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Ces souris génétiquement modifiées ont gagné 25% d'espérance de vie

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SCIENCE - Un pas de plus sur l'éternelle route de la fontaine de jouvence. Des chercheurs de l'école de médecine de Mayo aux Etats-Unis ont réussi à augmenter l'espérance de vie de souris et à diminuer l'apparition de maladies liées à la vieillesse.

Dans une étude publiée mercredi 3 février par Nature, les scientifiques affirment avoir augmenté l'espérance de vie des rongeurs d'environ 25% en éliminant les cellules sénescentes, c'est-à-dire des cellules vieilles et ayant arrêté de se diviser et de se multiplier. Ces cellules apparaissent en général à la moitié de la vie des organismes.

Les chercheurs ont également observé une diminution de certaines maladies associées à la vieillesse, comme des anomalies des reins ou du coeur. L'apparition de cancer a elle aussi été retardée et les souris traités avaient des comportements plus actifs et entreprenants. L'étude a été réalisée sur des souris disposant de deux bagages génétiques et régimes alimentaires différents, avec des résultats similaires.


OGM et gène suicide

Comment les chercheurs ont-ils réussi cet exploit? En utilisant des souris génétiquement modifiées. Ils ont introduit un gène suicide qui ne s'exprime que si un autre gène est lui-même exprimé dans la cellule. Ce gène en question, p16Ink4a de son petit nom, s'active justement dans les cellules sénescentes. "Quand p16 est exprimé, le gène suicide l'est lui aussi. Mais il a besoin d'un médicament pour s'activer et tuer la cellule", précise Jan van Deursen, l'un des auteurs de l'étude, au HuffPost.

Avant d'imaginer une application humaine, il y a donc encore beaucoup de travail. Autre question posée par les résultats de l'étude: la destruction de ces cellules de la vieillesse ne freine pas le déclin des performances moteurs, de la mémoire ou de la force musculaire, rappelle Nature. Cela pourrait être dû au type de souris utilisé ou bien signifier que la destruction de ces fameuses cellules sénescentes n'impacte pas tous les facteurs du vieillissement.

"La prochaine étape consiste à identifier les interventions et composants qui peuvent imiter nos travaux sans avoir à utiliser de souris génétiquement modifiées, afin de découvrir des domaines où ces stratégies pourront s'appliquer aux humains sans causer d'effet indésirable", précise le chercheur.


Une approche parmi d'autres

Ces dernières années, la communauté scientifique a fait plusieurs découvertes intéressantes dans cette quête de la jeunesse éternelle. En 2011, des chercheurs de Harvard avaient réussi à inverser le processus du vieillissement chez la souris, en jouant sur une enzyme, la télomérase.

Enfin, ils ont plus exactement réussi à accélérer le vieillissement général des rongeurs en bloquant la production de cette enzyme. La réactiver a en réalité permis un retour à la normale des souris. Une découverte déjà impressionnante et qui peut être d'une grande aide pour la lutte contre des maladies dégénératives.

Fin 2013, une équipe de chercheurs américains et australiens avait réussi à véritablement rajeunir... les muscles de souris. En augmentant une substance présente dans le corps appelée NAD, les chercheurs ont réussi à faire en sorte qu'une souris de deux ans ait des muscles similaires à ceux d'une souris de six mois. Mais cette étude ne concernait que les muscles.

Quelques mois plus tard, d'autres scientifiques arrivaient à prolonger l'espérance de vie de souris d'un cinquième par rapport à la moyenne en jouant sur la production du cerveau d'une molécule bien précise.

Autant de pistes à explorer pour les scientifiques afin de tenter de repousser encore un peu plus l'inévitable.

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Pour la journée mondiale contre le cancer, n'oublions pas que l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud sont les premières victimes

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CANCER - Ce sont des chiffres impressionnants mais relativement peu connus qui méritent qu'on s'y attarde en ce jeudi 4 février de journée contre le cancer. 70% des décès par cancer surviennent en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Ces mêmes pays rassemblent 60% des nouveaux cas de cancers dans le monde selon des données collectées par l'OMS en 2014.

Dans l'hémisphère sud, cette maladie qu'on imagine souvent à tort se développer principalement dans les pays riches, la situation ne fait qu'empirer principalement "par manque de dépistage et d'accès aux traitements", déplorent les auteurs du Rapport sur le cancer publié par le Centre Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2014.

Le cancer, un "fardeau" pour les pays en voie de développement

En 2008, le docteur Peter Boyle, alors directeur du CIRC, se montrait d'ailleurs très pessimiste quant à l'avenir de la lutte contre le cancer dans ces pays. "C’est sur les pays à ressources faibles et moyennes que l’impact du fardeau mondial du cancer se fera sentir le plus fortement [au cours des prochaines décennies]. Nombre de ces pays ont un budget de santé très limité et doivent déjà faire face au problème des maladies infectieuses. Les modalités de traitement du cancer sont hors d’atteinte pour des pans entiers de leur population et les thérapies les plus efficaces sont, de toute façon, économiquement inaccessibles."

Pourquoi une telle prolifération de cas de cancers dans ces pays? Le Professeur Pierre Aubry et le Docteur Bernard-Alex Gaüzère, deux spécialistes français de la médecine tropicale se sont intéressés à ce sujet dans le cadre des cours qu'ils dispensent pour le Diplôme de médecine tropicale dans l'Océan Indien. Selon eux, trois facteurs entrent en compte: le tabagisme, de possibles facteurs génétiques et la pollution de l'environnement (amiante, pollution atmosphérique, rejets de polluants industriels).

Contrairement aux pays européens et d'Amérique du Nord, les législations ne sont pas restrictives à l'égard du tabac. "30% des cancers sont liés au tabagisme dans le monde, rappellent les deux scientifiques. Le pic de l'épidémie doit se situer en 2020-2030 avec 10 millions de décès imputables au tabagisme, dont 70% dans les pays pauvres." Difficile d'assurer que les populations des pays en voie de développement ont des facteurs génétiques qui les prédisposeraient à développer des cancers. Mais, pour les cancers de la prostate et du sein par exemple, une composante génétique pourrait expliquer le nombre de cas, de même que des facteurs alimentaires et hormonaux.

Des cancers d'origine infectieuse, parasitaire ou mycosique

Mais ce n'est pas tout. Les cancers dans les pays du sud sont plus souvent que dans les pays occidentaux d'origine infectieuse, parasitaire ou encore mycosique. Les hépatites chroniques non traitées, le papillomavirus ou la bactérie H. Pylori expliquent ainsi nombre de cancers du foie, du col de l'utérus et de l'estomac. Ainsi, pour ne citer que lui, le cancer du col de l'utérus lié aux papillomavirus humains (HPV) est la deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes dans les pays en voie de développement et la première chez la femme africaine.

Une étude publiée en 2011 dans la revue scientifique The Lancet par des chercheurs de l'Université de Washington s'intéressait à l'incidence et la mortalité des cancers du sein et du col de l'utérus dans 187 pays. Elle montre que 76% des cas de cancer du col de l'utérus touchent les femmes dans les pays en voie de développement. Dans la moitié des cas, il s'agit de femmes de moins de 50 ans. "Les facteurs de risque importants et connus tels que l’obésité et la consommation de graisses animales n’expliquent pas tous les profils enregistrés, assurent les chercheurs américains. L’interaction entre les gènes et les facteurs de risque individuels pourrait expliquer ces tendances divergentes."

Mais les pays s'organisent pour faire face à ce problème de santé publique. Interrogée par Le Monde, Raymonde Goudou-Coffie, la ministre ivoirienne de la Santé, assurait ainsi avoir pris le dossier à bras le corps en février 2015: "Une campagne contre le tabagisme a été lancée et nous avons interdit la cigarette dans les lieux publics. 16.000 jeunes filles ont été vaccinées pour prévenir le cancer de l’utérus. Une convention a été passée avec le laboratoire Roche pour offrir une thérapie ciblée à 5000 femmes atteintes d’un cancer du sein."

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Ces thérapies et recherches contre le cancer sont vraiment porteuses d'espoir

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C'EST DEMAIN - Guérir du cancer. Peut-on imaginer un monde dans lequel cela sera possible à coup sûr? En 2012, on pouvait estimer le nombre de cas de cancer en France à 355.000. Le nombre de décès est estimé à 148.000. Et on a tendance à oublier que les pays occidentaux ne sont pas les plus touchés du monde, l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud concentrant 60% des cas de cancer.

Dans le même temps, la médecine fait des progrès: les malades atteints de cancer vivent désormais de plus en plus longtemps, les récents chiffres sur le sujet donnent de l'espoir.

Meilleure prise en charge, meilleure détection mais aussi une recherche de plus en plus avancée sur ces maladies. A l'occasion de la journée mondiale contre le cancer ce jeudi 4 février, Le HuffPost fait le point sur les thérapies déjà à l'essai ou en cours de développement qui sont les plus prometteuses et les plus porteuses d'espoir pour les malades.

1. Les plus présentes: Les manipulations du système immunitaire

lymphocyte

Immunothérapies

Vous avez peut-être déjà entendu parler des immunothérapies. Celles-ci existent déjà et ont prouvé leur efficacité. En 2015, lors du congrès de la Société américaine d'oncologie (Asco) à Chicago, les chercheurs ont montré que cette méthode gagnait du terrain. Pour la première fois, son efficacité était démontrée sur des organes comme le foie, le poumon, le cerveau, le mélanome. Avec un des médicaments, le nivolumab, les malades gagnaient en moyenne 3 mois supplémentaires de vie.

Le principe de l'immunothérapie est simple sur le papier. Les cellules cancéreuses se multiplient sur la base d'une dérégulation du système immunitaire. Les lymphocytes, les cellules qui protègent le corps des infections, ne reconnaissent pas la dangerosité des cellules malades. Elles les laissent alors évoluer.

