. C'est également la conclusion de chercheurs ayant découvert, en 2011, qu'un ver pouvait se reconstituer à partir... d'une seule cellule.

Il y a quelques mois, une équipe de scientifique s'est-elle intéressé à un petit poisson du lac Malawi. Ils se sont rendus compte que si ses dents repoussaient sans cesse, c'est grâce à un gène qui permettait de transformer certaines cellules originelles soit en papilles, soit en dents. Ces cellules étant présentes chez l'homme, les chercheurs pensent qu'il sera possible, un jour, de les modifier afin d'en faire plutôt des dents que des papilles.


Les cellules souches miracles

L'autre grand espoir pour la régénération, n'en finit pas de faire parler ces dernières années: les cellules souches. Elles ont la particularité de ne pas être différenciées et de pouvoir se spécialiser en n'importe quel cellule. Depuis que l'on a réussi à créer des cellules souches à partir de n'importe quel cellule (et non plus en en prélevant dans l'embryon), les recherches se sont accélérées.

Car ces cellules ayant la possibilité de devenir tout et n'importe quoi, elles peuvent donc être très utiles pour soigner des maladies ou régénérer des tissus. En 2014, des chercheurs ont ainsi réussi à créer de nouveaux muscles dans le corps de rats ayant été endommagés. Comment? En créant une sorte "'d'échafaudage" afin de laisser la place à ces cellules de se développer. Pour l'instant, les muscles en question ne sont pas pour autant fonctionnels.

Des scientifiques ont la même année réussi à faire "pousser" de la cornée humaine... dans un rat. Toujours grâce aux cellules souches, une autre équipe a réussi en janvier dernier à faire pousser une oreille sur un rat. Des images perturbantes, mais qui ouvrent la voie à de nombreuses recherches possibles. D'ailleurs, la méthode Crispr-Cas9, qui permet de modifier l'ADN de tout être vivant facilement, a notamment servi à rendre les organes de porc transplantables à l'être humain.

Il y a également cette équipe qui, en 2014, a réussi à faire repousser une dent de rat en modelant des cellules souches grâce à un simple laser. Depuis 2010, d'autres chercheurs travaillent sur une imprimante 3D qui viendrait soigner des brûlures et blessures, toujours grâce à des cellules souches, couplées à des nutriments et des cellules de peau.

Certaines recherches posent évidemment des questions éthiques, mais pour ce qui est de la faisabilité, les chercheurs avancent jour après jour. D'autant qu'une étude récente a donné de nouvelles preuves de l'innocuité de l'implantation de cellule souche dans l'organisme. La question se posait effectivement de savoir si ces cellules ne pouvaient pas dérailler et se multiplier de manière incontrôlées, entraînant la formation de tumeurs. Mais des chercheurs de Cambridge ont réussi à intégrer ces cellules souches dans des embryons de rat. Celles-ci se sont développées normalement. "Notre étude apporte une preuve importante qui suggère que les cellules souches humaines se développeront de manière normale et, plus importante, sûre", a précisé le professeur Roger Pedersen, auteur de l'étude.

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VIDÉO. Des ordinateurs qui peuvent lire dans nos pensées? Ce n'est pas que de la science-fiction

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SCIENCE - Les ordinateurs qui sont capables de lire dans nos pensées, notamment pour ceux qui n'ont plus de moyen d'expression, ça existe déjà.

En revanche, la découverte de Jonathan Grizou est exceptionnelle, parce qu'elle va permettre d'adapter les ordinateurs à chaque personne. Explications en moins de deux minutes.



Jonathan Grizou est lauréat du Prix Le Monde de la recherche universitaire.

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Plus d'informations sur Jonathan Grizou à cette adresse : http://jgrizou.com/.



• Toutes les thèses en deux minutes sont consultables ici.

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Comment Internet chamboule l'exercice du métier d'avocat,
Ces philosophes qui haïssent le corps maternel


Afin de participer à l'émission, vous pouvez envoyer un email à annabel.benhaiem@huffingtonpost.fr avec le titre de votre thèse, votre établissement et vos coordonnées.



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Cinq conseils pour devenir la star de votre équipe de travail

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VIE DE BUREAU - Comment briller auprès de ses collègues et devenir la star de son équipe professionnelle ? Dans un article publié dans "Cosmopolitan", l'astronaute Peggy Whitson a accepté de livrer les conseils qui ont fait d'elle la première femme commandante d'une expédition de la Station spatiale internationale.

1. Être leader n'est pas fait pour tout le monde

"Depuis mes 9 ans j'ai voulu être astronaute, raconte Peggy Whitson dans Cosmopolitan. Mais il y a des milliers de candidats dans chaque promotion pour seulement une poignée d'élus. Alors j'ai établi comme nouveau plan professionnel de travailler pour la NASA. Je savais que je pouvais y réussir, même sans jamais devenir une astronaute. On nous enjoint constamment d'être un leader, mais nous recherchons de bons disciples aussi."

Comment l'appliquer au boulot?

Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas le manager de votre équipe que votre travail en est pour autant moins important. Tout le monde n'est pas fait pour être à la tête d'une équipe, lui insuffler son énergie et son inspiration, mais aussi gérer les conflits, tenir des plannings serrés... Pour être heureuse au travail, il suffit parfois d'accepter qu'on ne peut pas (ou simplement qu'on n'en a pas vraiment envie) d'être la chef.

