eMag SUEZ environnement Afin de relancer son économie, le gouvernement français mise sur une dynamique de réindustrialisation. Après avoir lancé 34 plans pour une « nouvelle France industrielle » en 2013, il a engagé le mois dernier une deuxième phase de son programme pour préparer « l’industrie du Futur ». L’objectif est d’aider l’industrie française à mieux répondre aux besoins des marchés, en concevant des solutions destinées à relever les grands défis de demain. Ce nouveau plan concentre son action sur neuf thématiques prioritaires, au premier rang desquels figure la gestion des ressources.
Aux côtés des transports, de la santé, de la confiance numérique et du big data, deux des neuf thématiques prioritaires du plan sont consacrées à la gestion des ressources : « les nouvelles ressources » et « la ville durable ». La première vise à développer l’utilisation de nouveaux matériaux biosourcés et recyclés par toutes les industries, afin de produire plus efficacement et plus écologiquement. Un objectif qui passe par une meilleure utilisation des ressources en misant sur l’économie circulaire et le recyclage des produits et des matières. Pour cela, le plan souhaite favoriser le déploiement d’installations industrielles capables de collecter, trier et recycler de nouveaux matériaux, en particulier les déchets plastiques, électroniques, ceux du bâtiment et des travaux publics, ainsi que les fibres de carbone. Le tout s’accompagne d’objectifs chiffrés de réduction des mises en stockage de déchets (-30 % d’ici 2020 et -50 % en 2025) et de développement du recyclage des déchets non dangereux (55 % d’ici 2020 et 60 % en 2025).
Les ressources sont également au centre de l’axe consacré à la ville durable. L’enjeu affiché par le gouvernement est de « développer des villes plus économes de leurs ressources ». Face à l’urbanisation croissante et à ses impacts sur le réchauffement climatique et l’environnement, le plan vise notamment à développer « une gestion plus intelligente des réseaux d’eau et d’énergie grâce à des outils numériques (smart grids) ou à l’amélioration du traitement de la ressource depuis l’approvisionnement jusqu’au recyclage ». Dans le domaine de l’eau, en particulier, quatre thèmes prioritaires ont été retenus : le développement de la station d’épuration du futur, le dessalement de l’eau de mer, les réseaux d’eau intelligents et la maîtrise de la ressource en eau.
le plan Industrie du Futur associe les industriels à sa gouvernance. Son instance de pilotage intègre ainsi une Alliance de l’Industrie et du numérique représentant plus de 33 000 entreprises aux côtés de l’Etat, des Régions et de nombreux autres partenaires. L’animation des axes eux-mêmes est également confiée aux industriels. Jean-Louis Chaussade, Directeur général de SUEZ environnement, par exemple, est l’un des chefs de projet de la solution dédiée à la ville durable. « Industrie du futur » bénéfice par ailleurs d’un programme de 3,4 milliards d’euros pour soutenir des projets industriels sur chacune des neuf thématiques prioritaires. Un investissement dont le gouvernement attend un retour pour l’économie française et l’emploi. La ville durable doit, par exemple, permettre de générer 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 et de créer plus de 16 000 emplois dans le seul secteur de la gestion de l’eau. De même, le plan table sur la création à la même échéance de 20 000 emplois dans les activités des déchets.
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Aux côtés des transports, de la santé, de la confiance numérique et du big data, deux des neuf thématiques prioritaires du plan sont consacrées à la gestion des ressources : « les nouvelles ressources » et « la ville durable ». La première vise à développer l’utilisation de nouveaux matériaux biosourcés et recyclés par toutes les industries, afin de produire plus efficacement et plus écologiquement. Un objectif qui passe par une meilleure utilisation des ressources en misant sur l’économie circulaire et le recyclage des produits et des matières. Pour cela, le plan souhaite favoriser le déploiement d’installations industrielles capables de collecter, trier et recycler de nouveaux matériaux, en particulier les déchets plastiques, électroniques, ceux du bâtiment et des travaux publics, ainsi que les fibres de carbone. Le tout s’accompagne d’objectifs chiffrés de réduction des mises en stockage de déchets (-30 % d’ici 2020 et -50 % en 2025) et de développement du recyclage des déchets non dangereux (55 % d’ici 2020 et 60 % en 2025).
Les ressources sont également au centre de l’axe consacré à la ville durable. L’enjeu affiché par le gouvernement est de « développer des villes plus économes de leurs ressources ». Face à l’urbanisation croissante et à ses impacts sur le réchauffement climatique et l’environnement, le plan vise notamment à développer « une gestion plus intelligente des réseaux d’eau et d’énergie grâce à des outils numériques (smart grids) ou à l’amélioration du traitement de la ressource depuis l’approvisionnement jusqu’au recyclage ». Dans le domaine de l’eau, en particulier, quatre thèmes prioritaires ont été retenus : le développement de la station d’épuration du futur, le dessalement de l’eau de mer, les réseaux d’eau intelligents et la maîtrise de la ressource en eau.
le plan Industrie du Futur associe les industriels à sa gouvernance. Son instance de pilotage intègre ainsi une Alliance de l’Industrie et du numérique représentant plus de 33 000 entreprises aux côtés de l’Etat, des Régions et de nombreux autres partenaires. L’animation des axes eux-mêmes est également confiée aux industriels. Jean-Louis Chaussade, Directeur général de SUEZ environnement, par exemple, est l’un des chefs de projet de la solution dédiée à la ville durable. « Industrie du futur » bénéfice par ailleurs d’un programme de 3,4 milliards d’euros pour soutenir des projets industriels sur chacune des neuf thématiques prioritaires. Un investissement dont le gouvernement attend un retour pour l’économie française et l’emploi. La ville durable doit, par exemple, permettre de générer 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 et de créer plus de 16 000 emplois dans le seul secteur de la gestion de l’eau. De même, le plan table sur la création à la même échéance de 20 000 emplois dans les activités des déchets.
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