Le nivolumab, par exemple, vient s'attacher aux lymphocytes et leur permet d'identifier à nouveau les cellules cancéreuses comme étant malades et devant être attaquées.

Cette thérapie, bien du présent, pourrait être fortement améliorée dans le futur, ou combinée avec d'autres méthodes.

Manipulation des lymphocytes

C'est d'ailleurs à partir de cette idée de booster le système immunitaire que les recherches se tournent de plus en plus vers la manipulation des cellules du système immunitaire.

Au lieu d'injecter des anticorps, on vient prélever les lymphocytes dans le sang pour les manipuler directement, de sorte qu'elles deviennent de bons combattants pour s'attaquer aux cellules malades.

En d'autres termes, ils sont modifiés en laboratoire pour reconnaître ces cellules cancéreuses. On les fait se multiplier avant de les réinjecter dans le sang. Elles tuent alors les cellules malades.

"Pour l'instant, ces thérapies sont bien de l'ordre du présent. Elles permettent déjà d'améliorer la durée de vie des patients", souligne Caroline Moyret-Lalle, docteure en biologie moléculaire, maîtresse de conférence à l'université Claude Bernard Lyon 1, chercheuse au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon. "Elles pourraient être vraiment développées dans le futur".

2. La plus révolutionnaire: la modification du génome



Quand on pense éradication du cancer, on pense au fait de couper la tumeur et donc les cellules cancéreuses. Mais pourquoi ne pas plutôt modifier ces cellules afin de les remettre "dans le droit chemin"?

Actuellement, tous les regards se tournent vers l'outil moléculaire CRISPR-Cas9, qui pourrait soigner certains cancers. CRISPR-Cas9 est une enzyme qui peut détecter une partie spécifique de l'ADN et la détruire, coupant ainsi la double hélice en deux.

On a d'un côté Cas9, une enzyme qui viendrait se fixer sur les cellules malades pour couper leur ADN. Et de l'autre un segment d'ADN portant la "bonne" séquence (associé à un segment d'ARN). "On crée quelque chose de chimérique entre un enzyme qui vient couper l'ADN et un enzyme qui vient réparer l'ADN", explique Caroline Moyret-Lalle.

Une fois l'ADN découpé, "la cellule va essayer de réparer les dégâts. C'est à ce moment-là que la "bonne" séquence qui est injectée aux côtés de Cas9 intervient. Ce morceau d'ADN approprié va être récupéré, puis collé par les enzymes de la cellule. On se retrouve ainsi avec une cellule génétiquement modifiée.

Pourrait-on utiliser cette technologie pour guérir le cancer? C'est l'espoir de plusieurs sociétés, qui voudraient en faire un médicament. Le cancer est une pathologie complexe dans laquelle sont impliquées des millions de cellules qui devraient être détectées par l'enzyme.

"C'est une piste mais il n'y a pas encore de traitements qui existent avec cette technique", indique au HuffPost Caroline Moyret-Lalle. "Pourtant, j'ai tendance à penser que c'est une technique révolutionnaire et peut-être l'un des meilleurs espoirs de guérir le cancer", ajoute-t-elle avant d'ajouter qu'en comptant les essais cliniques, un traitement pourrait exister dans 5 à 10 ans.

3. L'outsider: Transporter les médicaments comme le cholestérol

lipoprotein

"Je crois beaucoup aux particules liposomiques", commence d'emblée Caroline Moyret-Lalle. Dans le sang, nous avons du cholestérol. Celui-ci est transporté dans le sang par des lipoprotéines elles-mêmes constituées de liposomes.

"Aujourd'hui, on est capable de faire porter à ces lipoprotéines des molécules thérapeutiques", précise la chercheuse. Ces molécules peuvent être des médicaments ou des anticorps, par exemple.

Quel est l'intérêt de transporter les médicaments sur les liposomes plutôt que de les ingurgiter ou d'injecter des anticorps dans le sang? "Il s'agit de transporteurs, on peut leur dire d'aller à un seul endroit bien précis". Pratique pour traiter les cellules du colon ou du foie, par exemple.

Le plus probable: plusieurs thérapies à la fois

Mais plutôt que de miser sur un seul pan de la recherche, l'avenir est certainement dans la combinaison de plusieurs thérapies. Pour Caroline Moyret-Lalle, on peut imaginer qu'à l'avenir, "on utilisera des molécules chimiques qui font mourir les cellules malades, avant d'apporter au corps des cellules modifiées" (les lymphocytes) pour combattre les cellules malades.

Et comment ces cellules seraient-elles manipulées? Grâce à CRISPR, bien sûr!

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Ce que j'ai dû faire pour couper le cordon

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Depuis sa naissance, mon little G est très attaché à moi, émotionnellement parlant bien entendu mais également physiquement. C'est un bébé qui n'a voulu que mes bras pendant de longs mois, c'est un enfant qui me cherchait constamment du regard et pour qui mon absence provoquait toujours des pleurs.

Plus les mois passaient, plus ça s'accentuait avec un pic à 9 mois où la crise de la séparation a bien eu du mal à passer. Les pleurs ont redoublé de force, passer dans une autre pièce était impossible et même m'éloigner d'un pas provoquait des crises de larmes interminables. Je me suis sentie prise au piège, je ne savais plus comment gérer tout ça...Mais j'ai pris mon mal en patience, on m'a dit que ce n'était qu'une phase et que ça allait s'atténuer et ce fut le cas, mais pas tout de suite.

10 mois, 11 mois, 1 an... Toujours ce besoin viscéral de s'accrocher à moi, même si quelques progrès se dessinaient. Ce fut vraiment difficile car je voyais bien que les autres enfants que je fréquentais étaient plus "détachés" de leurs parents, plus enclins à la découverte, à la curiosité. Quand j'étais en présence d'autres familles, toujours la même scène: aussitôt au sol, les enfants se munissaient de jouets et s'amusaient tranquillement pendant que leurs parents s'installaient plus loin. De mon côté, aussitôt le pied posé au sol il s'agrippait à mes jambes et se mettait à pleurer pour que je ne m'éloigne pas d'un pas. Bon bah tant pis, je m'installe avec les parents et mon bébé sur les genoux et j'observe au loin cette scène qui me paraît totalement inconnue. Secrètement je jalouse ces parents pour qui tout a l'air si simple et je suis aussi un peu gênée...

Le regard des autres n'a pas toujours été bienveillant

J'en avais d'ailleurs parlé dans mon billet appelé "Couper le cordon?". Je me suis sentie alors très seule et totalement incomprise car je souffrais moi aussi de la situation mais impossible de trouver une issue...

Car la seule issue possible à tout ça était, selon moi, de le rassurer, le rassurer constamment. S'il tend les bras vers moi, je le porte, s'il pleure quand je quitte la pièce, je lui explique que je reviens dans une minute. S'il se réveille la nuit j'y vais, je l'embrasse et lui dit que tout va bien, que je suis à côté, qu'il peut se rendormir et qu'il est en sécurité. Croyez-moi, ce choix n'a pas été compris par tout le monde!

Mais que faire d'autre dans ces moments-là? J'ai pris le parti de penser que le rassurer et répondre à ses besoins étaient alors la seule façon de m'en sortir. Alors c'est ce que j'ai fait, jusqu'à l'épuisement car oui c'est éprouvant tant physiquement que moralement. Les réflexions se sont faites de plus en plus nombreuses: "tu lui donnes de mauvaises habitudes, tu devrais lui dire non, laisse le pleurer, mais tu vois bien que c'est un caprice" etc. Chacun réagit à sa façon mais j'ai toujours pensé qu'en comblant ses désirs/besoins je lui apporterai alors suffisamment de confiance en lui et de sécurité affective pour qu'il puisse un jour voler de ses propres ailes. Je vous avoue que cette théorie m'allait bien car de toute façon je n'aurais jamais pu le laisser pleurer ou lui tourner le dos quand il pleurait pour que je le prenne dans les bras.

J'ai toujours pris le parti de la patience et je savais qu'un jour ça irait mieux, sans trop savoir quand, mais c'est arrivé

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Aujourd'hui little G a 18 mois et ce changement s'est opéré il y a déjà plusieurs mois mais je n'arrivais pas à le dire ni l'écrire de peur que ce soit qu'une phase. En fait tout semble s'être apaisé avec la marche, à 15 mois. Je ne sais pas si c'est en lien avec ce changement mais je pense que ça a pu y contribuer. En même temps qu'il a découvert la marche, il s'est alors séparé de moi et s'est mis en quête de découvrir le monde.

Aujourd'hui, il n'a plus peur, même en présence de beaucoup de monde, il vaque à ses activités et est de plus en plus autonome. Il y a quelques semaines, pendant un repas de famille avec beaucoup de personnes, je l'ai observé pendant de longues minutes. Il était à l'autre bout de la pièce, il jouait tranquillement avec un ballon, puis il s'est levé et a été voir les autres enfants, il a ensuite été dans la cuisine faire un tour, a fait un détour par la table pour chiper un petit truc à manger, et est revenu à son ballon. C'est rien, c'est tellement rien comme scène et pourtant au loin, depuis mon canapé, je me suis dit "ça y est le plus dur est fait".

Je l'ai regardé et je l'ai senti si confiant, si serein, si à l'aise, il jouait tranquillement sans même me chercher du regard. Il était grand d'un coup, si grand, si bien dans ses baskets que je me suis rendue compte que c'était là ma plus belle récompense. Tout ce que nous avons fait a payé, toutes ces heures à le porter et à le réconforter ont porté leurs fruits. J'ai aujourd'hui un petit garçon plein d'assurance et qui a décidé d'accepter enfin d'avoir de petites ailes dans son dos et de les laisser pousser.