2. Il faut parfois sortir des sentiers battus pour trouver sa voie

"Au début de ma carrière, j'ai été choisie pour diriger un programme scientifique commun avec la Russie. Je pensais 'moi ? Vraiment ?' Cela signifiait superviser une grande équipe avec un gros budget, donc un grand défi – bien plus que les expériences individuelles auxquelles j'avais été habituée. Je savais que la gestionnaire d'embauche m'a donné une chance et je voulais la rendre fière. Donc plutôt que de rester dans ma zone de confort, j'ai poussé les limites et j'ai dit oui."

Comment l'appliquer au boulot?

Plutôt que de vous reposer sur vos acquis, n'hésitez pas à être force de propositions auprès de votre hiérarchie. Même si vous êtes peu assurée de vos capacités, repoussez vos limites pour vous prouver à vous, mais aussi aux autres que vous en êtes capable. Ils sauront certainement s'en souvenir le moment venu.

3. Soyez attentives aux petites choses

"Lors d'une mission, j'ai remarqué qu'un de mes coéquipiers aimait vraiment le pudding. Donc je me suis assuré qu'il en obtienne [lors de la mission]. Cela a fonctionné pour moi, car il a remarqué que j'aimais les fajitas de poulet et a fait la même chose en retour. Quand vous êtes dans un environnement aussi isolé que le nôtre l'est, la compréhension des problèmes interpersonnels est aussi importante que le talent. Des petits gestes simples peuvent aider à garder le moral, à surmonter les inévitables conflits ou à prendre l'avantage dans une situation professionnelle difficile."

Comment l'appliquer au boulot?

Ne sous-estimez pas la force de l'esprit d'équipe ! Soyez attentive aux besoins et aux suggestions de vos collègues de travail et serrez-vous les coudes dans les coups durs. Non seulement vous obtiendrez une bien meilleure ambiance au bureau, mais serez très probablement bien plus performants lorsque travaillerez ensemble sur un projet.

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terrafemina


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Elle a demandé le divorce parce que je laissais la vaisselle sale en plan

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Ça a l'air tellement excessif quand on le dit comme ça: ma femme m'a quitté parce que je laissais parfois la vaisselle sale en plan.

Ça la fait passer pour quelqu'un de ridicule, et moi, pour une victime d'attentes déraisonnables.

Il est naturel d'accuser les autres de ce qui ne va pas. C'est d'ailleurs ce que fait Biff Tannen quand il tient George McFly pour responsable du fait qu'il s'est renversé de la bière dessus après avoir eu un accident avec la voiture de George, parce que celui-ci ne lui avait pas dit qu'il y avait un angle mort dans le rétroviseur.

Si j'ai un problème, c'est à cause de ci et de ça, mais certainement pas à cause de moi!

Il m'arrivait de laisser les verres dans l'évier, à quelques centimètres à peine du lave-vaisselle.

Ce n'est pas très important pour moi, ça ne l'était pas quand j'étais marié, mais pour elle ça comptait beaucoup.

Chaque fois qu'elle voyait un verre sale dans l'évier en entrant dans la cuisine, elle faisait un pas de plus vers le divorce. Je ne me suis douté de rien.


"Chaque fois qu'elle voyait un verre sale près de l'évier en entrant dans la cuisine, elle faisait un pas de plus vers le divorce. Je ne me suis douté de rien."


Même si je l'avais su, je pense que j'aurais consacré moins d'énergie à changer de comportement qu'à tenter de lui faire admettre qu'elle devait adopter mon point de vue.

La politique de la terre brûlée, vous connaissez?

Les hommes ne sont pas des enfants, même si leurs agissements pourraient le laisser croire

Le respect est quelque chose de très important pour un homme.

Pour que la vie ait du sens, il est indispensable de se sentir respecté par sa femme. Je me disais peut-être qu'elle devait me témoigner du respect pour la simple raison que je l'avais épousée. J'avais l'habitude d'agir comme si les choses m'étaient dues. Ce que je sais, c'est que je n'ai jamais fait le lien entre le lave-vaisselle et le respect que je lui devais en retour.

Je me souviens qu'elle disait souvent qu'elle était fatiguée de devoir me répéter les mêmes choses sans arrêt. C'est d'ailleurs pour ça qu'une des phrases les plus sexy qu'un homme peut dire à sa compagne, c'est: "Je m'en occupe" (et de le faire).

Je m'étais toujours dit qu'il suffisait qu'elle me dise ce qu'elle voulait, et que je le ferais avec plaisir.

Mais elle n'avait pas envie que je me comporte comme un petit garçon

Elle voulait être ma partenaire, et que je fasse preuve d'intelligence et d'initiative pour l'aider à s'occuper de la maison.

Elle voulait que je réfléchisse à tout ce que nous devions faire au quotidien, et que je m'organise en conséquence.

J'aimerais vraiment comprendre pourquoi je trouvais ça absurde à l'époque.

Les hommes peuvent accomplir plein de choses

Ils ont inventé des grosses machines qui peuvent voler et transporter des passagers, prouvé que le système solaire était héliocentrique, et que la Terre tournait autour du Soleil, conçu et construit des gratte-ciels, et prélevé des organes comme le cœur sur des cadavres pour remplacer ceux qui ne fonctionnent plus chez des patients, qui survivent le plus souvent à l'opération. Et c'est absolument ahurissant.

Ils sont super bons pour faire des trucs.


"Elle voulait que je réfléchisse à tout ce que nous devions faire au quotidien, et que je m'organise en conséquence. J'aimerais vraiment comprendre pourquoi je trouvais ça absurde à l'époque."