Tout cela pour dire qu'il faut une sacrée patience pour réussir à combler toute cette insécurité, ses peurs et ses appréhensions mais que ça finit par passer! Oui j'ai toujours un enfant très sensible et ça fait partie de son caractère je pense, oui il aime toujours autant les bras de ses parents mais ce n'est plus comme avant.

Ne jugeons pas trop vite les parents et n'enfermons pas trop hâtivement les enfants dans des cases. Pour que mon fils soit si libre aujourd'hui il nous a fallu du temps, de la patience et beaucoup d'amour, et je ne regrette en rien ce par quoi nous sommes passés quand je vois le résultat sous mes yeux... Aujourd'hui c'est une vrai bouffée d'air, et regarder ce bébé devenu un petit garçon plein d'assurance me bouleverse de jour en jour.

Ce billet est également publié sur le blog Maman Louve.

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Seuls 24% des Français savent ce qu'est un médecin pathologiste (pourtant il sauve des vies)

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L'appel des pathologistes, au cœur de la lutte contre le cancer

En 2015, plus de 385.000 nouveaux cas de cancer ont été dépistés. La lutte contre le cancer est un combat pour les familles, les proches des malades, mais également pour la communauté médicale qui les dépiste, traite et les accompagne dans l'épreuve.

Au sein de cette communauté médicale, certains spécialistes contribuent en toute discrétion à la lutte contre la maladie. Leur travail est celui de l'ombre, ils ne rencontrent pas directement le patient, mais leur engagement est prioritaire et fondamental sur le chemin de la guérison. De la découverte de la maladie par son diagnostic à l'élaboration avec l'ensemble du corps médical du traitement le plus performant contre le mal, le pathologiste est un acteur zélé et quotidien du reflux de la maladie. Le pathologiste est loin d'être étranger à la rémission de plus de 230.000 patients cette année. Il n'est cependant connu que par 24% des Français selon le sondage IFOP - Syndicat des médecins pathologistes français de février 2016.

Si conformément au serment d'Hippocrate, les 1471 médecins pathologistes ne recherchent pas la gloire, il n'en demeure pas moins qu'ils font l'objet d'une satisfaction unanime dans la prise en charge d'un patient: 91% des Français connaissant les pathologistes sont pleinement satisfaits de leur action dans la lutte contre le cancer. 92% des Français souhaitent désormais que le médecin pathologiste soit en contact direct avec le patient dont le cancer est diagnostiqué. A plus de 95%, les Français souhaitent désormais plus d'information et de communication autour du rôle du pathologiste dans la lutte contre le cancer.

Ce souhait massif des Français doit aujourd'hui nous interroger dans l'organisation des politiques de santé publique. En effet, les pathologistes concentrent 95% des diagnostics de cancer. Mais, ces spécialistes souffrent aujourd'hui paradoxalement d'une définition juridique de leur profession très floue. Ce vide juridique pose un préjudice réel pour le patient. Un nombre important de prélèvements d'analyse de cancer sont confiés aux pathologistes et sont conservés pour une longue période. Cependant, il n'existe pas de définition précise des droits et obligations particulières dans l'utilisation de la banque de données thérapeutiques et de recherche dont les pathologistes disposent. Grâce à une meilleure définition juridique, ces données pourraient être mieux utilisées par le corps médical dans le cadre des thérapies ciblées et innovantes contre le cancer.

Ce chantier est d'autant plus pressant que certains députés, contre l'avis des Français et sous l'influence de lobbys de différentes natures, n'hésitent pas dans des rapports parlementaires à évoquer des prétendus "fonctionnements dangereux" dans la pratique des pathologistes, alors même que ceux-ci s'engagent volontairement dans la démarche d'accréditation. En cette journée dédiée à la lutte contre le cancer, les pathologistes français appellent solennellement les pouvoirs publics, à un encadrement législatif de leur profession sécurisant les patients et les professionnels. Cet appel est lancé fort du souhait des Français de voir les pathologistes jouer un rôle plus visible et plus clair dans la lutte contre la maladie.

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Comment préserver l'avance de la France dans les traitements anti-cancer?

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L'évolution vertigineuse des coûts des traitements en cancérologie oblige à une double mise en perspective : celle du bénéfice médical des thérapies onéreuses pour le patient, et celle de leur coût sur les systèmes de santé. La réalisation en pratique courante de nouvelles générations de tests moléculaires sur les tumeurs de nombreux de patients atteints de cancers pourrait contribuer à modérer les coûts de plus en plus élevés de la prise en charge des cancers.

- La nouvelle génération de test : un atout formidable

En 2015, plus de 380.000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués en France, (www.e-cancer.fr, Les chiffres du cancer). L'incidence de la maladie tend à se stabiliser et le taux de mortalité diminue significativement. Ce succès, relatif et encore fragile, est en partie lié à l'accélération considérable des connaissances permettant de mieux comprendre la biologie des cancers.

Ainsi, on sait maintenant qu'il existe des sous-groupes moléculaires pour (presque) tous les types de cancers, chacun caractérisé par des altérations moléculaires spécifiques, qui jouent un rôle majeur dans l'apparition et le développement de la maladie.

Grâce aux outils d'analyse génomique à haut débit (séquençage de nouvelle génération, dit NGS), on peut établir la liste des gènes altérés dans la tumeur du malade, cibles potentielles pour cette nouvelle génération de médicaments appelés thérapies ciblées.

- Eviter un traitement lourd et cher

L'enjeu est d'orienter le patient vers une thérapie correspondant à son altération moléculaire, ainsi de lui éviter une thérapie lourde, avec des molécules inefficaces, et de réduire le coût de traitements délivrés "à l'aveugle".

Jusqu'en 2013, cette approche concernait un nombre réduit de gènes, et très peu de tumeurs. Depuis, plusieurs dizaines de gènes sont analysés par échantillon, à la recherche de mutations.

- L'avance de la France

La France est en avance dans cette démarche nouvelle grâce au programme national du Plan Cancer, son financement public et son pilotage par l'Institut National du Cancer (INCa), et aux 28 plateformes hospitalières dotées d'un financement public adapté (dans des CHU et Centres de Lutte Contre le Cancer - CLCC) pour ces tests.

Plusieurs rapports de l'INCa et de nombreuses publications scientifiques ont montré que :

  • 65.000 patients déjà ont pu bénéficier d'une analyse moléculaire de leur tumeur ;

  • les résultats ont été transmis dans des délais compatibles avec la décision thérapeutique offerte au patient ;

  • l'optimisation du choix thérapeutique a été généralement bénéfique pour les patients, et a épargné le recours à des traitements inefficaces et... onéreux.



Le Plan Cancer prévoit le déploiement "en routine" du séquençage entre 2016 et 2017. Ces technologies de typage appliquées à des pathologies fréquentes, dans des situations de besoin médical non satisfait, pourraient concerner une grande partie des cancers avancés du poumon, des cancers du sein métastatiques, des cancers colorectaux métastatiques, des mélanomes métastatiques, des tumeurs cérébrales, des lymphomes en rechute et des sarcomes et tumeurs pédiatriques, soit plusieurs dizaines milliers de nouveaux patients par an.

- Rationnaliser la charge financière des molécules onéreuses

Près de 1 000 produits d'oncologie sont en cours de développement clinique, sur 2000 produits dans le "pipeline" des industriels. 60% de ces produits sont dits "biologiques", et sont souvent "ciblés" sur un événement moléculaire caractéristique prédisant l'efficacité de la thérapie. Ces nouvelles thérapies sont très onéreuses : il est estimé qu'entre 2003 et 2013, le coût moyen des drogues anti cancéreuses a déjà doublé pour atteindre 10.000$, parfois 30.000$ par mois et par patient. La charge financière est d'autant plus lourde que ces traitements "chronicisent la maladie" et sont potentiellement administrés pendant des années : c'est le cas dans la leucémie myéloïde chronique, une maladie rare, mais dont le traitement de référence, le Glivec, pèse 184 Millions d'€ en France en 2014, soit le 8e poste de dépenses de médicaments de ville remboursés par l'Assurance maladie.

Le dernier congrès de l'American Association of Clinical Oncology, ASCO 2015 a aussi mis en regard l'impact considérable du typage moléculaire avec la charge financière induite par les nouvelles thérapies qui parait "insoutenable" dans de nombreux pays comme les USA où elle est en partie supportée par les patients.

La gravité pronostique de nombreux cancers, l'accélération de la mise à disposition des produits innovants, et le bénéfice potentiel attendu d'une thérapie ciblée augmentent la pression en faveur d'un accès rapide et équitable à ces produits, déterminé, et régulé par les analyses moléculaires.

Les coûts induits par les nouveaux tests, leur interprétation, les suivis des patients devraient être largement compensés par les économies ainsi réalisées en limitant le traitement à un groupe plus restreint de malades.

Ces tests moléculaires devraient être obligatoires avant prescription de ces molécules particulièrement onéreuses : donner un médicament qui ne sera pas efficace contre la cible est non seulement délétère du point de vue de la santé du patient, mais aussi un gâchis financier.

- Démocratiser l'accès à la médecine de pointe

Typage moléculaire et thérapies ciblées modifient en profondeur les parcours de soins. Un grand nombre de patients ne seront plus hospitalisés au profit d'une thérapie orale à domicile. La responsabilité de la mise en œuvre du traitement et de son suivi reposera sur des structures de référence, situées essentiellement dans les CHU et CLCC en coordination avec tous les acteurs privés et publics.

Cette évolution va nécessiter des établissements de nouvelles pratiques, prenant en compte les coûts logistiques et médicaux de la collecte des prélèvements, le typage, actuellement réalisé dans des actes hors nomenclature, les RCP moléculaires, la transmission au clinicien et au patient (!) du choix de molécules adaptées et enfin le recueil d'informations de suivi des patients.

Le financement public de ces nouvelles prises en charge, du diagnostic au suivi, sont une clef du succès de cette offre de soins nouvelle pour répondre à trois enjeux : modérer les coûts, alléger le prix à payer pour guérir, et démocratiser l'accès à l'innovation dans la prise en charge des cancers.

Il est urgent de répondre dans "la vraie vie" à ces nouveaux défis et de maintenir l'avance française dans une médecine de précision financée - et pilotée- par le système public.

Ancien Directeur général de l'IPC, puis Président de l'INCa et DG de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament, le Professeur Dominique Maraninchi est revenu à l'IPC pour promouvoir et coordonner des initiatives de démocratie sanitaire. L'Institut Paoli-Calmettes, basé à Marseille, est le premier centre de lutte contre le cancer (CLCC) en région, en termes d'activité, et le centre de référence en cancérologie pour la région PACA Ouest et Corse.
Certifié par la Haute Autorité de Santé (HAS) sans remarque en 2015, et membre du groupe UNICANCER, l'IPC rassemble 1 400 chercheurs et personnels médicaux et non médicaux, engagés dans la prise en charge globale de l'ensemble des pathologies cancéreuses : recherche, soins médicaux et de support, enseignement et formation.


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Paris truqués au tennis: pourquoi la France ne craint rien

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Selon Buzzfeed et la BBC, de nombreux matchs de tennis auraient été truqués lors des dernières années. 15 joueurs sont concernés par ces accusations, parmi lesquels l'ancien numéro 1 mondial Lleyton Hewitt.

Ces révélations ne sont qu'à moitié surprenantes: le contexte du tennis actuel fait tout pour favoriser la tricherie, même au plus haut niveau.


Truquer un match: rien de plus simple

L'une des principales causes est la répartition des gains : les 10 meilleurs joueurs mondiaux gagnent autant que les 90 suivants. Quant aux tennismen en dehors du top 100 mondial, c'est à peine s'ils peuvent vivre de leurs revenus sportifs. A titre de comparaison, un footballeur évoluant en Ligue 2 française gagne en moyenne 10.000 euros par mois. Les joueurs qui ne roulent pas sur l'or sont donc susceptibles de se laisser tenter par des propositions de parieurs malhonnêtes.

De plus, la tricherie peut s'avérer des plus discrètes ! Prenons un exemple concret, et étudions la gamme de paris disponibles à l'heure actuelle sur un site de paris sportifs. Lors d'un match de tennis en direct, on peut miser sur:
  • Le vainqueur du match

  • Le nombre de sets

  • Le nombre de jeux (dans chaque set ou lors du match)

  • Le vainqueur du prochain set

  • Le vainqueur du prochain jeu

  • Le vainqueur du prochain point


Ce dernier élément est particulièrement facile à truquer: une simple double-faute, un coup droit dans le filet ou un revers boisé et hop, l'affaire est dans le sac. L'issue du match reste quasiment inchangée, et la discrétion est de mise.

A l'inverse, les mises sur le football (sport de loin le plus populaire chez les parieurs) sont bien plus encadrées: il est par exemple impossible de miser sur le joueur qui obtiendra le premier carton jaune ou l'équipe qui bénéficiera du prochain corner.

Enfin (attention, scoop): le tennis est un sport individuel! Cela paraît évident, mais cela rend une éventuelle tricherie bien plus aisée: corrompre un tennisman est plus facile que soudoyer la moitié d'une équipe de foot.

Mais alors, pourquoi donc le marché du pari sportif français reste à l'écart de ce type de problème, alors que cela semble si facile?

L'ARJEL, ou comment régler le problème à la source

Tout part d'un constat simple: pour qu'un crime soit commis, il faut qu'il profite à quelqu'un. Or, la législation sur les jeux et paris en ligne en France rend quasiment impossible la moindre fraude.

Si vous pariez sur un site tel que Betclic ou PMU, vous pensez peut-être que la transaction est réalisée entre vous-même et le bookmaker. Il n'est est rien: l'ARJEL (autorité de régulation des jeux en ligne) est la première à réceptionner ces données. Toutes les mises sont associées au parieur correspondant (identifié par son adresse IP) et stockées.

La moindre anomalie (montants supérieurs à la moyenne, nombre de mises anormalement élevé dans une zone géographique précise) est immédiatement analysée et associée à un niveau d'alerte (vert, jaune, orange et rouge).

Or, on se doute que le montant moyen des mises placées sur le gain d'un point précis lors d'un match de tennis est dérisoire: pour rester "sous le radar", le tricheur devrait se contenter de miser des sommes très faibles, et ne pourrait donc pas dégager un bénéfice substantiel. Certes, il pourrait choisir de parier sur la victoire d'un des 2 joueurs, mais le montant à verser pour soudoyer son adversaire serait alors nettement plus important.

La difficulté: assembler des preuves

Ce système a déjà fait ses preuves, notamment lors de l'affaire Karabatic: les autorités avaient remarqué des montants particulièrement élevés sur un match pourtant sans enjeu, Montpellier - Cesson-Rennes. Plusieurs joueurs de Montpellier ont été reconnus coupables d'escroquerie et condamnés à des amendes.

Ce scandale a démontré l'efficacité du contrôle des paris par l'ARJEL. Mais il demeure très difficile de prouver que des joueurs ont délibérément faussé le résultat d'un match. Dans le cadre de l'enquête menée sur le match Montpellier - Cesson-Rennes, il a fallu l'intervention de nombreux experts (comportementalistes, arbitres internationaux, analyste vidéo...) pour déterminer des carences volontaires dans le jeu des Montpelliérains.

C'est aujourd'hui le principal problème qui se pose pour le tennis : les joueurs et leur entourage "réclament des preuves". Or, en l'absence d'aveu de la part des tennismen concernés, l'affaire paraît délicate: on peut toujours plaider le jour sans, la méforme passagère, etc.

En tout cas, toute cette affaire est en train de tourner à la psychose collective. Gageons que le monde entier regardera Novak Djokovic d'un oeil suspicieux lors de sa prochaine défaite...

Lire aussi:

• Des joueurs de tennis soupçonnés d'avoir truqué leurs matchs

• L'ombre de la mafia plane-t-elle sur le tennis mondial?

• Novak Djokovic réagit au scandale des matchs de tennis truqués

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Ces petits riens qui agacent votre ado

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Pourquoi pour un oui ou pour un non votre ado fait une montagne d'une chose insignifiante?

Que vous lui demandiez de vous aider à vider les courses du coffre de la voiture, que vous lui demandiez de surveiller sa petite sœur, de venir vous aider à mettre la table ou de se dépêcher pour rendre visite aux grands-parents, votre ado réplique que vous pouvez très bien vous débrouiller sans lui. Votre ado, habituellement si avenant, prend la mouche. Il vous regarde de haut en se demandant pourquoi vous espérez encore obtenir de lui le moindre service. Pourtant vous n'avez pas l'impression de lui demander la lune. Et plus vous insistez, plus il vous fait comprendre qu'il n'en a rien à faire de vos sollicitations et plus ça vous agace.

Qu'est-il arrivé à votre ado pour que soudainement il refuse catégoriquement de participer à la vie de famille? Alors que vous n'avez pas l'impression de lui demander la lune, lui il fait une montagne de ces petits riens. Ces petits riens, justement font référence à son enfance. Ce que vous lui demandez de réaliser, il l'a toujours fait sans rechigner. Il était même plutôt fier de vous rendre service. Par son comportement, il vous montre qu'il n'est plus un enfant mais un adulte en devenir. Cela vous étonne car vous vous dites que s'il est en train de devenir un adulte il devrait se comporter comme tel. Mais les mots lui font défaut et ne sait pas comment vous le faire comprendre autrement que par des refus catégoriques.

Comme il ne veut plus être considéré comme un enfant, il va rejeter les fonctions qui lui étaient attribuées en tant que tel. Il attend de vous que vous lui confiiez plus de responsabilités. Il ressent le besoin d'être pris au sérieux (il n'est plus un enfant) et d'être alors impliqué dans de nouvelles attributions. C'est en participant à des nouveautés qu'il va forger son estime de lui et gagner en maturité. Profitez de cette occasion pour lui rappeler également l'importance des missions qui lui sont confiées et valorisez son travail. Montrez à votre ado que vous avez compris le message sinon il se sentira humilié et persistera à en faire de moins en moins.


Votre enfant est en train de se transformer en adolescent et vous le savez quand il commence à dire non, à rouspéter et à rechigner à vous aider. À vous de saisir le bon moment pour lui accorder toute votre confiance. Il n'en sera que plus responsable et fier.


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Comment la politique l'emporte sur la science au sujet des perturbateurs endocriniens

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Les informations diffusées au cours de dernier Congrès international sur les Perturbateurs Endocriniens (PE) organisé par l'ANSES dans le cadre du programme national de recherche sur les PE ont été très intéressantes sur le plan scientifique mais les non-dits sont très éclairants sur le plan "politique".

Sur le plan scientifique les aspects abordés ont porté sur l'approfondissement des liens de causalité entre les expositions à plusieurs PE et les effets santé induits, y compris au niveau écotoxicologique. Une attention particulière a été portée sur les atteintes aux fonctions de reproduction et aux diabètes de type 2. Autres éléments importants: la meilleure définition des créneaux physiologiques de sensibilité.

Pour ce qui concerne la toxicologie moléculaire, les mécanismes subtils de certaines interactions ont été décodés. Sur les liens recherche-réglementation, des évolutions ont été proposées pour l'évaluation des dangers et des risques liés aux PE, en particulier au niveau des tests de criblage et des tests officiels (type OCDE) basés sur les effets santé pour lesquels les PE sont impliqués (reproduction, diabète, obésité, fonctions neurologiques...). Les efforts méthodologiques déployés par l'ANSES pour mieux cadrer les procédures d'expertises, en particulier dans le traitement et d'analyse des bases de données ont été présentés et discutés.