Les hommes sont tout à fait capables de faire les choses que leurs femmes n'arrêtent pas de leur demander. Ce qu'on ne sait pas faire, c'est lire dans les pensées, ou deviner comment elles vont réagir à une chose donnée, parce que les hommes et les femmes ont des réactions radicalement différentes.

'Hé, Matt! Pourquoi tu laisses ton verre dans l'évier au lieu de le mettre au lave-vaisselle?'

Plein de raisons.

  • Je vais peut-être m'en resservir

  • Ca ne me dérange pas s'il y a un verre dans l'évier, sauf si on a des invités

  • En fait, ça ne me dérangera jamais. C'est tout simplement impossible. Comme si on me demandait de m'intéresser au tricot, ou au jardinage. Je n'ai pas envie de tricoter des trucs. Et j'ai du mal à envisager une situation où j'aurais plus envie de jardiner que de faire un millier de trucs plus sympas.


La SEULE raison qui pourrait m'empêcher de laisser mon verre dans l'évier, je l'ai apprise trop tard: c'est parce que j'aime et que je respecte ma compagne, et que c'est VRAIMENT important pour elle.

Je comprends que ça la blesse quand je laisse mon verre là, parce qu'elle a l'impression que je lui dis: "Hé, je n'ai aucun respect pour toi, je me fous de ce que tu dis et de ce que tu penses. Je préfère ne pas prendre deux secondes de plus pour mettre mon verre dans le lave-vaisselle que de te faire plaisir."

Et, tout à coup, ça n'a plus rien d'anodin ou d'absurde

Mettre le verre au lave-vaisselle devient un acte d'amour et de sacrifice. Et ça m'a pris combien? Deux secondes? Ca me semble la moindre des choses à faire pour celle qui se sacrifie quotidiennement pour moi.

Je n'ai pas besoin de comprendre POURQUOI elle tient accorde une telle importance à ce putain de verre.

J'ai juste besoin de comprendre et de respecter le fait que c'est important pour ELLE.

  • Et, tout d'un coup, prendre soin d'elle = mettre le verre au lave-vaisselle

  • Prendre soin d'elle = ramasser le linge qui traîne par terre

  • Prendre soin d'elle = faire attention à ne pas ramener de la boue sur le sol qu'elle s'est échinée à nettoyer

  • Prendre soin d'elle = m'occuper des enfants pour qu'elle puisse se reposer un peu sans se soucier de rien

  • Prendre soin d'elle = "Ma chérie, est-ce que je peux faire quelque chose pour toi aujourd'hui pour te faciliter la tâche?"

  • Prendre soin d'elle = un million de petits gestes qui disent "Je t'aime" et valent bien plus que des paroles.


C'est aussi simple que ça

Celui qui est capable de modifier son comportement - même s'il ne la comprend pas ou s'il n'est pas d'accord avec sa façon de voir les choses - détient la clé d'une relation épanouissante.

Les hommes veulent avoir le droit de laisser leur verre dans l'évier. Voici à peu près ce qu'ils pensent:

"Je t'emmerde, connasse. Je n'arrête pas de me sacrifier pour toi, et tu me fais chier pour un pauvre verre dans l'évier? Ce petit verre de merde qui se met en deux secondes au lave-vaisselle, ce que je ferai volontiers quand j'aurai fini mes trucs, ça vaut vraiment la peine d'en faire toute une histoire? On passait une soirée tranquille, et tu viens m'emmerder à cause de ça, et me dire que je ne fais pas bien les choses et que je ne t'aide pas?

Après tout ce que je fais pour qu'on ait une vie agréable -sans que tu me dises jamais merci (même si je ne fais pas ça pour ça)- tu remets en question notre mariage à cause de ce verre dans l'évier? Même si je le voulais, je ne pourrais pas être aussi mesquin. Et là, je ne peux pas me laisser faire. Si tu veux que ce verre aille au lave-vaisselle, tu le mets et tu ne me demandes pas de le faire. Ou alors tu attends que je le range, ce que je ferai quand on aura des invités, ou quand je n'aurai rien de mieux à faire. C'est n'importe quoi, c'est injuste, et je ne vais pas baisser mon froc pour toi."


Un homme ne demande PAS le divorce parce que sa femme lui prend la tête pour un verre, ce qui est complètement absurde. Il veut qu'elle comprenne que quand on relativise un peu les choses, on s'aperçoit qu'un verre qui reste dans l'évier quand personne ne peut le voir, ça n'a rien de grave, surtout quand il suffit de deux secondes pour résoudre le problème. Il veut qu'elle admette que, dans l'ordre des choses, sa réaction est mesquine et insensée (du moins, pour lui), et il attend qu'elle le reconnaisse enfin.

Mais elle ne l'admettra jamais, parce que, de son point de vue, le problème, ce n'est pas le verre. C'est la situation, où elle a le sentiment que son mari ne la respecte pas et ne reconnaît pas tout ce qu'elle fait pour lui.

Elle ne veut pas divorcer parce qu'il laissait ses verres dans l'évier.

Elle veut divorcer parce qu'elle a l'impression que puisqu'il ne la respecte pas, il ne l'aime pas vraiment, et elle ne peut pas compter sur lui pour être là quand il le faudra à l'avenir. Elle ne peut pas lui faire confiance. Elle ne sent pas en sécurité avec lui. Elle doit donc s'en aller et trouver le moyen de se sentir rassurée et de s'épanouir.


"Elle ne veut pas divorcer parce qu'il laissait ses verres dans l'évier. Elle veut divorcer parce qu'elle a l'impression que puisqu'il ne la respecte pas, il ne l'aime pas vraiment"


En théorie, l'homme ne cédera pas là-dessus, parce qu'il pense qu'il a raison (et je suis plutôt d'accord avec lui): un verre sale n'est pas plus important qu'une relation apaisée.