Mais en dehors de cet aspect purement scientifique le contexte "politique" qui sous-tend le problème des PE, a bénéficié d'un nouvel éclairage du fait des progrès des connaissances. En fait l'intervention de certains lanceurs d'alertes bien en cours dans les ministères et les médias ont imposé des mesures d'urgence d'interdiction du BPA dans les biberons, les boîtes de conserve et les tickets de caisse, dénonçant ainsi l'immobilisme des pouvoirs publics et une collusion suspecte entre experts et lobbies industriels. Or si la substitution du BPA dans ces matériaux était à l'étude dans les Agences publiques (comme celle de certains phtalates comme le DEHP), cela ne s'était pas traduit par des recommandations immédiates de gestion, car les produits de substitution candidats disponibles (comme le BPS, le BPF ou de BADGE) apparaissaient au moins aussi toxiques que le BPA et même bien plus persistants dans l'environnement.

Les résultats rapportés au cours du workshop ont démontré clairement la toxicité de ces substituants. Or la confirmation de la toxicité des substituants apporte un éclairage sur le côté caché des interdictions d'utilisation du BPA prises dans une urgence provoquée. En fait ces interdictions prématurées ont simplement conduit à la substitution du BPA par du BPS ou pire par du BPF contenant du fluor (le plus puissant des halogènes). Ainsi la mention se voulant rassurante pour le consommateur "ne contient pas de BPA" devient un élément d'angoisse généré par la question "par quoi l'a-t-on remplacé?". Cette collusion entre lanceurs d'alertes médiatisés et personnel politique à la recherche d'une image de marque positive pouvant susciter les votes est une situation bien française qui ne manque pas de surprendre beaucoup de nos partenaires européens.

L'autre sujet absent du colloque était la question des phytoestrogènes naturellement présents dans les végétaux, sujet qui a pourtant fait l'objet de plusieurs rapports des agences sanitaires depuis 20 ans (CSHPF 1994, AFSSA 2005, ANSES 2011). Les protéines de soja et plus généralement les protéines de légumineuses sont très riches en phytoestrogènes, en particulier la génistéine et la daidzéine.

Si on mesure in vitro le potentiel oestrogénique des PE, l'oestradiol est 103 et 105 fois plus actif que la génistéine et le bisphénol A respectivement. On voit donc que le PE le plus médiatisé comme le BPA, est 100 fois moins actif que les phytoestrogènes liés aux protéines végétales. D'autre part, les doses de phytoestrogènes ingérées sont 10.000 fois supérieures à celle du BPA.

Cependant on sait aujourd'hui que les effets sanitaires des PE (en particulier sur la reproduction et sur le développement du cerveau) ne dépendent pas seulement de leur pouvoir oestrogéno-mimétique mais aussi de leurs effets anti-androgéniques et antithyroïdiens. Les isoflavones ont aussi ces caractéristiques. Même si les repaires toxicologiques sont 500 fois plus faibles pour le BPA que pour la génistéine, l'évaluation des risques montre que les forts consommateurs de soja et de légumineuses peuvent dépasser d'un facteur 5 les RT pour les isoflavones.

Le rapport AFSSA 2005 attirait déjà l'attention des pédiatres sur les effets du lait de soja chez les nourrissons. On peut donc rappeler ici utilement une des conclusions du rapport AFSSA 2005: les périodes néo-natale et pré-pubertaire pour lesquelles les effets délétères des phyto-oestrogènes sur le développement et la maturation des organes sexuels sont les plus fréquemment rapportés constituent, les périodes sensibles de risque lié à une consommation excessive de phyto-oestrogènes. Cette remarque s'applique tout particulièrement aux préparations pour nourrissons à base de protéines de soja contenant des isoflavones. Compte tenu de leur composition, les jus de soja sont contre-indiqués pour l'alimentation des nourrissons et des enfants en bas-âge (de la naissance à 3 ans).

Pour les adultes, on a montré que dans un produit comme le salami, le remplacement des protéines animales par des protéines de soja multipliait par 10 le pouvoir perturbateur endocrinien de l'aliment. On peut donc se poser légitimement la question de savoir pourquoi le sujet des PE naturels des végétaux n'a pas été traité au cours du colloque organisé par l'ANSES alors que l'Agence a été en pointe dans l'évaluation des dangers et des risques de ces substances. La réponse est peut-être à trouver aussi sur le plan politique.

On a ainsi un double paradoxe: d'un côté les associations écologiques se battent légitimement pour diminuer l'exposition aux PE en mettant en cause les substances chimiques de synthèse utilisées dans l'industrie des plastiques ou des pesticides, d'un autre côté le lobby des végétariens pousse à la consommation de protéines végétales (et de soja en particulier), aliments les plus riches en PE. Les végétariens étant une composante importante des mouvements écologistes, il y aurait donc des intérêts convergents pour passer sous silence l'effet PE des phytoestrogènes.

Ainsi les non-dits du colloque nous montrent une cogestion des problèmes santé et d'environnement par les politiques et certaines ONG influentes, au détriment de la logique scientifique et de la vraie hiérarchisation des problèmes de santé publique.

Lire aussi :

• Voici l'histoire peu naturelle des perturbateurs endocriniens

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Ne vous faites pas avoir par le terme "dermocosmétique"

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Un dermocosmétique, c'est avant tout un formidable concept marketing... Tout le monde en parle... Mais personne n'est capable d'en donner une définition précise. Et pour cause: le dermocosmétique n'est pas défini légalement.



Cette catégorie de cosmétiques née de l'imagination du pharmacien Pierre Fabre est totalement absente des 151 pages du Règlement (CE) N°1223/2009, la bible de tout service réglementaire. Vous n'y trouverez aucune définition du dermocosmétique. IL n'en reste pas moins un concept marketing qui a tellement bien fonctionné que le terme est passé dans le langage courant, sans pour autant que l'on sache exactement ce qu'il sous-entend. En un seul mot ou en deux mots, l'orthographe variant au gré des sociétés et des sites qui y font référence, le dermocosmétique est présenté comme une innovation utile, presque une panacée. Qu'en est-il vraiment?



"Conseil pharmaceutique"



En toute transparence et en poursuivant l'œuvre de leur fondateur, les laboratoires dermatologiques Avène du groupe Pierre Fabre proposent sur leur site Internet dans un lexique et à la lettre D les éléments suivants: "Dermo-cosmétique - Il n'existe pas de définition légale des produits de dermo-cosmétique. Les produits cosmétiques répondent en raison de leur technicité et de leur qualité à un problème particulier de peau ou de cheveu. Ils appartiennent, pour la plupart, à la catégorie des produits de 'conseil pharmaceutique' et font parfois l'objet d'une recommandation de la part de médecins de type dermatologues, auprès de leurs patients".



Le groupe L'Oréal, quant à lui, propose sa propre définition. Selon ce groupe:



La dermo-cosmétique représente les produits qui répondent à des attentes spécifiques des peaux en alliant sécurité et efficacité et faisant l'objet d'une recommandation de la part des professionnels de la santé (médecins dermatologues, pédiatres, médecins esthétiques et pharmaciens). Traditionnellement, la distribution de ces produits se fait dans les circuits de distribution de la santé c'est-à-dire les pharmacies, les para-pharmacies, les drugstores, les cabinets médicaux ou les « médispas ».



Cela laisse supposer au consommateur que les dermocosmétiques sont destinés aux sujets souffrant de pathologies cutanées (c'est ce que nous entendons par l'expression "attentes spécifiques") et sont plus fiables que les cosmétiques vendus hors circuit médical.



Le même groupe tente une seconde définition, dans un glossaire mis en ligne sur le site des laboratoires de La Roche Posay. "Un produit dermocosmétique s'applique localement sur la peau, le cuir chevelu et les cheveux. Il conjugue une action cosmétique et dermatologique. Les soins dermocosmétiques sont formulés pour préserver la santé et la beauté de la peau et des cheveux. Ils aident à hydrater les peaux sèches, traiter un état pelliculaire, soulager le psoriasis."...







Cedrick Ledesma/Flickr, CC BY-NC-SA



La dermatologie est la branche de la médecine qui s'intéresse aux pathologies à manifestations cutanées; le dermocosmétique, comme n'importe quel autre cosmétique, ne peut aucunement exercer d'action dermatologique. La définition légale du cosmétique (Chapitre I - article 2 du Règlement (CE) N°1223/2009) précise le lieu où il peut être appliqué et l'action qu'il peut exercer. Il n'est nullement fait mention d'une quelconque action dermatologique. Cette définition, propre à la marque, vise à induire le professionnel de santé en erreur en lui faisant croire que le dermocosmétique est une entité particulière, reconnue à part entière par le législateur et/ou les autorités de santé.



Enfin, toujours pour examiner la stratégie du leader mondial des cosmétiques dans ce domaine, notons que pour se démarquer de ses concurrents, L'Oréal a baptisé "Division cosmétique active", l'ensemble des marques du groupe vendues en pharmacie (Vichy, La Roche Posay, Skinceuticals, Roger&Gallet et Sanoflore). "La Division Cosmétique Active répond aux besoins des peaux 'frontières', à mi-chemin entre 'peaux saines et peaux à problèmes', dans tous les circuits de santé du monde entier: pharmacies, parapharmacies, drugstores, 'médispas'".



L'évocation des "peaux à mi-chemin entre peaux saines et peaux à problèmes" peut faire sourire, relevant du concept évoqué par Jules Romains dans son ouvrage, Knock ou le triomphe de la médecine: "Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent". La médecine rationnelle n'obéissant qu'à la loi du "tout ou rien", une peau sera saine ou ne le sera point ! Pas de mi-chemin possible! L'Oréal n'a cependant pas le monopole dans le domaine de la dermo-cosmétique dite active, en sont témoins, par exemple, les Laboratoires Dr Pierre Ricaud, du groupe Yves Rocher.



Les dermocosmétiques sont-ils meilleurs que les autres?



Il est impossible de déclarer péremptoirement qu'un dermocosmétique est meilleur qu'un cosmétique. Il convient d'étudier scrupuleusement sa composition pour se faire une idée de son de son innocuité d'une part, de son efficacité d'autre part.



En ce qui concerne le domaine de la protection solaire, la comparaison des ingrédients utilisés permet de se faire une idée de la qualité des produits en question. A la lecture des listes d'ingrédients apposées sur les emballages de deux cosmétiques, Nivea Sun spray protecteur hydratant 5O+ et Eucerin Sun spray 50+ (ce dernier étant le dermocosmétique), on se rend compte que les compositions sont totalement similaires... Les huit filtres utilisés sont exactement les mêmes. Les dix premiers ingrédients sont strictement identiques. La liste des ingrédients est plus longue côté cosmétique vendu en grande surface car le parfum est source de nombreux allergènes (listés comme le veut la réglementation). Les deux produits renferment de l'alcool, en quantité non négligeable ce qui est regrettable. La différence entre ces deux cosmétiques semble donc bien mince...



La même analyse peut être faite dans d'autres domaines. Si l'on compare des produits d'hygiène (shampooings, eaux micellaires...) en fonction du créneau de vente, on constatera que les compositions sont parfois extrêmement similaires voire carrément copier-coller.



L'atout certain des laboratoires pharmaceutiques qui commercialisent des dermocosmétiques réside dans leur rigueur et leur capacité à respecter les Bonnes Pratiques de Fabrication qu'ils connaissent depuis longtemps et appliquent dans le cadre de la fabrication des médicaments. Une excellente technicité peut leur être reconnue. L'appellation dermocosmétique ne constitue pas pour autant un blanc-seing. L'analyse des ingrédients utilisés doit toujours prévaloir sur l'argumentaire marketing, aussi séduisant soit-il.



La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.



The Conversation

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PHOTOS. Ces bagels arc-en-ciel sont magiques

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ALIMENTATION - Vous allez avoir des étoiles dans les yeux et saliver en même temps. Le célèbre Bagel Store de Brooklyn (New York) fait depuis quelques temps le bonheur de ses clients avec son bagel aux couleurs de l'arc-en-ciel.

Sur leur compte Instagram, il est présenté sous toutes ses coutures.

En vitrine...





Déjà croqué...





Plein de fromage frais à tartiner...





Pas encore cuits...





Et depuis cette semaine, on a même un aperçu de la façon dont cette petite merveille est fabriquée, grâce à une vidéo du site Business Insider (une vidéo que même les non-anglophones apprécieront):



Plusieurs pâtes sont colorées, puis empilées les unes sur les autres. Cette montagne de pâte multicolore est ensuite découpée puis soigneusement roulée. Il ne reste plus qu'à cuire le tout! Sans oublier d'ajouter du fromage frais... arc-en-ciel lui aussi.

bagel arc en ciel

Scot Rossillo, le patron du Bagel Store, s'amuse à inventer des bagels originaux depuis 20 ans. Il est également connu pour son cragel, l'hybride croissant-donut qui cartonne aussi à New York.

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Le Sénat supprime l'article concernant le harcèlement sexiste dans les transports publics

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POLITIQUE - Le Sénat vient d'ignorer un problème touchant plus de la moitié de la population française. En effet, les élus du Palais du Luxembourg ont décidé, fin janvier, de supprimer les mesures contre "le harcèlement et les violences sexistes" dans les transports. C'est Marie Le Vern, députée PS, qui est à l'initiative de cet article, qui a dévoilé cette suppression sur Twitter, le 2 février.

En juillet dernier, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche et Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes, présentaient le plan national de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports publics. Un plan constitué de 12 engagements, qui visait notamment à éveiller les consciences de chacun, mais aussi à mieux former le personnel des transports. Cette action constituait la première proposition publique contre ce type de harcèlement, bien souvent banalisé ou tout simplement ignoré.

Le projet de loi sur la sécurité dans les transports en commun

D'après le Secrétariat d'État des Droits des Femmes, "une étude montre que l’ensemble des femmes ont un jour été victimes de harcèlement sexiste ou d’une agression sexuelle dans les transports en commun. Une étude internationale de Yougov montre que 85% des Parisiennes pensent qu’elles ne seraient pas aidées en cas d’agression dans le métro".

Malgré ce constat sans appel, le harcèlement sexiste des transports semble toujours faire figure de légende urbaine auprès des sénateurs. En effet, "la proposition de loi relative à la prévention et à la lutte contre les incivilités, contre les atteintes à la sécurité publique et contre les actes terroristes dans les transports collectifs de voyageurs", adoptée le 17 décembre 2015 par l'Assemblée nationale, a été examinée et modifiée par les sénateurs fin janvier.

L'article 14, sur la lutte contre le harcèlement sexiste, manque à l'appel. Cet article visait à renforcer "les obligations des services de transport en matière de formation, de prévention. Il leur imposait également un bilan annuel de leurs actions dans ce domaine", rappelle le site Les Nouvelles news. Marie le Vern ne cache pas son amertume en publiant sur son compte Twitter un communiqué de presse déplorant cette suppression.





La survie de l'article 14 encore possible?

Dans ce document, elle pointe notamment du doigt la mise à l'écart d'un problème de société, sans proposition d'alternative. Marie le Vern expose également toute la complexité juridique du harcèlement sexiste, qui est à la fois difficile à qualifier et à sanctionner. La députée PS s'attriste du renoncement dont fait preuve le Sénat, mais aussi du renforcement de l'invisibilité de ce problème qui touche pourtant tant de femmes.

Bien que les sénateurs aient jugé pertinent de supprimer l'article relatif au harcèlement sexiste et, par conséquent, de nier un problème vécu par plus de la moitié de la population française, le texte de loi sera examiné le 10 février par une commission mixte de députés et de sénateurs. Marie Le Vern appelle à la mobilisation via le hashtag #HarcèlementAgissons. Un e-manifestation qui a pour objectif de combattre l'ignorance face aux harcèlements sexistes.




Lire aussi :

• Pour une mesure et une définition du harcèlement sexiste dans l'espace public


• "Stop-Ça suffit" : la campagne du gouvernement contre le harcèlement sexiste dans les transports


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VIDÉO. Une boulette de viande créée in vitro

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ALIMENTATION - La viande artificielle, le retour. Plus de deux ans après l'exploit du biologiste Mark Post de créer le premier steak artificiel, une start-up américaine, Memphis Meats, affirme avoir créé la première boulette de viande in vitro.

Dans une vidéo (à voir ci-dessus), le créateur de la société Uma Valeti explique avoir réussi à créer cette viande sans tuer d'animal et en polluant bien moins que pour la production d'une boulette de viande normale. Mieux, selon une testeuse: cela aurait le même goût que du vrai boeuf. Si on a du mal à croire sur parole la vidéo promotionnelle, visuellement, le pari est plutôt réussi:



Dans le Wall Street Journal, le PDG dévoile sa recette. Isolez des cellules de porc ou de vache qui peuvent se renouveler. Donnez à ces cellules des nutriments et de l'eau. Rajoutez du sucre et des minéraux. Faites revenir le tout dans un bioréacteur (un fermenteur) pendant 9 à 21 jours. Dégustez!

S'il est possible de créer cette viande à partir de cellules d'animaux sans avoir à les tuer, la start-up a également utilisé du serum de foetus de boeuf, pour faciliter le processus. A terme, précise le quotidien, Memphis Meats voudrait remplacer ce serum par une alternative à base de plantes.

Viande de luxe

Uma Valeti est optimiste. La société envisage de vendre de la viande produite en laboratoire dans trois à quatre ans. Pourtant, le chemin à parcourir reste énorme. Pour produire 1kg de viande in vitro, il faut compter 40.000 dollars. Ca fait cher la boulette. Et le frankenburger créé en 2013 avait coûté encore plus cher: 290.000 euros.

Pour autant, Memphis Meats comme Mosa Meat (à l'origine du fameux burger) y croient. De même que Modern Meadow, une start-up américaine qui envisage même d'imprimer de la viande en 3D.

Il faut dire que les enjeux sont là. Rien qu'aux Etats-Unis, le marché de la viande représente 186 milliards de dollars par an. Surtout que si le problème du prix finit par être résolu, l'avantage écologique serait énorme. Selon Uma Valeti, la boulette de viande in vitro a un bilan carbone très intéressant: 90% inférieur à celui d'une boulette classique. Quand on sait que l'élevage représente tout de même 5% des émissions mondiales de CO2 et 40% de celles de méthane, un autre gaz à effet de serre, on comprend mieux l'intérêt d'une viande in vitro.

Lire aussi :

• La viande in vitro pourra-t-elle révolutionner notre alimentation?

• Pourquoi la consommation de viande va-t-elle diminuer

• Imprimer de la viande en 3D

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La photo d'un survivant du cancer en Une des journaux espagnols

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CANCER - Une cicatrice longue de plusieurs centimètres creusée dans la peau d'un crâne chauve. C'est la Une qu'ont choisi deux quotidiens espagnols, La Razon et El Mundo, jeudi 4 février, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer.

"Notre hommage aux patients et à leurs familles", indique El Mundo dans un tweet qui dévoile l'image. L'homme en photo, Oscar Prieto, a survécu à une tumeur cérébrale diagnostiquée lorsqu'il avait 29 ans.

cancer photo





"Chaque année, 2000 personnes supplémentaires survivent grâce aux avancées" de la recherche médicale dans la lutte contre la maladie, indique La Razon dans un autre tweet.