Si son épouse pensait comme lui, il aurait raison de se justifier. Malheureusement, la plupart des hommes ne comprennent pas qu'elle ne se bat pas pour le verre, mais pour la reconnaissance, le respect, l'approbation de ce qu'elle est, et pour qu'il lui témoigne vraiment de l'amour.

S'il SAVAIT cela, s'il comprenait pleinement ce secret qu'elle ne lui a jamais révélé sans qu'il la prenne pour une hystérique (ce qui lui a permis de ne pas tenir compte de ce qu'elle disait), et que ce verre sale et d'autres situations similaires se termineront par un divorce, je pense qu'il se demanderait si sa résistance en vaut la peine, et qu'il ferait sans doute plus d'efforts pour la rassurer.

Je crois que les femmes mariées partagent rarement mon point de vue. Elles refusent d'admettre que leurs maris ignorent ce qui les met dans cet état, parce qu'elles leur ont dit des dizaines de fois, parfois les larmes aux yeux, à quel point ça les blessait.

Et c'est ce qu'il faut retenir: si ce que vous lui dites lui paraît absurde, vous aurez beau le lui répéter un million de fois, il ne le comprendra jamais. A tort ou à raison, il ne peut pas s'imaginer que sa femme soit énervée parce qu'il ne le serait pas à sa place.

"Moi, je ne m'énerve pas quand tu fais des choses que je n'aime pas!" se justifie-t-il, comme sa femme faisait EXPRES d'être triste et blessée.

Quand on choisit d'aimer quelqu'un, on prend du plaisir à lui faciliter la vie et à être bien à deux, au lieu de prendre ça pour une corvée.

On ne se dit pas: "Putain, elle me demande encore de faire un truc qui me saoule!" Mais: "J'ai la chance de pouvoir lui montrer une fois qu'elle compte énormément pour moi, qu'elle peut compter sur moi, et qu'elle n'a pas besoin d'aller voir ailleurs pour se sentir heureuse et comblée."

Le jour où quelqu'un réussira à faire comprendre aux hommes que l'engueulade autour de ce verre sale (qui l'affecte ou non) blesse PROFONDEMENT sa femme et lui donne l'impression d'être seule, mal aimée, abandonnée, méprisée, apeurée, etc. Le jour où les hommes se mettront bien ça dans la tête et l'accepteront, même s'ils ne comprennent pas pourquoi.

Ce jour-là, tout changera.

Cet article, publié à l'origine sur Must Be This Tall to Ride et repris sur le Huffington Post américain, a été traduit par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.


Lire aussi:

• Lettre à celle que j'étais le jour de mon mariage

• J'ai divorcé à 37 ans

• Lettre ouverte à celle qui est désormais mon ex-femme

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Pourquoi j'ai abandonné mon rôle de mère au foyer

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J'ai exercé différents boulots un peu partout. J'ai été serveuse dans un café branché, assistante de direction dans la finance, directrice d'une maison de retraite et, récemment, maman à plein temps d'un petit garçon très remuant aux cheveux roux.

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Quand j'ai appris que j'étais enceinte, alors que mon emploi du temps était déjà surchargé, j'ai eu un choc et un gros coup de déprime. Dans mon esprit, je n'avais pas encore accompli ce que je voulais faire, et j'envisageais ce petit bout non prévu comme un désagrément. Je me disais que la maternité réduirait le champ des possibles, mettrait un terme à mes aspirations et, surtout, que le fait de m'occuper de quelqu'un d'autre m'empêcherait de prendre soin de moi. Je me suis néanmoins résignée à ce nouveau chapitre que la vie m'imposait, les poches pleines de rêves inassouvis.

J'étais impatiente de rependre le travail après la naissance de mon fils. Je l'avais même inscrit un peu à la hâte à la crèche. Etant donné que je suis une personne très introvertie qui s'ennuie facilement, je préférais retourner au boulot, avec l'aide de mon mari et de mes amis, même si je devais pour cela consacrer la plus grande partie de mon salaire en frais de garderie.

Mais je me suis découvert une passion pour la maternité. J'avais prévu de reprendre le travail douze semaines après l'accouchement, mais j'étais de plus en plus triste à mesure que les jours passaient. Je me souviens d'un soir en particulier, alors que je bataillais avec un petit affamé de deux mois qui ne tétait pas correctement. Je me suis installée dans la baignoire, je l'ai pris dans mes bras, et j'ai éclaté en sanglots. Comment pouvais-je abandonner ce petit être à quelqu'un d'autre? Qui lui chanterait les chansons qui l'apaisaient? Qui le bercerait jusqu'à ce qu'il s'endorme? Poussée d'hormones ou intervention divine, j'ai su cette nuit-là que je ne pourrais pas reprendre le chemin du travail.

J'ai donc ajouté la qualification de mère au foyer à mon cv, ce qui a surpris tout le monde, moi la première. La garderie est devenue mon nouveau bureau, les seins qui coulent, mon quotidien, et les Kardashian, mes collègues. Je m'ennuyais mais il y avait toujours quelque chose à faire (assurer la survie de son enfant, réapprendre à faire pipi, tenter de garder son calme tandis qu'un nouveau-né fatigué poussait des hurlements dans l'autre pièce).