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L'ONU appelle la France à interdire la fessée et tous les châtiments corporels

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VIE DE FAMILLE - La France doit interdire les châtiments corporels à l'égard des enfants, a demandé jeudi 4 février un comité de l'ONU, dont le rapport épingle aussi les autorités françaises sur des sujets allant de la discrimination à l'égard des Roms et des migrants aux mauvais traitements des enfants handicapés.

Ces recommandations non contraignantes font suite à l'examen de la France devant les instances des Nations Unies à la mi-janvier. Dans son rapport, le comité des enfants de l'ONU demande à la France "d'interdire expressément les châtiments corporels dans tous les milieux, y compris au sein de la famille, dans les écoles, les garderies et dans les soins alternatifs".

Le comité rappelle que "les châtiments corporels sont une forme de violence". Il se dit par ailleurs "préoccupé par les cas de mauvais traitements d'enfants handicapés dans des institutions" et demande que la technique dite du "packing" - qui consiste à envelopper des enfants autistes dans des draps humides et froids - soit interdite.

Les discriminations fondées sur le sexe, l'identité sexuelle, le handicap, l'origine persistent

Sur d'autres sujets, le comité demande aux autorités françaises de prendre "les mesures appropriées pour faire respecter le droit de l'enfant de connaître ses parents biologiques et leurs frères et sœurs", lorsque l'enfant est né sous X. Il recommande également "d'éliminer l'exigence de consentement de la mère biologique à révéler son identité".

D'une façon générale, le comité estime que la France a déployé des efforts pour lutter contre la discrimination. Mais il reste "toutefois préoccupé par la persistance de la discrimination fondée sur le sexe, l'identité sexuelle, le handicap, l'origine nationale, l'origine sociale et économique ou d'autres motifs". Il exprime en outre sa préoccupation "face à la persistance de la discrimination raciale et de la stigmatisation à l'égard des enfants roms".

Enfants migrants dans des hôtels

Par ailleurs la situation des enfants migrants demandeurs d'asile "est une préoccupation, une inquiétude", a affirmé en conférence de presse l'une des membres du comité, la Marocaine Hynd Ayoubi Idrissi, pointant en particulier la "Jungle" de Calais.

Elle a expliqué que la France avait pourtant adopté des mesures, "y compris la circulaire du ministre de l'Intérieur qui recommandait que les enfants migrants non accompagnés ne soient pas retenus, ne soient pas soumis aux mesures de rétention administrative". Mais, a-t-elle poursuivi, "il y a un 'gap' (écart, nldr) entre ce qui a été demandé par le ministère de l'Intérieur et ce qui existe sur le terrain".

"De plus en plus d'enfants (migrants, ndlr) sont en zone d'attente administrative, placés dans des hôtels, qui ne répondent pas aux standards minimums de protection des enfants", et n'ont pas tous accès à un "tuteur" les accompagnant pendant toute la procédure de demande d'asile, a-t-elle dit.

Ces enfants, sans permis de séjour, éprouvent aussi "des difficultés à exercer leur droit à des services de santé", pointe le rapport, critiquant également les expulsions forcées d'enfants roms et leurs familles, sans alternative de réinstallation. Tout en saluant les efforts récents déployés par la France pour remédier aux disparités dans les départements et territoires d'outre-mer, le Comité déplore que des "inégalités" demeurent. Il dénonce en particulier "la lenteur des progrès pour réduire l'écart dans la jouissance des droits des enfants dans les départements et territoires d'outre-mer, particulièrement en Guyane française et Mayotte".

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Vivre sur Mars affecterait sérieusement votre sommeil

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ESPACE - Absence d’oxygène et d’eau potable, radiations solaires… les futurs pionniers devront surmonter de nombreux obstacles avant de coloniser Mars.

Et voilà que les scientifiques en rajoutent une couche: la planète rouge perturberait fortement nos horloges biologiques.

Une journée martienne – ce que les scientifiques appellent le temps solaire – dure 37 minutes de plus que sur Terre. Cela signifie que nos rythmes circadiens ne s’accordent pas avec sa vitesse de rotation.

Une équipe de scientifiques européens a récemment démontré en quoi cela pourrait poser problème. Leurs travaux suggèrent qu’il est important d’avoir une horloge interne en phase avec la rotation de la planète.

"Si nous envoyons un jour des astronautes sur la planète rouge, je pense que nous aurons des problèmes de rythme circadien", déclare le docteur Andrew Loudon, biologiste à l’Université de Manchester, l’un des auteurs de cette étude. "Les personnes qui ont une horloge anormalement lente s’adapteront le plus facilement.”

Les rythmes circadiens régulent les cycles de repos et d’éveil du corps humain, par période d’environ 24 heures, alternant les phases d’obscurité et de lumière. Ces rythmes naturels – qui jouent un rôle dans certaines fonctions biologiques, dont l’activité cérébrale et la production d’hormones – peuvent être perturbés par des phénomènes comme le jet lag ou le travail de nuit.

Une expérience sur des souris

Pour cette étude, les chercheurs ont comparé des souris dont l’horloge interne fonctionnait normalement avec d’autres, porteuses d’une mutation génétique qui raccourcissait de quatre heures leur rythme circadien. Ils ont réuni toutes les souris dans des enclos en plein air, avec de la nourriture à volonté, et observé comment la population évoluait sur une période de quatorze mois. De génération en génération, ils se sont aperçu que les souris dont le cycle était de 24 h étaient plus nombreuses que les autres.

En d’autres termes, les souris dont l’horloge interne fonctionnait correctement avaient plus de chance de survivre et de se reproduire que les autres.

Ces résultats vont dans le sens d’autres études menées sur le sujet, qui ont établi un lien entre travail de nuit et risque accru de stérilité et de maladie, dont le diabète, le cancer et les troubles cardiovasculaires.

"Notre étude est la première à analyser les conséquences sur le long terme (un an et plus) des rythmes circadiens anormaux chez l’animal dans un environnement extérieur", nous écrit le Dr Loudon. "Les gens qui travaillent par roulement sont exposés à des phases d’éclairage anormalement longues, ce qui augmente les risques de développer certaines pathologies, comme le diabète non insulinodépendant."

Problème pour les lève-tôt

Quel rapport avec les voyages intersidéraux? Puisque les jours sont plus longs sur Mars que sur Terre, les personnes dont le rythme circadien est plus court pourraient avoir des problèmes de santé en tentant de s’adapter à une autre vitesse de rotation.

“Cette vitesse de rotation entre peut-être dans les limites des horloges internes de certaines personnes, mais pour les gens qui ont des rythmes plus courts, notamment ceux qui se lèvent très tôt le matin, les problèmes sur le long terme seront potentiellement difficiles à résoudre. Ce qui les empêchera peut-être de participer aux missions de la NASA pour coloniser Mars."

Malheureusement, le corps humain a peu de chance de s’adapter à ces nouvelles conditions ou d’"apprendre" à ralentir son rythme circadien. Comme l’explique notre spécialiste, "l’apprentissage n’est pas une option réaliste".

Désolé pour ceux qui sont du matin. La NASA ne voudra peut-être pas de vous pour la prochaine mission vers Mars.

Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par H. G. Shiff pour Fast for Word.

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L'importance du mouvement chez le bébé et le petit enfant

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Il me semble essentiel de sensibiliser des jeunes parents en devenir, ou déjà parents à l'importance de laisser leur bébés un maximum au sol sur le ventre, sur le dos dans les première semaines et les premiers mois.

Eviter un maximum de temps passé dans un transat ou un maxi cosy, car le bébé n'est pas libre de ses mouvements. Par la suite, plus l'enfant sera stimulé au niveau sensoriel, tactile, visuel, auditif, proprioceptif, vestibulaire, plus il consolidera son système nerveux, renforcera des connexions dans son cerveau dans différentes parties, et se préparera au mieux à différents apprentissages, notamment scolaires.

Les laisser trop longtemps devant la télé ou une tablette empêche toutes ces connexions de s'établir et affaiblit leur tonus musculaire. Ce qui est important, n'est pas la quantité de temps que vous passerez avec votre enfant mais plutôt la qualité!



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Oui, être mannequin, c'est un métier

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Combien de claques ne se perdent pas! Chaque fois que j'entends ça, j'ai le poil qui se dresse. Bien haut! Si j'en crois ces adages, ça ferait donc huit ans que je n'en fous pas une? A plusieurs reprises j'ai déjà entendu cette affirmation, carrément fausse, et j'ai dû défendre mon bout de gras, prouver par A+B que ce n'était que supercherie!

Je vous entends déjà venir: "oui mais bon, quand même, c'est sympa de se faire coiffer, maquiller toute la journée et de prendre la pose devant l'objectif! Et puis tu essayes des vêtements, tu rencontres des gens, tu apprends plein d'astuces au quotidien!" Alors, oui. C'est vrai. Mais c'est comme quand vous dites à une hôtesse de l'air "trop bien ton job! Tu passes ton temps à voyager et à voir du pays". Elle ne vous répondra que: "Certes (oui c'est une hôtesse polie), mais il n'y a pas que ça! C'est le côté face de la médaille". J'ai envie de vous répondre la même chose.

Ma famille était très timide à l'idée que je me lance dans l'aventure en 2008. C'est un monde qu'on ne connaissais pas, sur lequel on avait des préjugés, on n'y connaissait personne, par quel bout commencer? Et c'est seule, que j'ai sauté dans le vide. Etant donné que l'univers de la mode effraie car peu de monde y est introduit, personne ne vient nous raconter comment c'est vraiment de l'intérieur. Alors, on s'imagine que c'est:

- un monde fabuleux avec des gens bien vêtus
- facile car plaisant
- ok il y a des méchants, mais bon ..
- on sort beaucoup
- champagne
- les fringues c'est super

Et bien souvent, ça se limite à ça. Alors si en plus je fais du mannequinat, être chouchoutée entre dans les critères. J'avoue, si je ne l'avais pas vécu, j'aurais pensé comme vous.