J'ai surtout renoué avec la créativité, pour trouver l'équilibre entre les tâches quotidiennes et les petits plaisirs de l'existence. Les premiers jours, quand il n'arrêtait pas de dormir, j'ai pu explorer la tendresse que je découvrais en moi, et dans les temps libres des premiers mois, je me suis remise à écrire, le bébé installé près de moi.

Quand Ollie est devenu plus grand, les choses sont devenues plus compliquées. Comment pouvais-je écrire et surveiller un bébé qui avait la bougeotte? Comment prévoir quoi que ce soit quand je passais ma journée à lui courir après? Rapidement, j'ai profité de ses heures de sommeil pour me consacrer à ce que j'avais négligé depuis que je travaillais. Peu à peu, mot après mot, j'ai effeuillé les multiples identités que je m'étais forgées et, sans y prendre garde, je me suis retrouvée.

J'aime mon fils et, comme dans mes autres boulots, il y a des moments où j'aime rester à la maison. Mais à mesure qu'il grandissait, mon impatience en faisait de même. J'étais jalouse de mon mari quand il partait le matin, je rêvais d'avoir une activité créative, de parler avec d'autres adultes et d'avoir une raison de m'habiller pour sortir. Je regardais sans arrêt la pendule, dans l'attente de la prochaine sieste pour me remettre à mes piges. Je n'arrêtais pas de me demander s'il n'existait pas une manière plus productive d'exploiter mes capacités. Est-ce que je ne pourrais pas trouver des missions mieux rémunérées? Est-ce que j'étais capable de gagner ma vie en écrivant? Et, d'abord, est-ce que je pouvais me résoudre à laisser mon fils à quelqu'un d'autre pour faire ce qui me convenait le mieux?

Quand j'ai franchi le pas, je me suis rendu compte que le fait d'être attentive à mes besoins faisait de moi une meilleure mère. Je m'occupais mieux d'Ollie quand je le déposais à la garderie, au lieu de le laisser devant la télé pour terminer un article en temps et en heure. Il y allait deux fois par semaine, ce qui me permettait de poursuivre mon activité en freelance, et nous avions trouvé notre équilibre: il adorait la garderie, j'adorais travailler, et nous avions hâte de nous retrouver à la fin de la journée.

Mon fils a aujourd'hui presque deux ans, et j'ai accepté, un peu par hasard, un plein temps de rêve: je suis rédactrice pour une agence de presse. Tout ça parce que j'ai démissionné il y a deux ans et que j'ai eu le temps de me consacrer à ce qui me plaît, un temps que je n'aurais jamais eu si je n'étais pas devenue mère au foyer pendant quelques mois.

Je n'avais jamais écrit à plein temps, et je ne sais pas comment je ferai quand j'aurai d'autres enfants, mais j'ai confiance. Je suis certaine d'être à ma place, et de faire ce que j'ai à faire. Pour tout vous dire, c'est beaucoup plus facile quand on est entourée des bonnes personnes. Comme un petit garçon aux grands yeux et son papa.

Cet article, publié à l'origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.

Lire aussi :

• Ce que j'ai appris après 15 ans passés à élever des garçons

• Ce que mes fils m'ont appris quand j'ai voulu leur enseigner les tâches ménagères

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Origine de la viande : Les produits et marques qui ne jouent pas le jeu, selon l'UFC-Que Choisir

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ALIMENTATION - Le 8 février 2013, Findus annonçait retirer des rayons français ses lasagnes à la bolognaise, son hachis Parmentier et sa moussaka surgelés. Ces trois produits-phares contenaient de la viande de cheval qui n'était pas censée se trouver parmi les ingrédients. Le point de départ d'un scandale alimentaire dont chacun avait ensuite promis de tirer les conséquences.

Trois ans plus tard, la situation est toujours en "piteux" état, selon l’UFC-Que Choisir qui publie pour l'occasion une enquête sur la mention de l’origine des viandes dans les produits transformés.

Regrettant que la Commission Européenne se satisfassent des informations données à titre volontaire par les fabricants sur l'origine des viandes utilisées dans leurs produits transformés, l’association s'est penchée sur les étiquetages de 245 plats préparés pour 13 grandes marques françaises et sept enseignes de la grande distribution.

L'origine du poulet indiquée 1 fois sur 4


Tout plats et toutes marques confondus, 54 % des produits ne mentionnent pas l'origine de la viande utilisée, selon l'enquête de l’UFC-Que Choisir. Crise de la vache folle et crise de la viande de cheval obligent, ce sont les produits à base de bœuf qui sont le mieux étiquetés: 70% des produits indiquent le pays d’origine de cette viande.

origine viande

C'est bien plus que pour les plats contenant du porc dont l'origine est mentionnée seulement dans 43% des cas. Mais la palme du pire étiquetage revient largement aux produits transformés où l'on trouve du poulet. L'origine de la volaille n'apparaît que sur l'étiquette de 26% de ces produits.


Daunat, Père Dodu et Sodebo: jamais une information sur l'origine


Mais cette transparence varie grandement en fonction des marques. Selon l'association, certaines marques nationales comme Le Gaulois, Charal, Marie, Findus ou Zapetti sont intransigeantes et 100% de leurs produits étudiés mentionnent l'origine de la viande utilisée. D'autres, à l'instar de Daunat, Père Dodu et Sodebo, ne s'embarrassent pas de cette contrainte et n'indiquent jamais l'origine de la viande.

La situation est moins tranchée pour les marques distributeurs où le bilan est globalement très décevant. À l'exception d'Intermarché qui joue le jeu pour 84% de ses produits transformés, Carrefour, Système U, Leclerc ou encore Auchan n'informent pas assez leurs clients, assure l’UFC-Que Choisir.

origine viande


Le pire toutes viandes confondues? Les sandwiches


L'opacité est aussi hautement variable en fonction du type de produit transformé, remarque l'association de consommateurs. Si les plats surgelés avec du bœuf indiquent à 82% l'origine de la viande, seulement 50% des sauces bolognaises en font de même.

Même chose pour le poulet et le porc. Si les découpes de poulet cuit et le jambon mentionnent d'où ils viennent dans quatre cas sur cinq, le bilan est très mauvais dès que la transformation de la viande va plus loin.

viande origine

64% des nuggets de volaille et autres panés ne mentionnent par exemple rien sur l'origine, un manque de transparence que l'on retrouve sur le porc à hauteur de 75% sur les saucisses (soi-disant) de Strasbourg. Porc et poulet confondus, l'absence totale d'information règne par ailleurs sur les sandwiches qui, dans 92% des cas, ne mentionnent rien sur l'origine de la viande qu'ils contiennent.


Un surcoût très faible pour rendre l'étiquetage obligatoire


Au vu de ces résultats, l’UFC-Que Choisir en appelle donc la Commission européenne "à adopter (enfin !) une réglementation sur l’étiquetage obligatoire de l’origine nationale dans les produits transformés", dans la même veine que ce qu'elle avait fait pour les viandes non transformées.

Et dénonce d'ores et déjà les réponses des industriels qui s'opposent à une telle mesure: "Les lobbies arguent que l’étiquetage de l’origine serait impossible pour les produits très élaborés. Faux! Les saucisses de Strasbourg ne contiennent que deux ingrédients principaux (la viande et le gras tous deux issus du porc), l’étiquetage de l’origine y est plus rare (25%) que pour les plats complets (38%) dont les recettes sont bien plus complexes."

L'association assure aussi que l’argument selon lequel une telle traçabilité ferait trop augmenter le prix des produits en question "ne tient pas". Selon l'UFC, instaurer cette pratique de transparence sur l'origine de la viande "ne représente qu’un surcoût de +0,7% soit seulement 0,015 euros pour une barquette de lasagnes (à 2,20 euros, ndlr)!".

Lire aussi :

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» Affaire de la viande de cheval: la revanche des végétariens

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2016, année de la bienveillance?

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En présentant ses vœux à sa ville le 18 janvier dernier, Jean-François Copé, maire de Meaux a émaillé son discours d'un mot pour lequel il s'est pris d'affection, comme en témoigne son livre qui vient de paraitre, Le sursaut français (Stock 2016). Ce mot est celui de "bienveillance", qui constitue à l'en croire une nouvelle ligne de conduite possible, pour lui, pour les hommes politiques, pour le pays :

"La bienveillance, c'est trouver chez l'autre une source d'épanouissement, se débarrasser des pointés du doigt. Nous sommes 65 millions pointés du doigt pour une conviction, un salaire, une idée. Notre pays n'a jamais été plus grand que quand il se déleste de ses complexes pour être lui-même".


Son discours précise toutefois qu'il faut "ne pas confondre avec naïveté ou faiblesse": la bienveillance ne saurait nous faire renoncer à nos objectifs sécuritaires.

Que veut-on dire en convoquant ce grand mot ? N'est-ce pas un artifice, une simple rhétorique consistant à se présenter sous un jour avenant ? C'est bien ce que préconisaient les classiques, dans l'art de la construction du discours : la captatio benevolentiae, ou "recherche de la bienveillance" de l'auditoire, est l'une des grandes figures de style fortement recommandées par les Grecs et les Romains.

Toutefois, dans le contexte tendu de la fin de l'année 2015, cette terminologie évoquerait plutôt le baume apaisant, si ce n'est la méthode Coué : veut-on laisser penser que l'on est sur la voie d'une société apaisée devenue mûre pour se rassembler dans la bienveillance ? Ou, plutôt, affirmer que l'on tient là le remède à appliquer à une société malade de ses antagonismes, de ses boucs émissaires, de ses extrémismes ? En appeler à la "bienveillance" pour lancer la nouvelle année, parait surtout relever de l'antiphrase : "soyons bienveillants" et jetons, pour se rassurer, un voile sur le trop plein de tensions qui traverse la société française.

La fausse évidence de la bienveillance au quotidien


Si on laisse de côté les registres de la morale et de la théologie qui font de la bienveillance une vertu cardinale, il est deux domaines de nos vies quotidiennes où la référence à cette valeur a fleuri ces dernières années : l'éducation et l'entreprise.

En 2011, plus de 300 entreprises avaient signé l'Appel à plus de bienveillance au travail, qui fût relayé par le Conseil économique, social et environnemental. A peu près au même moment, apparait le thème de "l'école de la bienveillance" qui nourrit les débats de la Refondation de l'école, à la poursuite d'infléchissements pour tenter de corriger ce qu'il y a de "dur, concurrentiel et sélectif" dans le système scolaire français. Toutefois, en dépit de son idéal pacificateur, la bienveillance comme posture pédagogique n'a pas fait l'unanimité. Pour finir, elle ne s'est pas retrouvée dans la loi du 8 juillet 2013 consacrée à la refondation pédagogique et éducative de l'École de la République. On l'a cantonnée aux réponses à apporter aux élèves en situations de mal-être avéré.