Et pourtant! C'est bien autre chose et bien plus que tout ça! La mode est un monde à part. Stimulant, excentrique, imprévisible, brillant. J'ai adoré mon métier mais il n'a jamais été simple. Il m'a fait douter de moi, de mes choix, il m'a mise en danger dans ma vie privée, il m'a retourné le cerveau, il m'a fait avoir confiance en moi, il m'a fait braver des obstacles que je pensais insurmontables, il m'a fait rencontrer des amis, mais aussi des ennemis, il m'a rendue bonne, et parfois mauvaise, il m'a fait comprendre comment être avec les gens bons et les gens douteux, il m'a ouvert les yeux et m'a fait grandir. Et c'est seulement après huit années que je suis capable de faire ce constat là. En plein dans l'action, c'était compliqué d'établir ce jugement.

On n'est jamais la même personne au fil que les jours défilent car on entend des sons de cloches différents en permanence "tu es celle dont j'ai toujours rêvé pour ma campagne!" ou encore "tu es beaucoup trop grosse, pourquoi tu persistes à faire ce métier? Suivaaaaante!" et "tu es jolie mais bon, ton cou est trop large, ça ne va pas le faire". Après ça, comment voulez-vous savoir qui vous êtes vraiment? Les critiques physiques se déchainent sur vous. Personne ne vous demande quel BAC vous avez, tout le monde s'en bat la coquillette, vous n'êtes qu'un corps qui a à peine eu le temps de dire bonjour. Et dire que vous êtes motivée n'y changera rien!

Vous avez le pouvoir et ensuite vous dépendez des autres. Je ne savais plus sur quel pied danser et pourtant, je m'en foutais terriblement. Je continuais à enchainer les castings avec une foi folle! Et je sais que j'ai eu raison. Ca m'animait! C'était une drogue car un défi permanent. Je me disais tout bas "tu sais que tu n'as pas un profil type (taille 38 et 1.72m), et pourtant ça fonctionnera. Tu es photogénique et tes cheveux donnent envie aux gens, c'est atypique, quelqu'un finira bien par te booker!" et c'est arrivé, plusieurs fois. C'est comme ça que j'ai fait mes preuves auprès de mes agences, et j'ai ainsi crée mon carnet d'adresses et des clients avec qui j'ai tissé des liens.

C'est vrai que lorsque ça marche pour une fille, c'est un métier plaisant. Attention! Je n'ai pas dit facile, j'ai dit plaisant. On enchaine les castings (parfois jusqu'à 10 par jour à l'autre bout de la ville) dans lesquels on s'habille, se déshabille, se fait juger, se fait aimer, détester, puis on a à peine le temps d'enfiler un wraps aux légumes que l'agence nous appelle pour mettre à jour le book et le composite, pas le temps de rentrer chez soi, les pieds détruits par les talons de 12, l'agence nous renvoie à un casting de dernière minute, il peut être 20H.

On nous demande aussi de ne pas grossir mais on ne dit rien quant au fait de maigrir, il faut idéalement rester la même pour que les photos soient fidèles, si on coupe ses cheveux on doit refaire tout son book. On rentre chez soi, en banlieue parisienne parfois (c'est loin), et on recommence une même journée. Intéressante, mais pas payée. On aura le mot final des castings que quelques jours plus tard. Et si la chance est là, on décrochera des jobs qui nous permettront de finir le mois. On organisera le planning comme ça:

castings/castings/castings/job/castings/castings/job/castings/castings/castings/job...

Oui, il n'y a pas de weekend. Si on veut décrocher un contrat, il faut donner de sa personne et affronter tous les directeurs de castings que l'agence dicte pour des jobs bien précis! Je m'en fichais, j'adorais ça! J'ai connu des filles qui se mettaient en journée off auprès de l'agence régulièrement les weekends comme pour dire "ne me donnez aucun casting ni jobs je ne suis pas là", et les clients ne l'ont plus jamais rappelée. Je n'avais pas envie que ça m'arrive!

Alors peut-être que racontée comme ça sur le blog, l'histoire semble fun. Enchaîner les castings et se balader dans Paris il y a pire! Mais ajoutez-y la pression de l'agence (qui a misé sur vous!) et le fait que vous ne savez jamais si le casting va aboutir et donc de savoir si vous allez pouvoir payer votre loyer le mois suivant. Se demander si ça ne vaut mieux pas arrêter et se caler dans une vie "normale". Si le mannequinat n'est pas un métier, qu'on me jette la première pierre! Il m'a appris à avancer et à me challenger. Il m'a forgée et m'a permis d'être ce que je suis aujourd'hui tout en passant par un tas d'étapes plus ou moins sympas. J'ai l'impression d'avoir été dans un processus de formation de vie accéléré!

Je pense aujourd'hui que je n'aurais jamais autant apprécié ma nouvelle vie plus "normale" avec un job dans un monde qui me fascine (autre que la mode) si je n'avais pas vécu ces huit années de mannequinat de cette façon.

Ce billet est également publié sur le blog Slice of Fashion Life.

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Les pudeurs impudiques

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Alors voilà, elles sont arrivées, elles étaient trois, elle portaient de longues robes, et un voile qui faisait ressortir l'ovale de leurs visages très pâles.

J'ai tendu la main, pour les saluer, mais je n'ai rencontré que le vide et leurs sourires, gênés. J'ai eu cette réflexion idiote: "Pourtant, elles portent des gants!"

Les deux plus âgées avaient 40 ans, la plus jeune 16. C'était elle qui avait mal au ventre. Je l'ai installée sur la table d'examen, dans la salle d'à côté, j'ai commencé à lui poser des questions. Puis j'ai écouté son cœur, puis son thorax.

Poumon droit. Poumon gauche.

J'écoutais les gargouillis de son estomac, quand j'ai senti une présence derrière moi: les deux tantes, penchées au-dessus de mon épaule, scrutant chacun de mes gestes. Une gêne s'est installée, un silence assourdissant plein de sous-entendus.

Palpation: épigastre, loges rénales, hypogastre. Flanc droit. Flanc gauche. Zone péri-ombilicale.

Et les regards des deux tantes, réprobateurs, suivant le trajet de mes mains comme on surveillerait un présumé voleur à l'étalage devant une pyramide de pommes.

Je sais que cela peut paraître étrange, ou prétentieux, mais en 10 ans, j'ai toujours réussi à cloisonner. Les patients qui passent sous mes mains ont des sexes, bien sûr, mais un sexe "médical" (là, il faut visualiser un tiroir en bois de cerisier ouvrant sur des diagrammes, des examens, des pathologies, et des questions-clé à poser absolument.)

Jamais je n'avais pensé que j'étais un homme et que mes patientes étaient... autre chose que des patientes. PAS UNE FOIS. Je ne sais pas pourquoi elles ont fait ça. Je ne sais pas. Toute la journée, j'avais le coeur au bord des lèvres. J'arrêtais pas de penser et repenser à ce qui s'était passé: est-ce que j'avais fait une erreur? Est-ce que j'avais eu un comportement équivoque?

Je me sentais sale, et j'en ai voulu à ces tantes d'avoir mis de l'impudeur dans la pudeur, de la sexualité dans "l'examen sémiologique d'une algie en fosse iliaque droite."

Qu'est-ce que j'aurais dû dire ou faire?

Je ne sais pas. Ne pas me taire, peut-être. Je n'ai pas osé parler: d'habitude, je suis plutôt quelqu'un de pudique.

Ce billet est également publié sur le blog Alors Voilà.
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La top model Frida Gustavsson répond aux internautes qui la jugent "grosse" et "fatiguée"

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PEOPLE - La vie d'une top model n'est pas tous les jours facile. Non seulement les exigences sont élevées, mais il faut en plus faire face aux commentaires parfois désobligeants sur les réseaux sociaux. Frida Gustavsson, égérie de Jean-Paul Gaultier et ex-"ange" de Victoria's Secret, fait partie de ces mannequins, très actives sur Instagram, qui subissent ce genre de désagréments.

La Suédoise a fini par en avoir marre et a décidé de répondre à ceux qui s'en prenaient à elle (et à d'autres femmes) pour leur physique. Même si elle mesure 1m80 et porte du 36, la jeune femme de 22 ans ne semble pas être suffisamment mince aux yeux de certains, qui la qualifient selon elle de "grosse", mais aussi "vieille" ou encore "fatiguée". D'où le message qu'elle a publié mardi 2 février (voir ci-dessous):







"Pour être honnête, je suis très heureuse et à l'aise dans mon corps pour la première fois depuis des années", écrit-elle avant d'ajouter qu'avec ses mensurations, elle "ne se considère pas comme grosse". "Je pense que ce genre de commentaires [...] adressés aux femmes en général est très problématique, poursuit Frida Gustavsson. Nous pourrions essayer d'être plus ouverts d'esprit et de nous soutenir mutuellement plutôt que de nous rabaisser", conclue-t-elle.

Ce court message, très simple et sans agressivité, lui a valu de nombreux retours positifs, les internautes saluant sa réaction et lui conseillant d'ignorer les commentaires négatifs et "d'être elle-même". "Je suis heureuse que tu te sois élevée contre ces commentaires négatifs au nom des femmes", écrit notamment une internaute, qui la remercie pour sa "belle âme".

by @hjalmar.rechlin

Une photo publiée par frida r gustavsson (@fridargustavsson) le







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