En réalité, la convocation de la bienveillance masque ce dont elle parle vraiment : la désignation d'un malaise, qui procède de la confrontation à la violence des rapports sociaux, et à l'impuissance de leur pacification. Que ce soit dans l'entreprise, à l'école et, depuis peu dans tout l'espace social maintenu sous état d'urgence, l'affichage de cette valeur prend le visage d'une injonction faite à chacun de contribuer, à son niveau, à rendre ce monde moins dur. C'est un appel de plus au comportement citoyen, qui individualise les responsabilités, sans pour autant régler les questions structurelles.

Un dispositif collectif

Comment est-on passé d'une vertu morale à son instrumentalisation comme outil de pacification sociale ? Pour l'éclairer, il faut faire un détour par la psychanalyse, et en particulier par les travaux de Donald Winnicott qui font de la bienveillance une dimension essentielle du rapport de la mère à son enfant. La mobilisation de la bonne mère (la "good enough mother" de Winnicot) organise un "espace transitionnel", dans lequel règne la bienveillance, espace et condition nécessaires au développement du tout jeune enfant.

Pour l'enfant comme pour l'adulte ensuite, organiser des "espaces transitionnels bienveillants" et les faire fonctionner au quotidien est un travail permanent, mais invisible, de nos sociétés. Le sociologue Emmanuel Belin, dans sa thèse Sociologie des espaces potentiels, a montré comment "notre confiance dans la bienveillance du monde relève d'une illusion mise en scène par la culture". Tout, autour de nous - la famille, la maison, la ville, etc. -, cherche à organiser un "espace d'illusion bienveillant" dans lequel le sujet peut se sentir protégé de l'inhospitalité du réel. C'est dans ce qui s'apparente à une "poche", qui ne cesse de s'élargir depuis la prime enfance, que se développe le rapport créatif au monde. Et c'est en parvenant à se maintenir tout au long de la vie dans la confiance d'un espace protégé, qui prémunit de l'agression du monde, que tout un chacun peut exister, agir, travailler. C'est une dynamique essentielle, que Belin nomme "bienveillance dispositive".

Perfide bienveillance


Tout pourrait donc aller pour le mieux. Pourtant, en passant de l'implicite, le travail souterrain de production de la bienveillance dispositive, à l'explicite, sous la forme de ces appels à ce que tout un chacun soit "bienveillant" pour faire rempart à ce monde qui le devient de moins en moins, on sent bien le malaise. Car, cette bienveillance là n'est pas exempte d'un certain machiavélisme.

Dans un texte remarquable qui décrit le célèbre tableau La mort de Marat peint par David, Baudelaire insiste sur "sa main [qui] tient encore la lettre perfide: "Citoyen, il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance."" (Charles Baudelaire, Le musée classique du bazar Bonne-Nouvelle, 1846). Oui, Charlotte Corday a invoqué la bienveillance pour parvenir à ses fins, et percer la "poche" protectrice du célèbre conventionnel. Elle dit par là même, de la façon la plus abrupte, que toute convocation de la bienveillance peut n'être qu'un voile tendu pour escamoter les conflits les plus frontaux, mais aussi que la "bienveillance dispositive" demeure une bien fragile construction que les éléments, historiques ou naturels, ont le pouvoir de balayer avec la plus grande facilité.

Dans notre époque où l'on psychologise de plus en plus les rapports sociaux, la bienveillance se voudrait la formule magique pour tous les espaces à pacifier, dans le métro, à l'école, au boulot, et plus largement dans l'espace civique. Réclamer des autres la bienveillance, c'est bien souvent vouloir s'exonérer de regarder en face les conflits aigus pour ce qu'ils sont vraiment. Gardons nous, en ce début d'année 2016, de dévoyer un principe aussi essentiel au bon fonctionnement de la vie sociale.

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Cinq millions de Français sans soin, créons un fond d'intervention et d'innovation

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La France comptabilise aujourd'hui 5 millions de Français sans soins. Ce chiffre recouvre une triple réalité:
2,5 millions de Français qui résident dans les déserts médicaux tels que recensés par l'Ordre des médecins (CNOM).
• Environ un million bridés dans leur accès aux soins pour des raisons financières ou culturelles.
• Environ 1,5 million de malades qui n'ont plus de médecins généralistes à proximité ou qui vivent dans des zones tendues où les médecins généralistes débordés ne prennent plus de nouveaux patients.

Au total, ce sont au moins 5 millions de Français délaissés et/ou victimes d'une inégalité de traitement. Et ce chiffre ne cesse d'augmenter en dépit du fait que nos dépenses de santé dérapent sans discontinuer depuis une bonne quinzaine d'années.

A chaque publication des chiffres des médecins en activité, le constat est renouvelé et la situation s'aggrave : moins de médecins généralistes dans les zones qui comptent peu de médecins, davantage de médecins à exercice particulier (homéopathes, acupuncteurs, ostéopathes, etc.) et médecins spécialistes dans les zones qui comptabilisent déjà beaucoup de médecins libéraux.
Car c'est bien un paradoxe français que ce grand nombre de médecins (entre 215.000 et 280.000 médecins selon les classifications) mais pas là où les malades ont besoin d'être pris en charge.

Alors que le droit aux soins pour tous est sans cesse réaffirmé, les organisations de médecins libéraux qui ont le monopole des soins de ville, ne proposent rien pour repeupler les déserts médicaux si ce n'est d'augmenter sans cesse les médecins des autres secteurs (qui n'y exercent pas). Le tout en continuant à appuyer un système où les médecins de ville associent à un statut de libéraux, un monopole d'exercice et des actes solvabilisés.

Et demain ?

La progression des déserts médicaux va se poursuivre notamment dans les zones rurales et péri-urbaines. Un double mécanisme vient l'expliquer : économique et stratégique.

Les mesures à venir, parmi lesquelles l'augmentation de la valeur de la consultation (le C) dont ne vont pas tarder à discuter les syndicats dans le cadre de la nouvelle convention, accroissent mécaniquement le fossé généralistes/spécialistes au détriment des généralistes.

Parallèlement, au sein même des généralistes coexistent les médecins généralistes de plein exercice qui soignent les patients de tous les âges et quels que soient leurs besoins d'une part et les médecins généralistes des centres villes ou avec des exercices particuliers d'autre part. Les augmentations uniformes des actes accroissent là aussi le différentiel entre ceux qui ont toutes les contraintes quotidiennes et ceux qui en ont moins.

Le grand nombre de départs en retraite qui ne vont pas manquer d'advenir compte tenu de l'âge moyen des médecins (51,6 ans) non compensés par le faible nombre d'installations de jeunes médecins vont peser défavorablement. Ce n'est pas là seulement un effet du numerus clausus car un médecin généraliste sur dix s'installe en libéral et pas dans les déserts médicaux.

Le constat de la déprise continue de certaines zones par les médecins généralistes mis en évidence par le CNOM trouve une partie de son explication dans ce constat économique. Le second mécanisme qui accroit la déprise et crée des déserts médicaux se trouve dans les prélèvements incessants de médecins dits soignants vers des postes de médecins salariés dits non-soignants.

Ainsi s'explique le paradoxe d'un grand nombre de médecins formés dont plus de la moitié ne soigne pas ou plus de malades. La palette des postes possibles est très large : dans les collectivités locales, les assurances, le service médical des caisses, les agences sanitaires, ou les EPHAD
(Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, dont les médecins coordonnateurs, rappelons-le, n'apportent pas de soins). Sur ce dernier poste, cela représente près de cinq mille médecins généralistes en activité qui ont été retirés du soin.

L'effort financier conséquent pour former des médecins pour soigner la population est ainsi détourné vers des postes non-soignants ou des postes insérés dans le soin mais dans des modes d'exercice ou des spécialités ou des zones qui ne correspondent pas aux besoins sanitaires essentiels de la population. Le seul moteur de cette si hétérogène répartition repose sur le bon vouloir des intéressés.

Par ailleurs, les postes de médecins salariés présentent le plus souvent des conditions de rémunérations (salaires et protection sociale) nettement plus avantageuses et des contraintes (horaires et administratives) moindres que celles auxquelles ont à faire face les médecins généralistes de plein exercice a fortiori dans les zones difficiles.

Ce constat illustre l'absence de réponse des organisations professionnelles représentatives des médecins à la question des déserts médicaux, l'inanité de l'augmentation du numerus clausus comme solution, et la non prise de conscience de ceux qui ouvrent des postes salariés par milliers attirant les jeunes médecins et poussant des médecins installés à se reconvertir.

Ce double mécanisme (augmentation des contraintes en même temps que des possibilités d'exercice salarié) est majoré par l'absence d'évolution des exercices quotidiens. Le développement de la pluriprofessionalité entre acteurs du soin est l'évolution indispensable de l'exercice du soin et assure sécurité des soins et amélioration de la qualité des prises en charge. Force est de constater que toute évolution semble bloquée. L'épisode tragi-comique du blocage des vaccinations par les pharmaciens vient l'illustrer avec acuité.

Face à la progression continue des déserts médicaux, la première mesure logique est de maintenir dans le soin le plus possible des médecins formés. Au regard de l'effort financier déployé pour former ces médecins, toute embauche qui retire un médecin du soin, qu'il soit installé ou pas encore installé, doit être compensée par une contribution à un fonds d'intervention et d'innovation en faveur des déserts médicaux. Ce fonds financé par ces contributions annuelles interviendrait dans les déserts médicaux pour soutenir tout projet préservant l'accès aux soins. Le fonds viendrait apporter aux acteurs du soin, avec ou sans médecins, des déserts ou des zones en cours de désertification les moyens professionnels qui manquent aujourd'hui.

Il s'agirait d'un signal fort des pouvoirs publics en direction des médecins généralistes de plein exercice de la primauté donnée à l'accès aux soins de premier recours sur tout le territoire. Il s'agirait aussi d'un message à destination des cinq millions de personnes sans soin que leur inquiétude est entendue et que des solutions sont mises en œuvre.

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VIDEOS - Le plus écœurant des gâteaux spécial Saint-Valentin

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INSOLITE - C'est à se demander si certains ne confondent pas la Saint Valentin et Halloween. En effet, à l'approche du 14 Février -date de la fête des amoureux- , plusieurs idées de cadeaux originaux au goût parfois discutable circulent.

C'est notamment le cas de ce gâteau en forme de cœur humain imaginé par Yolanda Gammpp, cuisinière aux recettes novatrices pour la chaîne youtube How to Cake It.

Afin de préparer vous-même cette pâtisserie, commencez par tailler un gâteau de velours rouge en forme de cœur humain puis ajoutez-y de la crème au beurre glacé. Par la suite, Vous pouvez même coller de la pâte sucrée par dessus afin de faire les veines et obtenir un aspect franchement réaliste.





Pour terminer, ajoutez du coulis de framboise afin que votre gâteau en cœur soit des plus sanguinolents. Vous obtenez ainsi un dessert original qui ravira à coup sûr les couples désireux de pimenter leur fin de repas.





Si vous souhaitez des instructions plus précises pour réaliser cette excentricité culinaire, regardez la vidéo de How To Cake It en tête d'article.

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